L2D | |
Le Showa L2D, désigné Tabby par les Alliés, n'était autre que le Douglas DC-3, produit sous licence au Japon avec des moteurs Mitsubishi. | |
Rôle | Avion de transport |
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Constructeur | Nakajima et Showa Corporation |
Équipage | 2 à 5 |
Statut | Retiré du service |
Premier vol | Octobre 1939 |
Mise en service | 1939 |
Retrait | 1945 |
Production | 1940–1945 |
Livraisons | 487 |
Dérivé de | Douglas DC-3 |
Dimensions | |
Longueur | 19,72 m |
Envergure | 28,96 m |
Hauteur | 5,16 m |
Aire alaire | 91,6 m2 |
Masse et capacité d'emport | |
Max. à vide | 7,125 t |
Max. au décollage | 10,9 t |
Passagers | 21 |
Motorisation | |
Moteurs | 2 × Mitsubishi Kinsei 43 |
Puissance unitaire | 795 kW (1 080 ch) |
Puissance totale | 1 590 kW (2 160 ch) |
Performances | |
Vitesse de croisière maximale | 301 km/h |
Vitesse maximale | 354 km/h |
Distance franchissable | 3 220 km |
Plafond | 10 900 m |
Vitesse ascensionnelle | 5,73 m/s |
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Le Showa L2D est une version du bimoteur américain Douglas DC-3 produite sous licence au Japon entre 1939 et 1945. Il a été désigné Tabby par les Alliés.
Tandis que la compagnie aérienne japonaise Great Northern Airlines prenait livraison fin de quatre DC-3-237, le Japon négociait auprès de Douglas Aircraft Company l'achat d'une licence de production. Celle-ci fut obtenue, pour tout juste 90 000 dollars, en .
Détenteur officiel de la licence, la firme Showa Hikoki Kogyo KK, filiale du groupe Mitsui Trading, servait en réalité de prête-nom à la Marine impériale japonaise. Les accords prévoyaient l'envoi au Japon par Douglas de techniciens chargés d'organiser la production, ainsi que la fourniture de deux DC-3-237 en pièces détachées devant servir de modèles de production. Livrés en et , ces deux appareils furent en fait remontés et discrètement livrés à la Marine impériale sous la désignation L2D1. Le premier L2D2 de série sortit d'usine en .
La production du bimoteur démarra très lentement et la Marine impériale demanda à Nakajima de participer au programme avec l’outillage mis en place pour produire les DC-2. Nakajima devait donc réaliser 71 appareils entre 1940 et 1941, tandis que Showa acheva 416 appareils entre 1939 à 1945, y compris les deux cellules livrées en pièces détachées par Douglas.
On distingue 8 modèles différents, se déclinant en deux versions de base : un appareil de transport de passagers très semblable aux appareils commerciaux américains de l’avant-guerre et un modèle cargo, entré en service avant le Douglas C-47 Skytrain, qui se distinguait par un vitrage plus important à l’arrière du poste de pilotage, une porte cargo à deux battants très différente de celle de ses homologues américains, un poste d’observation dorsal, un nouveau dessin des capots moteurs et l’apparition de casseroles d’hélice.
Tous les DC-3 et L2D subsistant au Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale furent passés au pilon, tout comme les appareils capturés aux Philippines qui, préalablement testés par les Américains, se révélèrent supérieurs dans certains domaines aux C-47.
La Chine conserva quelques exemplaires qu'elle avait capturés.
La France a également utilisé des exemplaires capturés après-guerre en Indochine.