Tongrinne | |||||
Vue du village de Tongrinne, avec son église Notre-Dame | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Sombreffe | ||||
Code postal | 5140 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tongrinnois(e) | ||||
Population | 1 818 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 215 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ nord, 4° 37′ est | ||||
Superficie | 847 ha = 8,47 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Tongrinne (en wallon Tongrene) est un village de Hesbaye occidentale, dans la province de Namur, en Belgique. Administrativement il fait aujourd’hui partie de la commune de Sombreffe située en Région wallonne. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
A l’ouest du village, et le séparant du hameau de Tongrinelle (ou Tongrenelle) coule la Ligne, une rivière qui est affluent de l’Orneau (et sous-affluent de la Sambre). Très proches du village de Ligny où eut lieu la bataille du , dernière victoire de Napoléon avant la défaite de Waterloo () Tongrinne et Tongrenelle sont souvent mentionnés dans les livres d’histoire de cette époque…
le nom de la localité est attesté sous les formes en 966 - 1125, Tongrinas; en 1209, 13, 61, 63, Tongrines; en 1251, ecclesia de Tongrinis; en 1274, Thungrines; en 1286 - 1289, Thongrines[1].
« Il y a quatre siècles, en 1541, dans son De Tungris et Eburonibus, le liégeois Hubert Thomas vantait l'étendue de l'empire des Tongres en invoquant les noms de Tungrina près de Namur, et de cinq Tungerlo : chez les Aduatiques, en Toxandrie, au comté de Looz, près de Blasiacum (lisez Blariacum = Blerick) et près de Grave. »[1]
« Les avis sont donc bien partagés, on le voit, sur l'explication à donner des différents noms groupés dans notre liste »[1]
Une très ancienne mention de Tongrinne se trouve dans un document latin datant de 966.
Tongrinne est l'une des plus vieilles paroisses de Belgique, elle avait le rang d'église majeure’ ou ‘entière’, titre caractérisant les églises paroissiales de fondation primitive sous l'Ancien Régime. Cette paroisse s'étendait à l'origine au village de Tongrinne, avec Tongrinelle et Ligny. Sa cure était au XVIe siècle, évaluée à soixante muids de grain. L'entretien de l'église était à la charge des paroissiens, car en temps de guerre, elle servait de fort et de refuge aux habitants.
« Blücher, arrivé la veille en toute hâte de Namur et installé à Sombreffe, presse l'arrivée de ses IIe et IIIe corps et les dispose avec celui de Zieten sur une ligne générale Wagnelée-La Haye-St Amand- Tongrinne. À droite, face au Sud, le 1er Corps, étagé derrière le Grand-Ry et la Ligne tient Wagnelée-La Haye-St Amand, ce dernier village légèrement au-delà du ruisseau, et l'agglomération de Ligny. À sa gauche le IIIe corps, général Thielman, occupe la région Sombreffe- Tongrinne-Boignée-Balâtre[2]. »
— Général Major Honoraire H. J. Couvreur, La bataille de Ligny.
Le général Johann von Thielmann a installé une partie de ses troupes à Tongrinne.