Teodor Talowski, né le à Zasów, mort le 1er mai1910 à Lemberg, est un architecte polonais, considéré comme l'un des plus importants architectes polonais de la charnière du XIXe et XXe siècles[1].
Dans ses nombreuses œuvres (des maisons, des villas, des églises et des chapelles), il a utilisé des éléments propres à l'éclectisme, en puisant dans tous les styles architecturaux : gothique, Renaissance, maniérisme, Art nouveau, expressionnisme, modernisme, symbolisme.
Né à Zasów dans la voïvodie des Basses-Carpates, il a fréquenté un lycée à Cracovie[2]. En 1877, après deux années d'études en architecture à Vienne sous la direction de Karl König, Talowski a déménagé à Lviv, où il a obtenu son diplôme d'architecte auprès de Julian Zachariewicz. En 1881, il est retourné à Cracovie pour travailler à l'École supérieure d'industrie. En 1901, il a pris la chaire de dessin et plus tard la chaire de l'architecture médiévale à l'École Polytechnique de Lviv. Il travaillait sur des projets des maisons, églises, etc.
En 1906, une longue maladie a interrompu son travail, entraînant sa mort à Lviv en 1910. Il est enterré au cimetière Rakowicki à Cracovie.
Architecte Talowski était actif pendant 15 dernières années du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Les constructions selon ses projets ont été réalisées presque uniquement en Pologne, notamment en Galicie. Il a dessiné plus de 70 églises[3], plusieurs maisons de ville (dont au moins seize à Cracovie), chapelles, villas, manoirs, hôpitaux, tombeaux, un viaduc (à Cracovie), centrale électrique (aussi à Cracovie) et d'autres. Ses œuvres intègrent plusieurs styles architectoniques : des formes gothiques, celles de la Renaissance et du maniérisme; des éléments de l'Art nouveau, de l'expressionnisme, du modernisme et du symbolisme. Enfin, Talowski est considéré comme un représentant du picturesque eclecticism – tendance ainsi nommée par C.V. Meeks[4]. Les façades de ses bâtiments sont souvent asymétriques, construites en brique et en pierre, décorées par des inscriptions et des éléments sculptés.
Le regroupement le plus important de ses bâtiments se trouve à Cracovie, rue Retoryka.
↑M. Gutowski, B. Gutowski, Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001, p. 23; W. Bałus, Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", XXIV (1988), p. 117.
↑M. Gutowski, B. Gutowski, Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001, p. 23.
↑W. Bałus, Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", T. XXIV (1988), p. 117).
↑Z. Beiersdorf, Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, p. 208.
Bałus W., Dom - przybytek - "nastrój dawności". O kilku kamienicach Teodora Talowskiego, Klejnoty i sekrety Krakowa, Kraków 1994, s. 215-238.
Bałus W., Historyzm, analogiczność, malowniczość. Rozważania o centralnych kategoriach twórczości Teodora Talowskiego (1857-1910), "Folia Historiae Artium", XXIV (1988), p. 117-138.
Beiersdorf Z., Architekt Teodor Talowski. Charakterystyka twórczości, Sztuka 2 połowy XIX wieku, Warszawa 1973, p. 199-214.
Gutowski M., Gutowski B., Architektura secesyjna w Galicji, Warszawa 2001.
Łoza S., Architekci i budowniczowie w Polsce, Warszawa 1954.
Purchla J., Jak powstał nowoczesny Kraków, Kraków 1990.
Samek J., Ze studiów nad œuvre architekta krakowskiego Teodora Talowskiego, "Krzysztofory", 12/1985.
Sepioł J., Talowski fecit, "Architektura" 5-6/1977, p. 57-60.