T-Mobile (États-Unis)

T-Mobile US, Inc.
logo de T-Mobile (États-Unis)
illustration de T-Mobile (États-Unis)

Création 1999
Fondateurs Rufin Tchibinda (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés John J. Legere (président)[1]
Forme juridique Inc.
Action NASDAQ (TMUS)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Stick together
Siège social Bellevue, Washington
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Mike Sievert (CEO)[3]
Actionnaires Drapeau de l'Allemagne Deutsche Telekom
Activité Télécommunications
Produits Opérateur de réseau mobile
Société mère T-Mobile
Filiales IWireless (en)
Metro by T-MobileVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 38 000[1]
Site web t-mobile.com

Chiffre d'affaires 24,8 milliards de dollars (2013)
Résultat net 2,6 G$ ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata

T-Mobile aux États-Unis est une entreprise de télécommunications mobile américaine. En , elle est le troisième opérateur de téléphonie mobile des États-Unis à la suite de sa fusion avec Sprint avec plus de 80 millions d’abonnés, derrière AT&T Mobility, Verizon Wireless [5].

À la suite de la fusion, T-Mobile garde son nom.

Logo de voiceStream Wireless, avant T-Mobile.

T-Mobile aux États-Unis[1] a été créée sous le nom de VoiceStream Wireless, comme succursale de la société Western Wireless (en) avant d'être séparée et de devenir une compagnie indépendante en 1999. À la fin de l'année 1999, la société acquiert deux opérateurs GSM : Aerial Communications dans le Midwest et Omnipoint au nord-est du pays.

En , VoiceStream est rachetée par Deutsche Telekom pour la somme de 24 milliards de dollars et change de nom pour devenir T-Mobile en septembre 2002.

En , T-Mobile USA était le quatrième plus gros opérateur mobile aux États-Unis avec 25 millions d'abonnés. Étant le plus petit fournisseur opérant sur l'ensemble du territoire national, T-Mobile USA est souvent compétitif sur ses prix et attire un marché de jeunes[6]. La société est également performante sur les accessoires : elle a été la première compagnie américaine à lancer un service de sonneries (appelé "CallerTunes"), de messages vidéo et de "HiFi Ringers" (sonneries sous forme de clips de titres musicaux).

En , T-Mobile aux États-Unis fusionne son réseau avec celui de MetroPCS, seule la marque T-Mobile subsiste, les anciens actionnaires de MetroPCS détiennent alors 26 % de la nouvelle entité et T-Online (Deutsche Telekom) détient les 72 % restants[7].

En , Sprint a tenté de négocier l'acquisition de T-Mobile aux États-Unis pour 32 milliards de dollars[8]. Fin , l'entreprise française Iliad (propriétaire de Free et Free Mobile, en France) annonce qu'elle est aussi candidate pour racheter T-Mobile USA[9]. Début , Sprint abandonne son projet de rachat car les autorités de régulation de la concurrence ne sont pas favorables au passage de quatre à trois opérateurs sur le territoire américain[10].

En , Deutsche Telekom, l'actionnaire majoritaire, rejette une offre de rachat d'Iliad[11]. En , Dish Network et T-mobile USA étaient en discussion pour réaliser une fusion de leur activité[12] qui n'a pas abouti.[réf. nécessaire]

En , T-Mobile USA est devenu le troisième plus important opérateur mobile nord-américain avec 67 millions d'abonnés, derrière AT&T et Verizon Wireless ; c'est aussi l'opérateur qui a connu la plus forte croissance depuis 2013[13].

En , après des nombreuses rumeurs, Sprint et T-Mobile USA annoncent avoir renoncé à une nouvelle fusion, après en avoir discuté conjointement. Mais en , Sprint et T-Mobile annoncent une nouvelle tentative de fusionner leurs activités[14],[15]. En , la fusion reçoit l'aval de la FCC[16], à la suite de cela 10 procureurs généraux de neuf États annoncent lancer des procédures juridiques contre la fusion[17], suivi de 4 autres peu de temps après[18]. En , le ministère de la justice américain annonce donner son accord à la fusion, mais demande à T-Mobile de vendre pour 5 milliards de dollars certaines de ses activités, dont des fréquences et sa marque de carte prépayée Boost, à Dish[5]. La fusion est finalisée le  ; la nouvelle société conserve le nom de T-Mobile[3].

En , SoftBank annonce vendre deux tiers de sa participation de 24,6 % dans T-Mobile US, pour 21 milliards de dollars, ne détenant plus qu'une part très minoritaire par rapport à Deutsche Telekom[19].

Le nouvel ensemble T-Mobile USA/Sprint (80 millions de clients) est le 3ème parmi les principaux opérateurs de télécommunications des États-Unis, derrière AT&T (155 millions), et Verizon (118 millions)[5]. La fusion T-Mobile/Sprint est motivée par l'arrivée de la 5G, déjà une réalité dans plusieurs villes des États-Unis, elle s'engage sur une couverture 5G sur 99 % du territoire américain six ans après la fusion.

En 2021, Deutsche Telekom, renforce son contrôle sur sa filiale américaine T-Mobile, deuxième opérateur mobile aux États-Unis, source de 60 % de ses profits, grâce à un échange d’actions avec le groupe japonais SoftBank. Deutsche Telekom détiendra plus de 48 % de sa filiale américaine[20].

En mai 2024, T-Mobile annonce l'acquisition des activités mobiles de US Cellular pour 4,4 milliards de dollars[21].

Couverture réseau

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Un magasin T-Mobile à San José en Californie.

Bien qu'initialement le réseau mobile de T-Mobile US soit le plus modeste parmi les 4 opérateurs mobiles nationaux, la compagnie a conclu plusieurs contrats de roaming avec ses principaux concurrents (tels que Cingular) ainsi qu'avec plusieurs fournisseurs locaux.

Le réseau de T-Mobile utilisait uniquement le GSM à une fréquence de 1900 MHz[22]. Cependant, la plus grande part de la couverture assurée par des partenaires utilise la bande GSM 850 MHz. Depuis septembre 2005, T-Mobile a également lancé un réseau EDGE[23]. En 2006, T-Mobile avait remporté un contrat pour l'utilisation de la bande 3G Spectrum ; ce réseau 3G HSPA+ utilise les bandes UMTS/HSDPA 1700 MHz et 2100 MHz. En 2013 / 2014 T-Mobile développe un réseau national 4G LTE[24].

Les clients de T-Mobile aux États-Unis ne disposent pas automatiquement du roaming international. Ce service supplémentaire (appelé "WorldClass"), doit être souscrit avant de partir à l'étranger, son activation prenant un certain temps.

Personnalités

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Jusqu'au milieu de l'année 2006, T-Mobile utilise la voix de Catherine Zeta-Jones pour toutes ses annonces. L'actrice prend une place considérable dans la communication marketing de la marque jusqu'en où elle est retirée de toutes les campagnes publicitaires en raison d'un re-positionnement de la marque[25].

La société a également employé le rappeur Snoop Dogg pour une série de spots en 2004. Elle est également l'un des sponsors de l'équipe de NBA Rookie Challenge.

Notes et références

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  1. a b et c (en) [PDF]T-Mobile Corporate Profile consulté en août 204
  2. Polygon.io (firme), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. a et b (en) « T-Mobile and Sprint’s merger is officially complete », tmonews.com (consulté le )
  4. Form 10-K (SEC filing).Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. a b et c Raphael Balenieri, « La justice américaine valide la méga-fusion entre T-Mobile et Sprint », sur Les Echos,
  6. (en) http://www.thewirelessreport.com/2006/02/13/apples-to-apples-comparison-of-the-big-four-u-s-wireless-prov/
  7. MetroPCS shareholders approve merger with T-Mobile USA, Lisa Maria Garza, Reuters, 24 avril 2013
  8. Sprint agrees to pay about $32 billion to buy T-Mobile: source, Paritosh Bansal et Harro Ten Wolde, Reuters, 5 juin 2014
  9. Iliad veut racheter l'opérateur américain T-Mobile lepoint.fr, le 31 juillet 2014
  10. Sprint renonce à racheter T-Mobile Free seul en lice lefigaro.fr, le 6 août 2014
  11. « T-Mobile : fin du rêve américain pour Free »
  12. Dish and T-Mobile US in merger talks: WSJ, Reuters, 4 juin 2015
  13. (en) How Verizon, AT&T, T-Mobile, Sprint and more stacked up in Q2 2016: Top US Wireless Carrier Metrics fiercewireless.com, le 15 août 2016
  14. Greg Roumeliotis, « Sprint-T-Mobile merger talks back on, control key: sources », sur Reuters,
  15. Michael J. de la Merced et Cecilia Kang, « Sprint and T-Mobile to Merge, in Bid to Remake Wireless Market », sur The New York Times,
  16. Cecilia Kang, « Sprint and T-Mobile Merger Approval, Said to Be Near, Could Undercut Challenge by States », sur The New York Times,
  17. Tiffany Hsu et Matthew Goldstein, « Sprint and T-Mobile Merger Faces New Hurdle With Lawsuit by States », sur The New York Times,
  18. Jonathan Stempel et Sheila Dang, « Four U.S. states join lawsuit to stop T-Mobile-Sprint deal », sur Reuters,
  19. Krystal Hu, « SoftBank kicks off $21 billion sale of T-Mobile shares », sur Reuters,
  20. « Deutsche Telekom n’a pas hésité à vendre quelques bijoux européens pour renforcer son ancrage aux Etats-Unis », sur LeMonde.fr, (consulté le )
  21. (en) « T-Mobile to buy US Cellular's wireless operations in $4.4 billion deal » Accès libre, sur Reuters,
  22. (en) http://www.cellphoner.net/t-mobile/240-t-mobile-basics.html
  23. (en) http://www.t-mobile.com/company/about/technology.asp
  24. (en) T-Mobile to upgrade 2G EDGE network to LTE in coverage push fiercewireless.com, mars 2014
  25. (en) http://online.wsj.com/public/article/SB115923297434173806-MhwUTXKGBvVjSs_kJoPkTnTXM3Q_20061026.html?mod=tff_main_tff_top

Articles connexes

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Lien externe

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