Saint Clair (Sanctus Clarus : du Latinclarus = clair, appliqué à la voix et au son, puis à la vue au sens de brillant et aux personnes au sens d'illustre, glorieux), désigne plusieurs saintschrétiens. Il faut noter l'antériorité du prénom masculin Clair, sur celui de Claire.
Clair d'Aquitaine († 395 ou 420), ou Clair d'Albi, premierévêque d'Albi en Languedoc, puis premier évêque de Lectoure dans le Gers, où il est martyrisé, décapité au pied des remparts avec son compagnon Babyle ; une croix marque encore le lieu du martyre. Fêté le 1er juin[5]. Ses reliques sont conservées dans la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Lectoure où elles ont été rapportées en octobre 1858 depuis l'église Ste-Eulalie de Bordeaux où elles avaient été transportées au IXe siècle.
Clair de Normandie (ou Clare ou encore Clere), né à Rochester en 845, † vers 884, prêtre bénédictin (source ?), originaire du Kent et martyr en Normandie à l'actuel Saint-Clair-sur-Epte, où il fut décalotté (seule la partie de son crâne fut tranchée); il fait partie des saints céphalophores. Il est fêté le 16 juillet ; fêté ailleurs le 18 juillet[8],[9] : en Normandie, le était autrefois le jour de la "louée des valets" : les valets qui n'avaient pas d'employeur proposaient alors leurs services, pour "la Saint-Clair". Son compagnon saint Cyrin fut martyrisé avec lui[10].
↑Arthur de La Borderie, Saint-Clair et les origines de l'église de Nantes selon la véritable tradition nantaise., Rennes, Librairie de J. Plihon, (consultable sur le site de l'université de Rennes 2)
↑L.P.L.B. chanoine régulier (Lebon, chanoine de St-Victor de Paris), Histoire et vies des glorieux St Victor de Marseille et St Clair sur Epte, extraites des anciens manuscrits de l'Abaie Sainct Victor lez Paris, Paris, chez Jean Bassin, (Gallica)