Saint-Vivien-de-Médoc | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Lesparre-Médoc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Médoc Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Dubernet 2020-2026 |
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Code postal | 33590 | ||||
Code commune | 33490 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viviennais | ||||
Population municipale |
1 796 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 891 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 25′ 52″ nord, 1° 02′ 04″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 12 m |
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Superficie | 29,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Vivien-de-Médoc (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Médoc | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.stviviendemedoc.fr | ||||
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Saint-Vivien-de-Médoc est une commune du sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Commune située dans le Médoc sur la route départementale 1215 (ex-RN 215, ex D.1) entre Lesparre-Médoc et Le Verdon-sur-Mer, sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde. Elle est le centre de l'unité urbaine de Saint-Vivien-de-Médoc formée avec Vensac[1].
Les communes d'Arces, Talmont-sur-Gironde et Barzan sont sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde[2].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vensac à 3,6 km à vol d'oiseau[6], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 921,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Saint-Vivien-de-Médoc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vivien-de-Médoc[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (36,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (37,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (31,1 %), prairies (22,6 %), zones humides côtières (17,2 %), forêts (11,6 %), terres arables (10,6 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Vivien-de-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le chenal du Gua. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[20],[18].
Saint-Vivien-de-Médoc est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[21]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[22],[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 245 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 245 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Au Ve siècle la commune était appelée Saint Vivien de Bégays[25]. Vivien (nom français) est le résultat du nom gallo-romain Vivianus.
Begays est un gasconisme pour désigner le « Viguier » ou « Vigier », magistrat urbain, qui vient du latin vicarius (qui a donné vicaire).
Le vicarius était à Rome un délégué du préfet du prétoire. Ce nom est postérieur à l'époque gallo-romaine en Occitanie et en Catalogne, où il était une forme de juridiction, un tribunal local.
La Pointe aux Oiseaux était une station pour les quatre combattants survivants britanniques pendant l'Operation Frankton (1942).
A partir des élections municipales de 1900, les socialistes entrent dans la municipalité de Saint-Vivien, ainsi qu'à Grayan[26]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 1 796 habitants[Note 3], en évolution de +2,39 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Situé en bordure d'un étroit chenal que les bateaux doivent remonter sur 3 kilomètres pour rejoindre l'estuaire, le petit port de Saint-Vivien reste un lieu de flânerie très agréable qu'une fête animée vient célébrer chaque mois d'août.
Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.V, pages 249–251.