St. James Infirmary

St. James Infirmary blues
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Single de Louis Armstrong
Sortie Fevrier 1929
Enregistré 12 décembre 1928
Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée 4:52
Genre Jazz blues, jazz vocal, jazz funeral, musique folk
Format Disque 78 tours
Auteur-compositeur Don Redman et Irving Mills (présumé)
Label Parlophone (label)
Classement Standard de jazz

Clip vidéo

[vidéo] « St. James Infirmary - Louis Armstrong (1928) », sur YouTube

St. James Infirmary ou St. James Infirmary blues (l’infirmerie de Saint Jacques, ou le blues de l'hopital Saint-Jacques, en anglais) est une chanson américaine standard de jazz blues - folk, attribuée à Don Redman et Irving Mills (sous le pseudonyme de Joe Primrose)[1]. Elle est enregistrée pour la première fois avec succès en 1928, en version jazz blues-jazz funeral, par Louis Armstrong et ses Hot Five chez Parlophone[2],[3],[4].

St. James Infirmary blues est inspiré et adapté d'une balade-complainte folklorique traditionnelle anglaise du XVIIIe siècle, The Unfortunate Rake (en)[5] (ou The Unfortunate Lad, le malheureux, en anglais) qui raconte l'histoire tragique d'un jeune soldat qui gaspille tout son argent pour se payer des prostituées, puis meurt d'une maladie vénérienne, et de la balade américaine de cowboy texan Streets of Laredo, ou encore du tube The Mooche (le clochard[6]) de Duke Ellington et Irving Mills de 1928. Elle inspire entre autres le standard de jazz-tube Minnie the Moocher (Minnie la clocharde) de Cab Calloway et Irving Mills de 1931[7], ou le tube rhythm and blues J'avais deux amis, de l'album Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues de 1965, d'Eddy Mitchell[8].

St. James Infirmary (au saxophone).

Il existe de très nombreuses versions des paroles de cette chanson, comme c'est souvent le cas pour les standards de folk traditionnels. L'une des versions de St James Infirmary, chantée par Cisco Houston (en), Janis Joplin, ou Moriarty, rapporte la complainte de Big Joe McKennedy, qui, attablé dans un bar, raconte qu'il s'est rendu à l'hôpital de St. James, pour voir son épouse, allongée sur une table, froide et douce, vraisemblablement morte. Il cite « Que Dieu la bénisse » et raconte qu'« elle peut fouiller le monde entier, elle ne trouvera jamais un autre homme comme moi ». D'autres versions, comme celle de Cab Calloway, rapportent les dernières volontés de McKennedy pour son propre enterrement.

Reprises et adaptations

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Ce standard est repris ou adapté par de nombreux interprètes, dont :

France
Espagne
  • 2000 : Big Mama, sur l'album Tableau De Blues ;
  • 2006 : Gaby Jogeix, sur l'album Steel The Blues ;

Littérature

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Cinéma et télévision

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Notes et références

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Liens externes

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