Sauveterre | |||||
Paysage dans les environs du village de Sauveterre | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Philippe Pirotte 2020-2026 |
||||
Code postal | 65700 | ||||
Code commune | 65412 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sauveterrois | ||||
Population municipale |
162 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 32″ nord, 0° 06′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 151 m Max. 246 m |
||||
Superficie | 10,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
modifier |
Sauveterre est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal d'Alaric, l'Estéous, le Larté et par un autre cours d'eau.
Sauveterre est une commune rurale qui compte 162 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 504 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..
Ses habitants sont appelés les Sauveterrois.
La commune de Sauveterre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 6 km de Maubourguet[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Maubourguet[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Sauveterre fait partie du pays de Rivière-Basse, qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude pour s’orienter vers l’Aquitaine[3].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Monfaucon (2,6 km), Auriébat (2,7 km), Saint-Justin (3,7 km), Lafitole (4,1 km), Buzon (4,4 km), Ansost (4,6 km), Barbachen (4,8 km), Sembouès (4,9 km).
Les communes limitrophes sont Auriébat, Saint-Justin, Lafitole, Maubourguet et Monfaucon.
La superficie de la commune est de 1 038 hectares ; son altitude varie de 151 à 246 mètres[5].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le canal d'Alaric, l'Estéous, le Larté et le ruisseau de Lauzue, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le canal d'Alaric, d'une longueur totale de 73,7 km, prend sa source dans la commune de Pouzac et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 38 communes[8].
L'Estéous, d'une longueur totale de 45,3 km, prend sa source dans la commune de Souyeaux et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Labatut-Rivière, après avoir traversé 29 communes[9].
Le Larté, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Plaisance, après avoir traversé 9 communes[10].
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Au , Sauveterre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,1 %), forêts (11,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 86[I 5].
Parmi ces logements, 83,6 % sont des résidences principales, 11,7 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par les routes départementales D 5, D 50 et D 31.
Le territoire de la commune de Sauveterre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal d'Alaric, l'Estéous et le Larté. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1999 et 2009[19],[16].
Sauveterre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 88 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 88 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : du gascon sauva tèrra (= terre sauve).
Nom occitan : Sauvatèrra.
Comme l'indique son nom, Sauveterre est une « sauveté », c'est-à-dire un village fondé par le pouvoir religieux de l'Église au milieu du XIe siècle. Celui qui vient s'y fixer, est « sauvé », ou définitivement protégé. L'initiative de cette création est due à la puissance de la très proche abbaye de la Casedieu, près de Marciac, qui contrôlait déjà, au XIe siècle, la route d'Arles du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui traverse toujours Sauveterre.
Si l'église a pesé lourd dans l'histoire du village, le problème de sa défense stratégique a compté bien longtemps avant. À l'emplacement du château actuel, a très certainement fonctionné, déjà dès le Ve siècle av. J.-C., une forteresse en terre et en bois, que l'armée conquérante de Jules César baptise « oppidum », et la fortifie elle-même, au Ier siècle de notre ère.
Mille ans après, vers 1050-1100, le premier château médiéval en bois est bâti par un petit seigneur féodal du pays. Sur ce lointain passé, les travaux d'aménagements plus récents seront d'abord une puissante forteresse maçonnée du XIVe siècle, en galets et en pierre dorée du pays. Il en subsiste les deux belles tours rondes d'angle, et les bases de l'actuelle construction.
Tout le site sera enfin aménagé au XVIIIe siècle en manoir résidentiel de qualité, par la puissante famille des Ducs d'Antin, avec la grande façade est, mais aussi de l'élevage de chevaux de selle, de la vigne, un jardin à l'anglaise, etc.
La guerre passe par le château à la fin du mois de mars 1814. L'armée d'Espagne de Napoléon Ier, et du maréchal Soult fait retraite vers Toulouse, bousculée par le duc de Wellington. S'il n'est pas passé lui-même au château, mais à cinq kilomètres, l'état major de sa cavalerie y a conduit une action décisive avec ses meilleurs officiers, dont plusieurs seront à Waterloo un an après.
Propos de Guy Cassagnet, historien
"Si l'on a sous les yeux la section de Castelnau Rivière-Basse n°228 de la carte du Dépôt de la guerre, les regards sont frappés par la belle plaine qui la divise du sud au nord en deux parties à peu près égales ; de part et d'autre, les coteaux du Béarn et les collines d'Armagnac.
La partie orientale de cette plaine est arrêtée par une suite de coteaux qui viennent expirer à Saint Aunis entre Castelnau et Plaisance, et laisser l'Arros mêler ses eaux à celles de l'Adour. Sur cette crête mamelonnée, au levant et bien en face de Maubourguet, on aperçoit un château d'aspect antique, qui a survécu à son redouté voisin, celui de Lafitole.
Là est Sauveterre, une des 11 communes du canton de Maubourguet, département des Hautes-Pyrénées, la moins considérable de toutes ou peu s'en faut, mais non la moins gracieuse d'aspect. Sa latitude est de 48 grades 31 minutes, graduation primitive 43°, 28' sa longitude de 2 grades 48 minutes, graduation primitive 2°, 14'.
Bornée à l'ouest par les territoires de Maubourguet et de Lafitole, à l'est par celui de Saint-Justin, Gers, au sud par Monfaucon et au nord par Auriébat, notre commune se trouve à égale distance des deux dernières, 3 kilomètres environ, et à 6 kilomètres de Maubourguet. La distance jusqu'à Tarbes, chef lieu d'arrondissement et de département est de 30 kilomètres. D'après les indications consignées au plan cadastral que le géomètre Verdier termina en 1824, la surface totale de la commune, distribuée en six sections, est d'environ 1038 hectares. Trois sont en plaine, A et F au couchant du village, C au levant, et 3 en côte, au centre B, D, E, comprenant vallons et coteaux.
Le sol en est argilo-calcaire dans la côte, argilo-caillouteux à l'ouest et argilo-siliceux à l'est.
Des hauteurs du château, 226 m d'altitude, un panorama de toute beauté s'offre à nos regards. A nos pieds se déroule la magnifique plaine de Bigorre, parsemée de villages et sillonnée par les voies ferrées de Tarbes à Bordeaux et de Vic à Auch-Agen. Il est majestueusement encadré, au midi, par les Pyrénées, dont la vue charme le travailleur de nos collines ; à l'ouest, par les coteaux du Béarn où se dressent l'un au sud-ouest et l'autre au nord-ouest les squelettes des châteaux de Montaner et de Castelnau Rivière-Basse, qui semblent immobiles représentants du passé, protester contre l'activité du présent.
Au nord apparait, imposante, la flèche élancée d'Auriébat et une ravissante perspective vers les Landes ; à l'est la plaine de l'Arros sur laquelle on a une très belle vue de la maison Bacqué - Saint-Martin - la Bïsto. Cette plaine confine aux collines du Gers, couronnées par les villages de Samasan, Saint-Justin, Semboués et Cazaux.
Six constructions exceptées, sises au quartier du Baniou, le gros du village, aux maisons disposées en amphithéâtre se trouve dans une excavation, sorte de fer à cheval dont l'arête la plus relevée, au nord, est parcourue par le chemin classé dit du Poutéou. À l'endroit le plus élevé, voisin de la minson le Bïsto, l'altitude est de 244 m, inférieure de 12 m à celle d'Auriébat, point culminant de la région, mais supérieur de 18 m à celle du château.
Au sud-est de la commune et confinant au territoire de Monfaucon, sont trois mamelons, les Tucos, dont le plus haut à 239 m. Dans notre idiome local, ce nom de Tucos fait image. Entre les deux branches du fer-à-cheval et comme pour fermer le passage de la plaine de l'Adour à celle de l'Arros est un énorme trons de cône, à pente rapide du côté de l'ouest, et dont le versant est descend mollement pour venir expirer au vallon de Laprade, à travers lequel fuit vers l'Arros le ruisseau de Marseillan, déversoir des ravins qui creusent nos coteaux.
À une époque peu éloignée, nos bons vieillards s'en souviennent, de nombreux bosquets de chênes et châtaigniers couronnaient encore les divers sommets, et les récoltes d'alentour étaient rarement endommagées par la grêle, on connaissait à peine le fléau. Depuis que l'appât d'une abondante récolte de vin en a amené le défrichement, notre territoire est continuellement sinistré. À l'appui de cette réflexion, il convient de dire que la forêt du Courrau a été à peine atteinte. La science ne professe-t-elle pas que les plantes polarisent et équilibrent l'atmosphère, pourquoi donc les bois de nos coteaux n'exerceraient ils pas la même influence sur le nuage désastreux?
À l'ouest, rasant la côte, le canal Alaric, plus connu sous le nom de Baniou. Le nom français en rappelle clairement l'origine et les constructeurs. Sorti de l'Adour à Pouzac, ce canal arrose le levant de la Bigorre que les eaux limpides du fleuve ne sauraient atteindre. Après avoir fertilisé de nombreuses prairies sur un parcours de 60 kilomètres, l'Alaric retourne à celui qu'à regret il avait quitté.
Le Baniou dont l'Auzue n'est qu'une déviation est le seul cours d'eau qui alimente Sauveterre ; encore l'avons nous souvent à sec, à la saison des grandes chaleurs. Préciser davantage sur le débit de ce cours d'eau serait nous exposer sans raison à contredire la plupart des collègues qui auront occasion d'en parler et, aussi, de fournir des résultats très erronés, même avec le concours de l'Administration hydraulique.
Des puits particuliers et six fontaines publiques approvisionnent abondamment les ménages. Les viviers et les citernes fournissent de quoi abreuver les bestiaux. Parmi les fontaines citées, il en est une, lou puit dou presbytère, dont les eaux, légèrement séléniteuses, cuisent mal les légumes, le savon s'y forme en grumeaux. N'y aurait-il pas là un indice certain de la présence de couches gypseuses dans le sous-sol du voisinage ?
Au sud et au nord du plateau de Sauveterre, l'affaissement du sol forme trois gorges où les courants atmosphériques se font plus vivement sentir que partout ailleurs, et par suite, les pluies sont assez fréquentes sur notre territoire. La température y est néanmoins assez égale, froide sur les sommets et douce sur les versants.
La salubrité ne laisse rien à désirer, aussi les habitants sont ils robustes et rarement atteints de maladies épidémiques. Ils sont d'une longévité remarquable : on y trouve bon nombre de septuagénaires et même quelques octogénaires."Le plan cadastral napoléonien de Sauveterre est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[25].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[26],[27].
Sénéchaussée de Lectoure, élection d'Armagnac, pays de Rivière-Basse, canton de Maubourguet (depuis 1790)[28].
Sauveterre appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31]. En 2021, la commune comptait 162 habitants[Note 3], en évolution de −3,57 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[34].
En 2018, la commune compte 68 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 146 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 870 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,1 % | 2,8 % | 4,8 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 104 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (64,8 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 30 en 2013 et 24 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 67, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 12].
Sur ces 67 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Blasonnement :
D'or à la bande de gueules chargée de trois coquilles du champ et accompagnée d'une clef de sable et en pointe d'une épée abaissée de même[35].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
|
Signification des symboles :