Genre |
Série dramatique policière |
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Création | Shawn Ryan |
Production |
Shawn Ryan Scott Brazil Glen Mazzara Dean White |
Acteurs principaux |
Michael Chiklis Walton Goggins Kenneth Johnson (saisons 1 à 5) David Rees Snell Michael Jace Benito Martinez CCH Pounder Jay Karnes Catherine Dent Brian J. White (saisons 2 et 3) Michael Peña (saison 4) Alex O'Loughlin (saison 6) |
Musique |
Just Another Day Vivian Romero Ernesto Bautista Rodney Alejandro |
Pays d'origine |
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Chaîne d'origine | FX |
Nb. de saisons | 7 |
Nb. d'épisodes | 88 |
Durée | 45-112 minutes |
Diff. originale | – |
The Shield est une série télévisée américaine en 88 épisodes de 45 minutes, créée par Shawn Ryan et diffusée entre le et le sur FX.
En France, la série est diffusée depuis le sur Jimmy, le sur Canal+, le sur France 3 et le sur NT1. En Belgique et au Luxembourg, sur Be Séries. La série est disponible en intégralité sur MyCanal. Créée par Shawn Ryan, produite et scénarisée entre autres par Kurt Sutter (qui créera ensuite sa propre série, Sons of Anarchy), The Shield est inspiré du scandale Rampart qui a touché l'unité antigang CRASH de la police de Los Angeles dans les années 1990.
En dépit de son manque de considération auprès du grand public, elle est considérée par de nombreux spécialistes comme l'une des plus grandes séries de tous les temps[1],[2],[3],[4],[5]. La qualité de sa narration, sa réalisation, la finesse de la psychologie des personnages derrière sa brutalité apparente et son ultime épisode en font une série considérée comme un chef d'oeuvre du genre[6],[7],[8].
Vic Mackey, inspecteur de police à Los Angeles dans le quartier fictif et malfamé de Farmington, est aussi le chef de la « Brigade de choc » (« Strike Team »), inspirée d'une véritable brigade antigang du LAPD. Ses méthodes pour combattre le crime, peu conventionnelles (brutalité, corruption et meurtre) mais très efficaces, flirtent souvent avec celles utilisées par les criminels qu'ils poursuivent lui et son équipe. Par son comportement dépassant le cadre légal, il se retrouve fréquemment dans des situations difficiles à la fois vis-à-vis de ses supérieurs successifs (qui le soupçonnent – souvent – d'utiliser, dans son unique intérêt, les informations fournies par ses contacts dans la rue), des membres des gangs qu'il combat (ou qu'il aide parfois), des autres membres de la Brigade de choc (qu'il entraîne fréquemment dans ses combines), de ses autres collègues (qui désapprouvent ses méthodes) et même de sa femme (qui entretient des relations de plus en plus conflictuelles avec lui).
Si Vic est le personnage principal avec sa Strike Team, la série se concentre également sur le quotidien des autres membres du « bercail » (surnom dans la traduction française[9] de leur poste de police dans une ancienne église), notamment de son capitaine, David Aceveda, ambitieux homme politique dont l'intégrité va être mise à l'épreuve à plusieurs reprises, ou de Julien Lowe, jeune policier honnête partagé entre son homosexualité refoulée et sa foi dans les enseignements de la Bible.
La série s'inspire d'un important scandale de corruption à la fin des années 1990 au sein de l'unité anti-gang Community Resources Against Street Hoodlums (CRASH) de la division Rampart de Los Angeles [11].
C'est la première série produite par la nouvelle chaîne câblée FX. De ce fait, le budget des premières saisons est limité : 2,3 millions de dollars en moyenne par épisode et 7 jours de tournage au lieu de 8 [11].
L'utilisation d'une caméra au format 16 mm au lieu du format 35 mm avait plusieurs avantages [11]:
Bien qu'un tournage au Canada eut été moins cher, le créateur de la série, Shawn Ryan, a tenu à tourner à Los Angeles (principalement East L.A., Highland Park et Boyle Heights). Tourner dans des quartiers où les gangs étaient présents à l'époque a nécessité de parlementer avec eux et surtout d'accepter que certains de leurs membres fassent de la figuration[11].
Dans la série, il est souvent fait référence à des quartiers ou autres lieux existant dans la ville de Los Angeles :
James Poniewozik du magazine Time a classé The Shield no 8 dans sa liste des 10 meilleures séries de 2007, avant de l'inclure dans sa liste des 100 meilleures émissions de télévision de tous les temps. Entertainment Weekly l'a qualifiée de 8e meilleure émission télévisée des années 2000, en déclarant : « Le détective Vic Mackey n'a pas simplement nettoyé les rues. Est-ce qu'il paierait pour ses péchés ? devinez ».
Sur le site Web d'agrégation de critiques Metacritic, la première saison a reçu un accueil très favorable de la part des critiques, avec une note de 92⁄100 basée sur 28 avis. La dernière saison a également reçu un accueil favorable de la part des critiques, avec un score de 85⁄100 basé sur 14 avis.