Le sultanat Mahri de Qishn et Socotra (arabe: سلطنة المهرة في قشن و سقطرة) [Salṭanat Mahrah fī Qishn wa Suquṭrah]) ou parfois le sultanat Mahri de Ghayda et de Socotra (Arabic: سلطنة المهرة في الغيضاء و سقطرة [Salṭanat Mahrah fī-l Ghayḍāʿ wa Suquṭrah]), était un État qui comprenait tant Mahra, l'actuel gouvernorat yéménite homonyme, que l'archipel de Socotra dans l'océan Indien.
Il avait deux capitales, Qishn, à Mahra, et Tamrida (Hadiboh) à Socotra. Il déclina en 1962 l'offre de rejoindre la fédération d'Arabie du Sud et choisit de rejoindre le protectorat d'Arabie du Sud. En 1967, le sultanat fut aboli et son territoire inclus dans la nouvelle république populaire du Yémen du Sud, fusionnée en 1990 avec son voisin septentrional pour devenir la république du Yémen.
Les sultans portent le titre de Sultan al-Dawla al-Mahriyya (Sultan Qishn wa Suqutra)[1].