Sidi M'Hamed | ||||
Vue nocturne sur la fontaine de la place de la Concorde | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algérien | سيدي امحمد | |||
Nom amazigh | ⵙⵉⴷⵉ ⵎⵃⵎⵎⴷ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Alger | |||
Daïra | Sidi M'Hamed | |||
Président de l'APC Mandat |
Lotfi Sellami (FLN) 2021-2026 |
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Code postal | 16014 | |||
Code ONS | 1602 | |||
Démographie | ||||
Population | 67 873 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 31 278 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 45′ 52″ nord, 3° 02′ 59″ est | |||
Superficie | 2,17 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya d'Alger | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Sidi M'Hamed est une commune algérienne, créée dès 1835 sous le nom de Mustapha, mais constituant désormais une partie du centre d'Alger, particulièrement connue à cause de l'hôpital Mustapha-Pacha.
La commune de Sidi M'Hamed se situe à environ 2,5 km au sud du centre-ville ancien[2] ; elle jouxte le port moderne, notamment le môle de Skikda.
À l'arrivée des Français en 1830, à quelques centaines de mètres de la ville d'Alger, se trouve un plateau appelé Zebboudj El Agha qui servait au regroupement des troupes ottomanes et plus bas une villa appartenant aux héritiers du dey Mustapha Pacha II qui servait à recevoir les malades et les blessés, c'est à cet endroit qu'est bâti l’hôpital Mustapha Pacha en 1854. Autour de l'Agha ainsi que du petit village d'Isly ainsi que plusieurs édifices appartenant à Mustapha Pasha, la commune de « Mustapha » est créée en 1835. Avec la construction du quartier européen, la ville d'Alger rejoint très vite le faubourg de Mustapha, puis avec le développement rapide autour du plateau Saulière, la commune est une première fois rattachée à Alger en 1848 avant de redevenir une commune indépendante en 1871 à la suite de pétitions des habitants.
La commune se développe et compte bientôt un hôpital, des abattoirs, une usine à gaz, plusieurs fabriques industrielles ainsi que l'École supérieure d'Alger. C'est ainsi que la commune est à nouveau rattachée en 1904 pour devenir l'un des douze arrondissements de la ville. Mustapha abrite alors le palais d'été des gouverneurs d'Algérie, ainsi que la seconde École de médecine et de chirurgie d'Alger.
En 1930, la poste française émet un timbre de 50 centimes bleu et rose, intitulé Vue prise de Mustapha supérieur, à Alger. Elle célèbre ainsi le centenaire de l'Algérie française[7].