Stélla Kyriakídou | |
Fonctions | |
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Commissaire européenne à la Santé | |
En fonction depuis le (4 ans, 11 mois et 18 jours) |
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Président | Ursula von der Leyen |
Commission | Von der Leyen I |
Prédécesseur | Vytenis Andriukaitis |
Députée à la Chambre des représentants | |
– (13 ans, 5 mois et 29 jours) |
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Élection | 21 mai 2006 |
Réélection | 22 mai 2011 22 mai 2016 |
Législature | IXe, Xe et XIe |
Présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe | |
– (3 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Pedro Agramunt Roger Gale (intérim) |
Successeur | Michele Nicoletti |
Biographie | |
Nom de naissance | Στέλλα Κυριακίδου |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nicosie (Chypre) |
Nationalité | Chypriote |
Parti politique | Rassemblement démocrate |
Diplômée de | Université de Reading Université de Manchester |
Profession | Psychologue clinicienne |
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Présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe | |
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Stélla Kyriakídou (en grec moderne : Στέλλα Κυριακίδου), connue dans les pays anglophones sous le nom de Stella Kyriakides, née le à Nicosie, est une psychologue et femme politique chypriote, membre du Rassemblement démocrate et présidente de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe entre 2017 et 2018. Elle est commissaire européenne à la santé depuis 2019.
Psychologue clinicienne de formation[1], Stélla Kyriakídou entame à partir de 1974[2] des études de psychologie au Royaume-Uni, à l'université de Reading[3] puis à l'université de Manchester, où elle obtient un master sur les troubles de l'enfance inadaptée[4].
Après ses études en Angleterre, Stélla Kyriakídou revient à Chypre, où elle travaille durant 30 ans au ministère de la Santé[5], entre 1976 et 2006, dans le département de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent[6].
Ayant elle-même été affectée par la maladie[7], tout comme sa mère qui en est décédée[4], Stélla Kyriakídou est particulièrement impliquée dans différentes structures sur la lutte contre le cancer du sein au niveau européen[8]. Elle est réputée être une grande défenseure des patients[4].
Membre du Rassemblement démocrate , elle est élue députée à la Chambre des représentants lors des élections de 2006[9] sur le district de Nicosie. Réélue en 2011, elle accède au poste de vice-présidente de la chambre en [8].
Parallèlement à ses responsabilités nationales, Stella Kyriakídou devient en 2012 présidente de la délégation de Chypre auprès du Conseil de l'Europe[10].
Après la démission de Pedro Agramunt Font de Mora, elle est élue le présidente par intérim[11] de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, au troisième tour face au Lituanien Emanuelis Zingeris[pertinence contestée][12].
Elle devient alors la 30e présidente de l'Assemblée depuis 1949[13]. C'est la troisième femme[14] et le premier responsable chypriote[14] à occuper ce poste. Son mandat prend fin le [réf. souhaitée].
À la suite des élections européennes de 2019, le président Níkos Anastasiádis propose le nom de Stélla Kyriakídou au poste de commissaire européen dévolu à Chypre dans la nouvelle commission européenne[15]. Le portefeuille de la santé et de la protection des consommateurs lui est attribué[16]. Elle entre en fonction le 1er décembre 2019[17].
Centré sur les aspects de la vie quotidienne, le portefeuille de Stélla Kyriakídou couvre la santé publique et la sécurité alimentaire, l'accès aux soins, la dimension numérique de la santé, les questions de résistance aux antibiotiques et de vaccinations[18].
Stélla Kyriakídou travaille sur un plan européen de lutte contre le cancer (Europe's Beating Cancer Plan)[19] qui, avant la pandémie de Covid-19, devait être le centre de sa mission[3].
Stélla Kyriakídou participe aux négociations pour la fourniture des vaccins contre la Covid-19[20],[21],[22],[23].
Elle signe en août 2020 un contrat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca pour l'achat anticipé de 300 millions de doses, tout en masquant certaines clauses du contrat. Stella Kyriakidou a justifié cette absence de transparence en expliquant que l'UE devait observer « des clauses de confidentialité sur ces contrats, et la divulgation d'informations confidentielles à ce moment compromettrait » les négociations[24].
Un média allemand révèle en avril 2021 que la société Maralo Limited, appartenant au mari de Stélla Kyriakídou, a bénéficié de prêts d'un montant de 4 millions d'euros octroyés par une banque publique. La Cour des comptes chypriote réagit en pointant l'absence de justification de ces prêts. Stella Kyriakidou n'a en outre pas mentionné dans sa déclaration d’intérêts la fonction de directeur de Maralo Limited exercée par son mari[25].