Susana Díaz | ||
Susana Díaz, en 2018. | ||
Fonctions | ||
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Sénatrice aux Cortes Generales | ||
En fonction depuis le (3 ans, 4 mois et 26 jours) |
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Circonscription | Andalousie | |
Législature | XIVe et XVe | |
Groupe politique | Socialiste | |
Prédécesseur | Fernando López Gil | |
– (4 mois et 15 jours) |
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Circonscription | Andalousie | |
Législature | Xe | |
Groupe politique | Socialiste | |
Prédécesseur | María José Rodríguez | |
Secrétaire générale du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie | ||
– (7 ans et 8 mois) |
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Élection | 23 novembre 2013 | |
Réélection | 30 juillet 2017 | |
Président | Micaela Navarro | |
Prédécesseur | José Antonio Griñán | |
Successeur | Juan Espadas | |
Présidente de la Junte d'Andalousie | ||
– (5 ans, 4 mois et 12 jours) |
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Gouvernement | Díaz I et II | |
Législature | IXe et Xe | |
Coalition | PSOE-A-IU (2013-2015) PSOE-A (2015-2019) |
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Prédécesseur | José Antonio Griñán | |
Successeur | Juan Manuel Moreno | |
Conseillère à la Présidence et à l'Égalité de la Junte d'Andalousie | ||
– (1 an, 3 mois et 30 jours) |
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Président | José Antonio Griñán | |
Gouvernement | Griñán II | |
Prédécesseur | Mar Moreno (Présidence) Micaela Navarro (Égalité) |
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Successeur | Manuel Jiménez Barrios (Présidence) María José Sánchez Rubio (Égalité) |
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Députée aux Cortes Generales | ||
– (3 ans, 9 mois et 13 jours) |
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Élection | ||
Circonscription | Séville | |
Législature | VIIIe | |
Groupe politique | Socialiste | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Susana Díaz Pacheco | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Séville (Espagne) | |
Nationalité | Espagnole | |
Parti politique | PSOE | |
Diplômée de | Université de Séville | |
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Présidents de la Junte d'Andalousie | ||
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Susana Díaz Pacheco, née le à Séville, est une femme politique espagnole, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Elle est présidente de la Junte d'Andalousie entre le et le .
Diplômée en droit et haute direction des entreprises de l'université de Séville, elle est désignée secrétaire à l'Organisation des jeunesses socialistes d'Andalousie en 1997 par Rafael Velasco. Elle est élue au conseil municipal de Séville à 24 ans, lors des élections de . Après le scrutin de 2003, elle devient adjointe au maire, déléguée aux Ressources humaines.
À l'occasion des élections générales de mars 2004, elle est élue députée de la province de Séville au Congrès des députés. Elle renonce à ce mandat quatre ans plus tard, afin de siéger au Parlement d'Andalousie.
En , le nouveau secrétaire général du PSOE andalou (PSOE-A), José Antonio Griñán, la nomme secrétaire régionale à l'Organisation. Élue sénatrice par le Parlement d'Andalousie en 2011, elle est choisie, le , comme conseillère[a] à la Présidence et à l'Égalité de la Junte d'Andalousie, sous la présidence de Griñán. Deux mois plus tard, elle est élue secrétaire générale du PSOE dans la province de Séville.
En conséquence de la décision de José Antonio Griñán de ne pas se représenter à la fin de son mandat, elle annonce le qu'elle sera candidate à sa succession, dans le cadre de primaires[1]. Ayant reçu l'appui de l'ancien président Rafael Escuredo[2], elle est la seule à obtenir les parrainages nécessaires et se voit donc proclamée automatiquement vainqueur[3].
Griñán faisant le choix de démissionner avant la fin de son second mandat, elle est désignée le suivant par la commission exécutive régionale, à l'unanimité, comme candidate à sa succession[4].
Elle est officiellement investie par le Parlement d'Andalousie le suivant, devenant ainsi la première femme à présider cette communauté autonome. Le suivant, elle prend la suite de Griñán en tant que secrétaire générale du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A), sous la présidence de Micaela Navarro ; elle est élue par 722 voix favorables et 10 abstentions, soit un score écrasant de 98,6 % des voix des délégués[5].
Au cours de son mandat, elle doit gérer les conséquences d'un scandale de détournement de fonds publics, liés aux chômeurs et qui touche des figures du PSOE régional[6]. Le , elle se réunit avec le président du gouvernement Mariano Rajoy et obtient la réunion du conseil de la politique fiscale et financière avant l'été 2018 afin de remettre à plat le système de financement des communautés autonomes[7].
Le , elle annonce sa candidature à la primaire visant à désigner un nouveau secrétaire général du PSOE à l'occasion du 39e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol. Elle affronte Patxi López et Pedro Sánchez, qui l'emporte avec dix points d'avance sur elle.
Lors des élections andalouses du 2 décembre 2018, le PSOE-A dont elle conduit la campagne ne fait élire que 33 députés, soit 13 de moins qu'en , et ne peut atteindre la majorité absolue que cela soit avec Ciudadanos ou Adelante Andalucía, tandis que les trois partis de centre droit et droite bénéficie de 59 sièges sur 109[8]. Le , le chef de file du Parti populaire Juanma Moreno lui succède à la présidence de la Junte d'Andalousie et met un terme à 37 ans de gouvernance socialiste ininterrompue[9].
En , des rumeurs font état de la volonté de la direction nationale du PSOE de convoquer des élections primaires pour désigner le candidat socialiste pour les prochaines élections au Parlement d'Andalousie[10]. Sur proposition de la commission exécutive régionale convoquée par Susana Díaz le , la commission exécutive fédérale approuve la tenue du scrutin interne le [11]. Lors du scrutin, elle est défaite par le maire de Séville Juan Espadas dès le premier tour, recueillant 38 % des voix contre 55 % pour son concurrent vainqueur[12]. Elle indique alors ne pas vouloir se représenter au secrétariat général du PSOE andalou lors du congrès prévu à la fin de l'année[13].
Désignée sénatrice par le Parlement d'Andalousie en , elle est ensuite choisie pour présider la commission de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce de la chambre haute des Cortes Generales après le retrait de sa collègue Marisa Bustinduy[14],[15]. Après s'être assurée la présidence d'une commission et la prime salariale correspondante, elle démissionne de son mandat de députée régionale au cours d'une réunion avec la présidente du Parlement Marta Bosquet le suivant et quitte la présidence du groupe socialiste andalou, qui reste vacante jusqu'au terme de la législature[16],[17].
Mariée, elle est mère de deux enfants.