Le val d'Issole, vallonné de collines boisées sur 4 Intercommunalités : Val d’Issole, Comté de Provence, Cœur du Var, Vallée du Gapeau, regroupant 27 communes dont Solliès-Toucas[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 843 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 1,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Statistiques 1991-2020 et records CUERS (83) - alt : 72m, lat : 43°14'51"N, lon : 6°07'52"E Records établis sur la période du 01-06-1998 au 04-01-2024
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !
Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![17].
Au , Solliès-Toucas est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[21]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (62,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,6 %), zones urbanisées (11,7 %), cultures permanentes (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dans les années 1500, deux émigrants d'Italie, les frères Tocasso, arrivèrent à Solliès-Ville. Ils s'établirent à la font du Thon, près du hameau de Valaury. Solliès-Toucas sera appelée ainsi par déformation de leur patronyme.
Édifiée sur l’emplacement de la chapelle primitive du XVIe siècle, l’église Saint-Christophe a été construite entre 1700 et 1701. La tour dite « sarrasine » érigée vers 1640 est devenue le clocher de l'église.
L’église Saint-Christophe nécessite différents travaux de restauration sur plusieurs parties de l’église ainsi que de la chapelle adjacente[28].
Armes adoptées par délibération du conseil municipal du , sur l'initiative de M. Fontan, conservateur du Musée de Toulon, et présenté par Antoine Catoni, instituteur à Solliès-Toucas. Les armoiries sont celles de la cité mère, Solliès-Ville, avec un attribut spécial pour différencier la commune de Solliès-Toucas. Ces armoiries ont été homologuées par la Commission des sceaux et armoiries de l'État lors de la séance du .
Les armoiries de Solliès-Toucas se blasonnent ainsi :
De gueules à la branche d'olivier d'or formée de trois brins stylisés, posés le central en pal, les deux autres en bande et en barre, au chef cousu d'azur chargé d'un soleil aussi d'or[29].
Le soleil rappelle la toponymie et honore la commune mère Solliès-Ville. L'olivier était la culture prédominante de l'ancien hameau. L'olivier symbolise la paix, l'obéissance, la concorde et la douceur. Dans l'écriture Sainte, la colombe lâchée par Noé revint dans l'arche avec un rinceau d'olivier dans son bec. Il symbolise aussi l'espérance à cause de sa verdure, la miséricorde, le pardon, la dévotion et la vérité car l'huile que l'on en tire monte sur l'eau, vérité sur mensonge. Son huile est signe d'éternité et de longue durée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2021, la commune comptait 5 912 habitants[Note 5], en évolution de +2,71 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune bénéficie d'un réseau associatif actif très diversifié pour l'animation du village[47].
Manifestations diverses : course de la Victoire ; fête de la cerise ; fête de la Musique ; fête de la St-Christophe ; festival international choral ; fête de la Pastèque ; Journées européennes du patrimoine ; forum des associations ; animation de Noël. Veillée de Noël à l’ancienne[48].
Des concerts d'orgue sont régulièrement organisés dans l'église St-Christophe.
Concerts piano & orgue le par l'association Monalisa Patrimoines vivants, pour la restauration de l'église St-Christophe, avec le soutien de la Fondation du patrimoine.
Richard Olney (1927- 1999), peintre, cuisinier, et écrivain culinaire américain.
L'agriculteur Pierre Guidon qui, en août 1794, fut accusé par les sections fédératives des insurgés d'avoir arboré une cocarde blanche, symbole des royalistes, à son chapeau. Il fut condamné et exécuté en septembre 1794[64].
Le peintre espagnol Blasco Mentor (Grand Prix à un artiste exposant en 1966)[65].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]