Son implantation sur le haut d'une colline, au nom évocateur de Beau Soleil[2], lui vaut son appellation de « Village dans le ciel »[3],[4]. Le village s’est construit sur le passage des eaux de source[5] qui alimentent huit fontaines et un moulin à huile toujours en activité ; la source principale s’appelle le Saint-Rosaire[6]. Du village, on voit le moyen Var jusqu'à la montagne Sainte-Victoire.
la zone 0 correspond à un risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de 61 communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
la zone Ia correspond à un risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
la zone Ib correspond à un risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne vingt et une communes du nord du département.
Dans le Var, 82 communes sont classées en risque négligeable (zone 0), 50 en zone de sismicité très faible mais au risque non négligeable (Ia) et 21 en zone de sismicité faible (Ib).
Tourtour est classée en zone de sismicité modérée (niveau 3)[8],[9].
Tourtour est alimentée par la source[10] de la chapelle du Saint-Rosaire située au nord/nord-est du village à environ 700 mètres d’altitude, et qui alimente le village en eau, maisons, moulins, fontaines. Son débit varie entre 2 000 et 8 000 m3 par jour[11]. Elle est captée en sous-sol grâce à une voûte datant de 1779[12].
Le vieux lavoir[13] du village, construit en 1778 est remarquable et son eau est toujours fraîche aussi bien l’été que l’hiver puisqu’il n’y a que 3° de différence entre ces saisons.
Les 8 fontaines[14] qui coulent dans le cœur du village ont un attrait incontestable auprès des photographes ou des peintres :
fontaine de la place des Ormeaux, en marbre de Candelon (Brignoles) marbre rose traversé de veines violette, refaite en 1853 puis en 2006,
fontaine de la Trinité,
fontaine rue Grande de 1912,
fontaine moussus, ou pétrifiante
Intra muros :
fontaine de l'hôpital (1849 ou placette),
fontaine de la Placette 1850 Paul S. Maire,
fontaine du vieux château (1851),
fontaine de la rue des caves.
À quelque deux kilomètres à l’est du village naît la Florieye au lieu-dit Fonfiguière. Elle prend sa source à Saint-Pierre de Tourtour, Saint-Pierre et Fonfiguière. Cette rivière passe sous un pont médiéval près des ruines de l’abbaye de Florièye sur la commune de Tourtour et conflue vers l’Argens 26 km plus loin sous le domaine de Saint-Martin de taradeau.
Deux kilomètres au nord-ouest de Tourtour jaillit la source des Moulières[15] dans un cadre naturel près d’une bastide en ruine. Cette source qui ne tarit pas même en été rejoint Villecroze par la combe d’Aillaud.
Enfin, au sud-est de la commune de Tourtour on rencontre différents ruisselets comme ceux des vallons des Buerges, celui du vallon de la Rouvière qui se poursuit dans le ruisseau de Thuéry, ainsi que ceux du vallon de Bessoune et du vallon des Treilles qui donnent le vallon des Mandins[16].
Autres cours d'eau sur la commune ou à son aval[17] :
Vollons de l'Hôpital, de Font Lachade, de Lapié.
Le projet d'extension des carrières aux lieux-dits « La Baume » et « Le Ginestet » a soulevé à nouveau de nombreuses questions liées au réseau hydrographique (on parle de 50 sources karstiques[18]. L'eau provient du Lachens (le toit du Var) ou des montagnes du Verdon selon les sources[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aups », sur la commune d'Aups à 8 km à vol d'oiseau[22], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 784,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,4 °C, atteinte le [Note 1],[23],[24].
Tourtour se trouve au carrefour de deux routes départementales : la D 51 qui relie Salernes à Châteaudouble et la D 77 qui va d'Aups à la commune de Flayosc. Deux ronds-points se trouvent de part et d'autre du village. Le rond-point de Sainte-Anne est à l'est et le rond-point d'Aups se trouve à l'ouest.
Le centre du village à voie unique est réglementé par des feux tricolores. Il est fermé à la circulation automobile en été. Le contournement de Tourtour se fait par le nord en empruntant la route d'Ampus, le chemin du Saint-Rosaire et le chemin de la Barrière.
Deux arrêts de bus se trouvent sur la commune de Tourtour, l'un au niveau du rond-point de Sainte-Anne et l'autre au hameau du domaine Saint-Pierre de Tourtour.
Deux lignes d’autobus ne fonctionnent qu’en période scolaire, la no 2121 relie Saint-Pierre de Tourtour et Tourtour à Aups et la no 1225 relie Tourtour à Lorgues.
Les habitants de Tourtour ont la possibilité d'utiliser le « service de Transport à la demande », du réseau régional Zou ! (ex-Varlib)[29].
La municipalité de Tourtour organise par ailleurs un service de navette à la demande pour Draguignan le mardi : départ à 9 h et retour à 12 h[30].
Au , Tourtour est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32].
Elle est située hors unité urbaine[33] et hors attraction des villes[34],[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (41,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), cultures permanentes (0,3 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le projet de plan local d'urbanisme identifie les enveloppes constructibles conformément à la Loi Montagne en continuité des groupes de constructions existants :
La commune comporte trois hameaux importants : celui des Mandins, celui constitué par le domaine des Treilles et le domaine de Saint-Pierre de Tourtour[37],[38].
Le plus important, le hameau dit domaine Saint Pierre de Tourtour[39], est un ensemble résidentiel, à cheval sur les communes de Tourtour et d'Ampus, intégré dans un site forestier avec un lac artificiel avec plan d'eau d'une superficie de près de deux hectares, trois petits étangs, une piscine, des courts de tennis… Créé par Adrien Beaumont à partir de 1963, inventeur des Issambres, le domaine Saint-Pierre est situé sur les territoires des communes de Tourtour, au sud, et d'Ampus, au nord, en bordure, de part et d'autre, dans sa partie nord, du chemin départemental no 51 à 3,5 km à l'est de Tourtour et à 3,5 km à l'ouest d'Ampus. Sa superficie d'ensemble est d'environ 136 hectares, dont 92 hectares38 ares et un centiare sur la commune de Tourtour et 43 hectares61 ares et 99 centiares sur Ampus.
La Loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Loi ALUR) du avait en effet organisé la disparition programmée des POS[48], qui, s'ils n'étaient pas été transformés en PLU, devenaient caducs à compter du [49]. Dans un tel cas, le règlement national d'urbanisme (RNU) s'appliquait alors[50], mais règlement du POS continuait néanmoins d'être appliqué si une procédure d'adoption de PLU ou de PLUI était en cours.
Le schéma départemental des carrières n'est par contre pas opposable aux documents d'urbanisme, notamment aux plans d'occupation des sols[51].
Le conseil municipal du a approuvé le « Bilan de la concertation » concernant le plan local d'urbanisme et l'« Arrêt du Projet de plan local d'urbanisme »[52],[53],[54].
Par délibération du 25 novembre 2021 le Conseil municipal a décidé d'engager une mise à jour et des modifications du plan local d'urbanisme, approuvé le 22 mars 2019, afin notamment de prendre en compte de nouvelles dispositions réglementaires issues de :
En application de l'article L151-19 du Code de l'Urbanisme[55], le plan local d'urbanisme prévoit des prescriptions spéciales pour « identifier et localiser les éléments de paysage et identifier, localiser et délimiter les quartiers, îlots, immeubles bâtis ou non bâtis, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à conserver, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou architectural et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur préservation, leur conservation ou leur restauration ». La liste des sites ou éléments du patrimoine reconnus par la commune sont les suivants[56] :
Conservation et mise en valeur (Site ou élément patrimonial / Quartier ou Lieu-dit)
Patrimoine religieux
Les aqueducs, canaux, fontaines, lavoirs,...
Le patrimoine rural
Les autres éléments patrimoniaux, archéologiques et touristiques
Renouvellement d'autorisation d'exploiter une carrière et des installations de traitement de matériaux au lieu-dit « Le Grand Défens » :
À l'occasion de l'enquête publique qui s'est déroulée du au [58], concernant l'exploitation de la carrière du Défens, des craintes s'étaient manifestées devant le manque de clarté et l'absence de prise de position de la municipalité sur ce dossier[59],[60]. Et l'étude, diligentée pour évaluer les éventuels impacts du surcreusement supplémentaire pouvant mettre en péril la nappe phréatique, n'a pas levé les inquiétudes[61].
Le schéma départemental des carrières n'était par contre pas opposable aux documents d'urbanisme, notamment aux plans d'occupation des sols[62].
Faute de plan local d'urbanisme, la demande de renouvellement d'autorisation de carrière pour la poursuite de l'autorisation d’exploitation de la carrière sur les 20 années à venir a été traitée dans le cadre des règles d'urbanisme du Plan d'occupation des sols (POS), mais « sans extension du périmètre autorisé »[63],[64].
Les carrières aux lieux-dits « la Baume » et « Le Ginestet »[65] :
Coordonnées de la carrière du Ginestet et de son forage de captage[66],[67].
La carrière du Ginestet : X = 43,60424°; Y = 06,28153°; Z = 660 (sommet)[68].
Le forage de la carrière du Ginestet : X = 43,60317°; Y = 06,28180°; Z = 649 (tête du forage et 489 NGF (160 m fond de trou)[69].
Cette fois une nouvelle interrogation est formulée sur l'utilité d'une nouvelle carrière à Tourtour alors que les besoins locaux sont largement satisfaits par les exploitations de granulats situées à moins de 30 km de la commune[70].
En 2017, la procédure d'instruction du projet de plan local d'urbanisme n'étant pas menée à son terme, et en raison de la caducité du Plan d'occupation des sols, l'enquête publique sur la création et l'extension d'une carrière de matériaux aux lieux-dits« la Baume et « le Ginestet » s'est déroulée... dans le cadre du règlement national d'urbanisme[71].
Alors que, selon le projet d'aménagement et de développement durables du projet de PLU « la commune étudie et s'interroge sur la possibilité de l'extension de la carrière du Pilabre, sur des terrains communaux »..., le PADD présenté au public indique que les études environnementales n'étant pas abouties, les terrains étudiés ne sont pas identifiés au PLU[72].
L'enquête publique a été engagée en exécution de l'arrêté préfectoral en date du sur la période du au (inclus) pour la réalisation d'une carrière de matériaux[73],[74]. Mais l'avis du maire, du fait que l'instruction s'effectuait dans le cadre du Règlement national d'urbanisme, à défaut de PLU, ne portait que sur la « proposition de remise en état et d'usage du site après son exploitation »... dans 30 ans, mais pas sur l'opportunité de cette exploitation[75].
Quelques extraits du rapport d'enquête et conclusions du de Christian Raviart commissaire enquêteur commissaire enquêteur, à la suite de l'enquête publique au lieu-dit « La Baume - le Ginestet » :
Le conseil municipal d’Aups (CM) (2 228 habitants) a rendu un avis défavorable sauf en cas de réduction des ¾ du volume d’extraction autorisé (50 000 tonnes /200 000).
Le CM de Vérignon (10 habitants) a rendu un avis favorable.
Les CM de Tourtour (581 habitants) et de Villecroze (1 463 habitants) n’ont quant à eux pas rendu d’avis.
Conclusion partielle : Au total, il apparaît donc bien que la carrière de « La Baume – Le Ginestet », facteur modeste mais réel de développement économique local, concourt, en dépit de l’inadaptation avérée du réseau routier, au maintien de l’équilibre entre des ressources idéalement placées au cœur du Centre Var, et un besoin local avéré, voire en extension, de matériaux calcaires.
Circulation routière Si la répartition des camions s’opère apparemment de manière plutôt équilibrée sur les quatre itinéraires possibles à partir de la carrière, il n’en demeure pas moins que le risque objectif d’accident est bien réel d’autant que le réseau routier, touristique s’il en est, semble peu adapté à une circulation de type « industriel ».
En conséquence, l’avis rendu est le suivant : FAVORABLE, avec la RESERVE suivante :
Limiter l’autorisation d’exploiter à 150 000 tonnes par an pour les deux carrières de la SARL Giraud & Fils, soit pour la carrière de « La Baume – Le Ginestet » : 100 000 tonnes jusqu’à la fermeture de celle du « Grand Défens », puis 150 000 tonnes pour le reste de la durée de l’autorisation délivrée.
Recommandations :
1- Limiter la durée de l’autorisation à 20 ans.
2- Étudier la mise en place d’un dispositif de circulation des poids lourds plus sécurisé (aménagement des routes et de bas-côtés, sens de circulation, limitations éventuelles de tonnage et de vitesse, restrictions horaires et journalières de traversée des villages, voies de contournement, etc.).
La décision finale prise par le Préfet du Var[76],[77] est, en application de l'arrêté du , favorable[78] et autorise l'entreprise à exploiter jusqu'à 200 000 tonnes/an pour une durée de 30 ans (à proximité de la carrière Pilabre d'Aups).
Le préfet a donné satisfaction à la demande du pétitionnaire, mais n'a pas cru devoir prendre en compte l'essentiel des remarques faites lors de l'enquête publique, ni des conclusions du commissaire enquêteur.
Or le plan local d'urbanisme ayant été interrompu durant un mandat municipal n'est, lui, pas encore approuvé fin , alors que le "Dossier de PLU" avait été arrêté par le Conseil municipal du [79]. La décision sur la demande d'autorisation a, de ce fait, été réalisée sous l'égide du règlement national d'urbanisme.
Mais, à l'issue de son élargissement à 16 communes, dont 15 situées en zone montagne (sauf Villecroze), et de l'abandon du projet de 2012, la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon a décidé d'engager la procédure d'élaboration d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT) des Lacs et Gorges du Verdon[82] qui définira des projets communs à l'échelle d'un territoire prenant en compte les bassins de vie.
À la suite de l'officialisation du périmètre du SCoT par le préfet du Var[83], la première phase sera d’établir un diagnostic territorial[84],[85].
La mise en œuvre d'un SCOT s'imposera préalablement à la création de zones touristiques nouvelles, mais pas pour l'agrandissement limité des structures d'accueil hôtelières existantes ni pour le changement de destination pour donner une vocation touristique aux bâtiments agricoles qui ne sont plus utilisés, sous réserve que les sites soient identifiés au PLU.
Le conseil municipal du a décidé de mettre en œuvre une procédure de recherches de cofinancements pour la réalisation d'un équipement par extension d'un bâtiment existant, portant sur une emprise au sol de 346 m2 avec une salle polyvalente, de rez-de-chaussée, de 275 m2.
La nature de l'activité principale de cet établissement recevant du public concerne une salle de réunion sans spectacle et salle polyvalente de Type L (Salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple), avec activités secondaires de Type T (Salles d'exposition à vocation commerciale)[86].
Concernant la production d'énergie renouvelable, la commune de Tourtour a toujours manifesté son opposition à l'installation de parc éolien, en affirmant sa préférence[87] à la réalisation de ferme photovoltaïque. C'est la raison pour laquelle le conseil municipal de Tourtour n'a pas cru devoir soutenir le projet de parc éolien, engagé à titre expérimental puis finalement abandonné sur la commune d'Aups (commune membre du parc naturel régional du Verdon) en raison de l'impact négatif qu'il occasionnerait dans le paysage surplombant les gorges du Verdon. Ce projet n'a pas non plus recueilli l'approbation des autres membres de la communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon[88],[89],[90],[91]. La question de la compatibilité d'un tel projet éolien avec son « environnement » réglementaire s'était déjà posée à l'occasion de l'instruction du dossier d'exploitation de la carrière de matériaux, le préfet estimant que « La commune de Tourtour était située en zone favorable pour l’implantation d’éoliennes » Rapport du commissaire enquêteur à l'issue de l'enquête publique réalisée du au : Compatibilité du projet avec son « environnement » réglementaire. "Enfin, les orientations du SDC 83, qui constitue un instrument d’aide à la décision du préfet lorsque celui-ci autorise les exploitations de carrière en application de la législation des installations classées, sont considérées comme respectées, tout comme celles de plan départemental d’élimination des déchets inertes du BTP et du schéma régional éolien"[92].
Lors de la réunion publique du , le bureau d'études BEGEAT a présenté les propositions de plan local d'urbanisme pour la commune pour les 20 ans à venir. On relève que « le PLU n'autorise pas l'implantation de fermes photovoltaïques ou de parcs éoliens, mais propose une production d'énergie renouvelable dans les deux carrières existantes pour la reconversion des carrières en fin d'exploitation de celles-ci ».
La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon exerce désormais la collecte, le traitement et la valorisation des déchets ménagers et assimilés. Dans ce cadre, la communauté de Communes se substituera de plein droit aux communes membres du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM du Haut Var). - Gestion du PIDAF[93]. La communauté L.G.V aura également en charge l’instruction des dossiers de réalisation et contrôle de l’assainissement autonome avec le SPANC (Service public d'assainissement non collectif).
L'assainissement du village historique
La gestion du service de l'eau potable du village historique est assurée directement par la collectivité (« régie », plutôt appelée gestion directe)[94].
La régie de l’eau et de l’assainissement de Tourtour[95] de Tourtour (R.E.A.T.) est dotée de l’autonomie financière[96]. Les budgets de fonctionnement et d’investissement pour les services correspondants sont donc distincts de celui de la commune et les réunions de cette assemblée sont des conseils d'administration non publics[97],[98],[99],[100].
Le réseau d'assainissement du village historique de Tourtour est raccordé à la station d'assainissement de Salernes[101],[102].
L'assainissement du domaine Saint-Pierre de Tourtour.
Il s'agit d'une zone naturelle classée IINA au plan d'occupation des sols, constituée par le Domaine Saint Pierre de Tourtour qui a connu une urbanisation dans la proportion des 3/4 environ du programme initialement prévu dans les années 1960 à 1980 sous forme d'un ensemble résidentiel en copropriété.
Les eaux et matières usées des villas sont obligatoirement reçues et traitées dans des fosses septiques où stations conformes à la réglementation en vigueur[103]. Les effluents de ces fosses ainsi que les eaux ménagères (après dégraissage et décantation) sont évacués dans des drains réglementaires. Les eaux pluviales sont acheminées dans les fossés en bordure des voies. Cette eau de pluie contribue, avec la source, à alimenter le lac et les étangs.
Quelques lots ont également un « système d'assainissement autonome regroupé » (44 lots) ou « collectifs de proximité » (six lots sur la commune de Tourtour et huit lots sur la commune d'Ampus)[104].
Le conseil communautaire a créé des déchèteries intercommunales, visant à desservir les communes d'Artignosc-sur-Verdon, Baudinard-sur-Verdon, Bauduen, Régusse[105],[106].
Issu du mot celtique Tur qui désigne un point culminant. Tourtour est situé sur deux sommets : l’église Saint-Denis à l’est et le vieux château médiéval à l'ouest, ce qui a donné Tör Tör, devenu Tourtour.
Cité au IVe siècle ; Pontus Tortori ; Tortor au XIIe siècle.
D'après certains auteurs, le nom du village viendrait des tortures que les Romains infligeaient aux criminels.
La présence du Néolithique (autrement appelé "âge de la pierre polie") est attestée à Tourtour par les nombreux vestiges découverts à Arquinaud (poteries, fonds de cabanes, outils)[108].
À l'âge du fer, cinq oppidums et un poste de vigie occupaient la vallée de Florièyes (site de Calamantran).
Un site de l'âge du bronze a été découvert à Saint-Pierre de Tourtour.
Non loin de la Via Julia Augusta - branchement de la voie Aurélienne allant de Forum Julii (Fréjus) à Forum Reii (Riez) - les Romains construisirent de nombreux établissements de plaine au quartier Saint-Pierre, à l'Evoue, aux Treilles, au Colombier. Leur présence est attestée jusqu'au Ve siècle apr. J.-C., époque des invasions barbares[109].
La seigneurie passe ensuite aux Puget avant d'être partagée au XVIIe siècle entre cinq co-seigneurs dont les de La Tour, les Castellane, les Raphaelis, les Berlier et les Fabry[111].
En 1638, Anne d'Autriche, se rendant en pèlerinage d'action de grâce à Cotignac, s'arrête à Tourtour. À cette occasion, deux ormeaux sont plantés sur la place du village. Ces deux arbres y resteront jusqu'à la fin du XXe siècle.
À la suite du coup d’État du président Louis-Napoléon Bonaparte, le , la répression de l’insurrection varoise le , à Tourtour et Aups, a été terrible. Comme le rappelle René Merle, les femmes qui s'étaient mobilisées n’ont pas été épargnées[112].
« Les pouvoirs locaux installés par Vichy ont de plus en plus de mal à fonctionner normalement. L'administration préfectorale ne peut que faire pression en refusant les défections et en insistant pour que chacun reste à son poste. Dans les petits villages comme Tourtour et La Motte, la réquisition du secrétaire de mairie ou celle d'un retraité de l'État permet de résoudre le problème »[113].
Annette Barbut, originaire de Tourtour dans le Var, a été déportée le à Auschwitz[114]. À la suite de la réunion du conseil municipal du , une plaque commémorative a été apposée le à la mémoire des déportés. Annette Barbu, qui avait 94 ans à l'occasion de la présentation de cette plaque a fait un exposé à l'école de Tourtour sur cette question.
Tourtour est aussi une ville où se sont installés de nombreux artistes[116],[117], dont Bernard Buffet, peintre français né le à Paris. Il s'est donné la mort le dans ce petit village qui présente deux sculptures de l’artiste représentant un scarabée et un papillon[118].
En 2010, le conseil général du Var a offert un panneau en hommage aux citoyens pour que chaque ville ou village puisse se souvenir de cet épisode historique et rende un hommage citoyen à ces notables oubliés nommés en 1944 au Comité Clandestin de Libération et chargés de gérer les affaires communales après la dissolution des conseils municipaux sous Pétain. (À noter qu'onze années après (en 2021), aucun hommage ni aucune cérémonie n'ont été organisés pour célébrer ce sujet historique du village !)[119],[120],[121]...
En 2017, la mairie annonce qu'une école primaire va porter le nom de Nelly Ovadia, une enfant juive morte en déportation[122].
1er maire depuis la révolution. La première élection s’est faite le 21 février 1790[128] et le président de l’assemblée a été le curé Joseph Taxil[129].
Après avoir vainement espéré son rattachement à la communauté d'agglomération dracénoise (CAD), la commune de Tourtour a contribué à la constitution d'une communauté de communes du Haut-Var[139] « Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV) ».
Son président en exercice est Rolland Balbis (maire de Villecroze)[144]. Ont été élus vice-présidents[145] :
Mme Raymonde Carletti (maire de La Martre) 1er vice président : Administration Générale et Finances ;
M. Antoine Faure (maire d'Aups) 2e vice président : Aménagement du Territoire (SCOT) et transition ;
M. Charles-Antoine Mordelet 3e vice président (maire d'Aiguines) : Tourisme et Itinérance ;
M. Fabien Brieugne 4e vice président (maire de Tourtour) : Agriculture, Fibre et numérique, Développement éco ;
M. Pierre Constant 5e vice président (commune de Villecroze)[146] ;
M. Serge Constans 6e vice président (Maire d'Artignosc-sur-Verdon).
La Communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 Communes membres.
Un projet de périmètre de schéma de cohérence territoriale (SCOT) Var Ouest concernant Sillans, Salernes, Villecroze, Tourtour, Aups, Moissac, Régusse, Artignosc, Bauduen[147] avait été envisagé mais n'a pas eu de suite, du fait du rattachement à la CAD de Saint-Antonin-du-Var ; Salernes; Sillans-la-Cascade. Mais un nouveau projet est en cours de réflexion concernant le Verdon Var Ouest[148].
Le champ d'intervention de la communauté des 16 communes, essentiellement rurales, est structuré par trois catégories de compétences[149]. En application de l’article L.5214-16 du CGCT, la communauté de communes exercera de plein droit en lieu et place des Communes membres, les compétences suivantes :
Aménagement de l’espace communautaire
Élaboration, approbation, suivi et révision d’un SCOT et schémas de secteur garantissant le développement harmonieux de chaque commune.
Les zones d’aménagement concerté nouvelles sont d’intérêt communautaire.
Constitution de réserves foncières à des fins d’aménagement d’intérêt communautaire.
Études de marché afin d’assurer des prestations d’intérêt communautaire.
Action de développement économique intéressant l’ensemble de la communauté
Aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique nouvelles sont d’intérêt communautaire.
Actions de développement économique d’intérêt communautaire.
En matière de Tourisme : L’accueil et l’information ainsi que les aménagements et équipements restent de la compétence des communes ; La promotion, les aides à la commercialisation, l’animation, les statistiques et études deviennent de la compétence communautaire.
Aménagement numérique du territoire : La création et la gestion d’infrastructures en vue de l’établissement d’un réseau de communications électroniques et toutes les opérations nécessaires pour y parvenir ; L’exploitation de ce réseau et toutes les formes d’actions tendant à y parvenir ; La fourniture de services de communications électroniques aux utilisateurs finaux en cas d’insuffisance de l’initiative privée.
Elle exercera dans les mêmes conditions des compétences optionnelles relevant d’au moins un des groupes suivants
Construction ou aménagement et entretien des équipements sportifs d’intérêt communautaire. Le gymnase d’AUPS actuellement géré par un SIVU est déclaré d’intérêt communautaire.
Protection et mise en valeur de l’environnement
Collecte, traitement et valorisation des déchets ménagers et assimilés. Dans ce cadre la Communauté de Communes se substituera de plein droit aux communes membres du SIVOM du Haut Var. - Gestion du PIDAF[93].
Instruction des dossiers de réalisation et contrôle de l’assainissement autonome avec le SPANC (Service public d’Assainissement Non Collectif)[150].
Action sociale d’intérêt communautaire
Création, aménagement et gestion des crèches et d’un relais d’assistance maternelle.
Création aménagement et gestion d’une maison médicale.
Actions en faveur de l’emploi et de l’insertion en partenariat avec la Mission Locale et la plateforme de formation.
En matière de culture la communauté assure l’harmonisation du calendrier et la promotion des manifestations proposées par les communes.
Les habitants sont appelés les Tourtourains et Tourtouraines.
Historiquement, Tourtour comptait 860 habitants en 1305, et 689 habitants selon le recensement du [158].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[159]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[160].
En 2021, la commune comptait 585 habitants[Note 2], en évolution de −0,34 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Professionnels de santé : médecin à Tourtour[166] et à Ampus[167].
Maison de Santé Pluriprofessionnelle à Aups (distante de 11 km)[168], intégrant des paramédicaux (Médecine générale, Médecine spécialisée, Paramédical, Soins infimiers) et un lieu ressource "Social et solidaire".
Cabinet d'ostéopathie, de psychologie clinicienne et de thérapie sexofonctionnelle[169]...
Kinésithérapeute à Draguignan, Flayosc, Aups...
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 21 km[170],[171]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[172] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Autres établissements hospitaliers à Brignoles, Toulon[173].
Au fil des siècles, les troupeaux ont toujours été nombreux à Tourtour. Constitués essentiellement de brebis et de quelques chèvres qui paissent dans les prairies naturelles ou dans les sous-bois herbeux où ils profitent de l’ombre en été. Ils créent leurs drailles, chemins qu’ils empruntent régulièrement. Les chiens les accompagnent et les surveillent.
Aujourd’hui, les troupeaux en transhumance sont rares mais autrefois c’était une véritable institution et les bêtes étaient comptées au « contadou » dans une rue très étroite du village. Il s'agit d'un goulet étroit ne laissant passer que deux moutons à la fois, ce qui permettait aux bergers de compter les bêtes deux à deux (countadou) depuis latourelle avec ses 3 petites fenêtres.
Plus récemment, l’élevage de chevaux s’intensifie à Tourtour. Ce n’est ni pour la boucherie ni pour le trait dans les travaux des champs mais pour les diverses pratiques hippiques.
L’implantation des champs d’oliviers sur la commune de Tourtour atteint sa limite géographique. En effet, en Provence, la culture de l’olive ne dépasse guère les 600 m d’altitude. Les fortes gelées sont les ennemies des oliviers qui malgré le gel (comme en 1956) repoussent de la souche de l’arbre.
Il existe plus de 100 variétés[176] d’olives en Provence[177] parmi lesquelles on peut citer la Négrette, le Vermillon, Le Ribiés, le Cadet Roux ou la Picholine ou encore la Bouteillan.
La cueillette peut débuter dès le début décembre et s’étaler sur deux mois.
À Tourtour, les olives sont broyées avec leurs noyaux entre deux meules de façon traditionnelle dans l’ancien moulin communal alimenté par l’eau de la source St Rosaire qui actionne la roue à aubes. La pâte obtenue est pressurée artisanalement dans ce moulin qui tire sa fierté de ses pratiques ancestrales puisque pratiquement rien n’a changé dans ce lieu depuis la réception des derniers travaux en date du . Après décantation, le rendement peut varier selon les années avec une moyenne de 5 à 6 kg d’olives pour 1 litre d’huile.
Depuis la fin du XXe siècle la « roustide » (terme remplaçant également le terme Castagnade pour le ramassage des chataignes) clôt la campagne oléicole. Les Tourtourains se réunissent au moulin communal pour déguster la nouvelle huile dans la convivialité.
Tourtour possède une fleur dans le cercle des villages fleuris. Le label « villes et villages fleuris », autrefois nommé concours, a été créé en 1959 en France pour promouvoir le fleurissement, le cadre de vie et les espaces verts.
Le Guide vert Michelin a offert au "Village dans le ciel" sa première étoile,
Tourtour s'est classé 13e parmi les villages préférés des français en 2015 dans l'émission diffusée au printemps 2015 sur France 2[182],
Les voyageurs ont attribué au village un Certificat d'Excellence Tripadvisor pour l'année 2015[183].
La visite culturelle organisée par le Bureau d'information touristique de la Communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon[184] vous fera découvrir le patrimoine architectural, mobilier, pittoresque et naturel de Tourtour. On pourra aussi apprécier les nombreuses fêtes et manifestations diverses tout au long de l’année : Fête de l’œuf, du village, de la Musique, les Expositions au Moulin à huile, le Marché potier des Métiers d'Art du Var, la Brocante, Festival CourtsCourts, Journées du Patrimoine en septembre, Marché de Noël…
*Les activités de Tourtour sont surtout axées sur le tourisme (hôtellerie, restauration, gîtes). La production d'huile d'olive y perdure. Le moulin à huile a été rénové en 1934 puis de nouveau en 1949. Après son abandon par la coopérative oléicole locale, il est devenu moulin communal, mais a conservé tout son matériel : roue hydraulique, cuve du broyeur. Le moulin, mû par une roue hydraulique, est l'un des derniers du genre en Provence. La salle du moulin est utilisée, entre juin et septembre, en tant que galerie d'exposition d'art.
Le vieux village[185] : vestiges médiévaux, XIIe siècle au-delà duquel le village s'est développé, au XVIIe siècle, autour d'une place se terminant par un jardin en terrasses ; passages voûtés ; vieilles maisons provençales ; tour de l'Horloge ; moulin à huile du XVIIe siècle ; place du village plantée de deux ormeaux (1638) dits de Sully disparus en 1990 et remplacés par deux oliviers centenaires importés du nord de l'Italie.
de 3 hôtels (La Bastide de Tourtour a obtenu en 2023 le label "Clef Verte", premier label environnemental international pour l'hébergement touristique et la restauration[191] ; La Petite Auberge[192] ; Le Mas des collines[193],
de 11 restaurants : La Farigoulette ; La Table[194],[195] ; La Mimounia ; L'Alechou ; Le Relais de St-Denis ; La Place[196]...
de deux traiteurs : Tartines d'ici ; La Mimounia).
Tourtour bénéficie d'un important réseau associatif qui lui permet d'offrir de nombreuses animations et festivités de qualité. En effet, on compte plus de trente associations actives à Tourtour dans les domaines de la culture, des sports, des loisirs, du cadre de vie, dans les actions à caractère social et de santé[200] :
Le centre aéré fonctionne les mercredis et samedis toute l'année y compris durant les vacances scolaires grâce à l'association "Les Diablotins"[201] ;
La Fête de l'œuf[202], durant le week-end de Pâques ;
Festival « CourtsCourts », courts métrages, fin juillet[203] ;
Chaque année, l'association "la Boule Tourtouraine"[204] organise une quinzaine de concours de boules (pétanque et jeu provençal) pour sauvegarder cette activité traditionnelle du patrimoine provençal.
Piano dans le ciel[205], début août. Très attaché à Tourtour, Luc Baiwir a réalisé un court métrage sur le village qui est en ligne sur Youtube[206]/. Ce festival existe depuis 2008 ;
La restauration du patrimoine, à laquelle se consacre l'association Saint- Denis de Tourtour[208],[209].
2019 correspond au cinquantième anniversaire du tournage du téléfilm Le Chien qui a vu Dieu, d'après Dino Buzzati, réalisé par Paul Paviot[210]. Comme le rappelle également l'article consacré à Paul Paviot dans Wikipédia, le scénariste et réalisateur français s'est aussi consacré à des "fictions adaptées d'œuvres littéraires, notamment Le chien qui a vu Dieu d'après Dino Buzzati avec Jean Bouise, Isabelle Sadoyan, Paul Frankeur, Olivier Hussenot, Danielle Dubreuil et Henri Virlogeux, qui reçoit un remarquable accueil critique et public, et se voit récompensé du Prix de la meilleure adaptation télévisée au Festival de Prague en 1970".
En 2019 également :
le "Festival Musiques & Patrimoine en Pays Varois"[211], au théâtre de verdure, les 17 et [212].
une soirée de gala le , théâtre du lac de Saint Pierre de Tourtour, avec l'ensemble Denis Gautier Big Band[213].
Ce jumelage, fondé par Jean Lainé dès son premier mandat de maire[214], a pris effet le . L'objet de ce comité est de « mettre en œuvre les activités de jumelage de la commune de Tourtour avec celle de Portaria, située en Grèce continentale, région du Pélion (établissement de relations entre les habitants des deux communes dans tous les domaines : scolaire, sportif, culturel, etc.) »[215],[216].
L’église Saint-Denis[229],[230],[231],[232]. L’église romane Saint-Domnin, dite Saint-Denis de Tourtour[233] a d’original sa position dans le village. Isolée auprès du cimetière sur un site perché, elle n'est pas intégrée au tissu urbain. Elle remplace une première église mentionnée dès le Moyen Âge ; la date de sa construction n’est pas établie. Des pégaus (petits pichets du XIe au XIIIe siècle) ont été retrouvés dans des sépultures fouillées à proximité permettant de dater la première église. Elle a été restaurée en 1874 et 1932[234].
la chapelle de la Sainte-Trinité, construite en 1670 grâce à une donation de l'abbé Serres, que compléta la communauté de Tourtour, avait été confiée à l'origine à la Confrérie de pénitents blancs. Sous le pavement se trouvent d'ailleurs plusieurs des membres de la confrérie ainsi que des seigneurs de Tourtour[245]. Vendue comme bien à la révolution, elle a été rendue au culte en 1806[246]. Un tableau, Le Couronnement de la Vierge, de 1709, surmonte l'autel.
L'oratoire de Tourtour, « Sainte Anne » réalisé en hommage à la chapelle Sainte-Anne détruite lors des aménagements de l’entrée du village[247].
L'ancien château de Raphélis : XVIe siècle qui abrite aujourd'hui la Poste et la mairie. L'école communale y était également installée jusque dans les années 1970[251].
Le Château Vieux : vestiges et remparts.
Le vieux château : galerie d'art actuellement fermée.
Le château (bastide) de la Baume[252] : au nord-est du village, avec chapelle et pigeonnier et une cascade. C'est la dernière demeure de Bernard Buffet et sa femme Annabel.
La Tour de Grimaud (dite aussi -à tort- Tour Grimaldi), située à 800 m sur la route d'Aups. On parle aussi de la Tour Sarrazine, mais la construction étant du XIIe siècle, les sarrazins (chassés en 963) ne pouvaient l'avoir construite à cette époque là[255],[256]. Elle est construite en 1129 et commémore le souvenir de la victoire de la bataille de Tourtour et de Gibelin de Grimaldi qui reçut de Guillaume Ier de Provence la baronnie de Grimaud en récompense de ses exploits contre les Sarrasins vers l’an 975[257].
Le pont dit romain : enjambant la Florieye de son arche unique, ce pont en réalité médiéval est une trace de la via Julia Augusta sur la route de Saint-Pierre de Tourtour.
Le site archéologique d'Arquinaud. Comme nous l'indiquions ci-avant, selon le service régional de l'inventaire, l'abbaye de Florièyes aurait peut-être été fondée sur le territoire d'Arquinaut[227],[258].
Le moulin à huile[261],[262],[263],[264] possède une presse et trois chapelles (sans presses). C’est probablement la dernière presse à bras de la région. En période de production, à l'automne, 5 000 litres d'huile sortent de ses cuves, et démontrent l'importance encore vivace de la tradition oléicole dans la région.
Le domaine des Treilles[280] (chemin des Treilles), créé par Anne Gruner Schlumberger[281],[282] a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du . Ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire : la totalité de l'ensemble bâti et paysager correspondant à la zone agricole (1 NC) du plan d'occupation des sols des communes de Tourtour et Flayosc, y compris trois œuvres de Yassilakis Takis intitulées Onze symboles agricoles, ensemble de quatorze sphères et le Jardin des Sondes[283].
Le domaine viticole « Château Thuerry »[284], avec sa majestueuse bastide dont les origines remontent aux templiers[285], déploie plus de 300 hectares de terre sur les communes de Villecroze, Flayosc et Tourtour.
Le domaine du « Château de Taurenne » (espace représenté par le périmètre de protection son château-bastide du XVe siècle agrandi aux XVIe et XVIIe siècles et récemment restauré[286] (monument qui se situe, lui, sur la commune d'Aups)[287], producteur d'huile d'olive. Il s'étend sur 253 hectares et comporte environ 10 000 oliviers à cheval sur les communes de Tourtour et Aups.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent d'un blog consacré au village[290].
L'abbé Adonis Volpato, le « curé bâtisseur »[291], décédé en . Il fut curé de cinq sacerdoces apostoliques, se contentant d'une existence proche du dénuement dans les plus grandes dignité, humilité et générosité. En plus de sa charge paroissiale, il restaura une vingtaine d'églises dont Saint-Denis de Tourtour. Cette entreprise exceptionnelle, réalisée en véritable artisan, lui valut le titre de curé bâtisseur. À deux reprises, le ministère de la Culture lui décerna une distinction au titre de la réhabilitation des chefs-d'œuvre en péril. Ces prix lui ont été remis en 1971 par Madame Claude Pompidou, et en 1980 par le président Giscard d'Estaing[292].
Pierre Journau (1921-1986)[296],[297],[298]. Après une carrière d'avocat il s'est consacré à la peinture à partir de 1975 (œuvres : portrait d'André Denans aubergiste à Tourtour...).
Annette Barbut, rescapée d’Auschwitz, dont la nièce Nelly Ovadia, a été tuée par les nazis au camp de Drancy[299] et dont l'école de Tourtour porte le nom[300].
Autres célébrités à Tourtour : artistes (chanteurs, musiciens, peintres[301], sculpteurs, céramistes, potiers, peintres, plasticiens), mécènes culturels, créateurs de mode, personnalités politiques[302].
Michèle Galin s'est vu attribuer le diplôme de « Femme bénévole en milieu rural 2014 » par le Comité départemental des médaillés de l'engagement associatif du Var[303].
Découverte de Tourtour par Var Azur TV, 2018, avec Mariette Brest, Chargée de l'office de tourisme de Tourtour, Jean-Marc Simon Chef des services techniques, et Mélanie Arnaude, Responsable de l'association « La fête de l'œuf »
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Tourtour : Page 1180
Guy Désirat[305], Tourtour, Monographie et Vie quotidienne, Nice, Serre Éditeur, Collection Les régionales, , 335 p. (ISBN2-86410-269-2, ISSN0248-353X)
André Cabau et Nicole Cabau, Tourtour, Chroniques d'un village du Haut Var, Nice, Collection Les Régionales - Éditions Serre, Volume XXIV, , 335 p. (ISBN2-86410-125-4)
Le village dans le ciel : Tourtour, Office de Tourisme de Tourtour, 20 p.
Brochure de support des visites guidées : Sommaire : Histoire du village, L'abbaye Sainte-Marie de Florièyes, L'église Saint-Denis, Les confréries et chapelles, L'olive et l'olivier, Le moulin communal, La flore, La faune, Le musée des fossiles, Sculptures de Bernard Buffet
Archives de l'Administration antérieures à 1790 : archives déposées aux A.D. (Draguignan) : Seigneurie des Blacas, puis divers co-seigneurs dont familles Raphelis et Fabry au XVIIe ; biens ecclésiastiques nombreux dont possessions de Saint-Victor; église Saint-Denis et abbaye de Notre-Dame-de-Florielle (vestiges de la première communauté cistercienne fondée en 1136 par des moines venus de l'abbaye de Mazan, en Ardèche, puis déplacée en 1146 au Thoronet)
Archives de l'Administration postérieures à 1790 : archives contemporaines consultables en mairie; (pièces sur le hameau de Saint-Pierre-de-Tourtour, crée en 1965)
Les index : Index lieux sujet des documents : Draguignan ; Notre-Dame-de-Florielle (abbaye de), voir Tourtour et Thoronet (Le) ; Saint-Pierre-de-Tourtour, voir Tourtour ; Saint-Victor, abbaye de ; Thoronet (abbaye du), voir Thoronet (Le) ; Tourtour
États généraux de 1789. Procès-verbaux des élections des Députés : Sénéchaussée de Draguignan : Dans l'ordre du clergé : Joseph Taxil, curé de Tourtour (page 4). Députés de la Communauté de Tourtour : MM. Etienne-Honoré Guis, Avocat; Vincent Bernard, maire, Consul; Jean-André Paul (page 11).
Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Tourtour, pages 230 à 235** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
Plans et projets d’aménagement susceptibles d’impacter l’environnement[308] : Tourtour : Carrière lieux-dits "La Baume" et "Le Ginestet" - Société Giraud et Fils : Carrière lieu-dit "Le Grand Défens" - SARL Giraud et Fils[309].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'eau dans la commune : Tourtour : Surveillance des eaux de surface ; Surveillance des eaux souterraines ; Surveillance des eaux destinées à la consommation ; Pollution et prélèvements sur la commune ; Caractéristiques des masses d'eau impactées par la commune
↑Étude d'impact Réseau hydrographique, pp.9 (carte du rayon d'affichage); 37-38 (captages); 40 (localisation des captages AEP et de leurs périmètres de protection); 41 (masses d'eaux souterraines et superficielles); 43 (réseau hydrographique); 115 (Emprise de la demande et emprise de la carrière actuelle autorisée en 2011); 116-117 (infrastructures routières du secteur et trafic routier); 125 à 127 état des eaux; 131 (vibrations : tirs de mines)
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑83139 – d) Tourtour, Données géographiques Territoire communal. Cartographie.
↑Tourtour, Servitudes d’utilité publique Protection des bois et forêts soumises au régime forestier, Monuments historiques inscrits, Protection des Eaux, Voisinage des cimetières.
↑« Cartographie de Tourtour » [PDF], plan d’urbanisme sur le territoire communal de Tourtour, sur sigvar.fr, Système d'information géographique sur le Var, - Plan d’occupation des sols généralisé, échelle 1/10000e.
↑PAADD page 10 : Le PLU identifie deux sites existants destinés à l'extraction de granulat : la carrière du Défends et la carrière du Pilabre (La Baume et le Ginestet)
↑Arrêté du 19-09-2018 autorisant le renouvellement de l'exploitation et l'extension de la carrière sise lieux-dits « La Baume » et « Le Ginestet » ainsi que l'exploitation d'installations de traitement de matériaux sur le territoire de la commune de Tourtour
↑83139 - b) Tourtour : Document d'urbanisme Territoire Communal ; 83139 - c) Tourtour : Texte : Pièces écrites Territoire Communal ; 83139 - d) Tourtour : Cartographie : Données géographiques Territoire Communal. Document n+ 3 Règlement. Chapitre II Dispositions applicables à la zone IINA. : Section I - Nature de l’occupation et de l’utilisation du sol : desserte des réseaux. 2. Assainissement : 2.1. Eaux usées : Toute construction ou installation nouvelle à usage d'habitation ou abritant des activités existantes à la date de publication du présent P.O.S. doit être raccordée au réseau public ou collectif d'assainissement. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, l'assainissement individuel est autorisé, les eaux et matières usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement : fosses septiques ou appareils équivalents et évacuées conformément aux exigences des textes réglementaires en vigueur. L'évacuation des eaux et matières usées dans les fossés, caniveaux ou réseaux pluviaux est interdite.
↑Il s'agit de systèmes mis en place dans un secteur où le raccordement à un réseau collectif n'est pas réalisable et où la surface des parcelles ne permet pas d'assurer l'implantation et le bon fonctionnement d'un système individuel. Ainsi les eaux usées de plusieurs villas sont regroupées et traitées communément.
↑« Tourtour notre village », site personnel consacré au village de Tourtour : L'histoire de Tourtour : "La voie romaine"
↑Bernard Falque de Bezaure, Sur les traces des Templiers du Var, des Alpes-Maritimes, Domaine de l’Olympe, Les Milles (13290), Provençalement Vôtre, , 183 p. (ISBN2-914438-05-2, lire en ligne)
↑1er- : nouvelle expédition allemande dans la région d’Aups (2 FTP fusillés à Tourtour, des arrestations). Action contre le Haut-Var et la région d’Aups en particulier poursuivie les 6 et (plusieurs arrestations)
↑L'opérateur Free a d'autre part installé une antenne relais au lieu-dit Grand Puits, pour relayer celle en 4G de Montferrat Dossier d'information Free mobile
↑Guy Désirat nous rappelle (p.70 de son ouvrage Tourtour, Monographie et Vie quotidienne qu’en décembre 1789, la commune ayant 689 habitants, il est prévu six officiers municipaux.
↑Le 29 Vendémiaire le l'an 13 (1805) est inscrit l'acte de décès de Joseph Taxil "ex-curé de la paroisse" âgé de "septante six ans, né à Ampus, domicilié à Tourtour. Sources : ouvrage d'André et Nicole Cabau
↑André et Nicole Cabau ont analysé les conditions des élections de 1790 et 1792, dans leur ouvrage Tourtour, Chroniques d'un village du Haut Var, pages 210 et 211
↑Une plaque a été apposée à l'entrée du village "Maison familiale ou vécut et mourut Auguste TROIN, cepoun de notre village. Officier dans l'ordre national des Palmes académiques, maire de Tourtour de 1947 à 1985. A fait l'acquisition au bénéfice de la ville du château de RAPHAELIS et de ses jardins à la satisfaction de tous ses amis Tourtourains".
↑Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe 9 communes. Les 4 autres communes de cette communauté de communes intégrant la Communauté d'agglomération dracénoise. Sources : Les Échos du Verdon, journal intercommunal - no 2, Vivre le territoire au jour le jour
↑Georges Collignon, artiste peintre belge, est le père de Georges Collignon (même patronyme), qui était l'ancien restaurateur des " Pins Tranquilles " auquel lui a succédé en , sous la même enseigne "Les Pins Tranquilles", "chez fred et coco"
↑Association de la Paroisse Saint Denis de Tourtour : Principales réalisations depuis le , date de création de l'association : * Église St Denis : Remplacement des vitraux, Equipement complet de sonorisation, Pose d'une estrade en pierres de Dordogne sous l'autel, Réalisation d'un chemin de croix en bois d'olivier, Restauration de la statue de la Vierge, Restauration du Triptyque de St Ysarn ; * Chapelle de la Sainte-Trinité : Achat et pose d'un orgue Johannus, Restauration du chemin de croix ; ^En cours : Restauration du tableau du Couronnement de la Vierge, Restauration du retable-autel de la chapelle du Rosaire
↑Guy Desirat, dont nous rappelons l'ouvrage extrêmement précis en bibliographie, estime - lui aussi - que la date de 1146 est la confirmation de la donation de 1136 des terrains de Florièges
↑ a et bRaymond Boyer et Guy Desirat, Un habitat médiéval inédit : Arquinaut (commune de Tourtour, Var). Travaux d’approche, t. Fascicule 141, Tome 35, Fédération historique de Provence, (lire en ligne).
↑Guy Désirat, Tourtour, Monographie et Vie quotidienne, Nice, Serre Éditeur, Collection Les régionales, , 335 p. (ISBN2-86410-269-2, ISSN0248-353X)
Archéologie, VII-Le castrum d'Arquinaud - Sainte Croix, pp. 187 à 192 (L'origine toponymique, Historique, Les recherches archéologiques)
↑L'association de la Paroisse Saint-Denis de Tourtour a entrepris divers travaux dans l'église : Estrade en pierre de l'autel St Denis; Vitraux autour du cheur, réalisés par Jacques-Antoine Ducartez maître verrier, Chemin de croix en bois d'olivier taillé dans la masse par une sculptrice sur bois polonaise d'Aiguines; projet de restauration du triptyque d'Isarn...
↑Objet de l'association : veiller à la préservation et à l'entretien du patrimoine religieux de Tourtour (église saint denis, chapelle de la sainte trinité et chapelle du rosaire, autres biens mobiliers et immobiliers).
↑Boulanger, nom qui a éliminé progressivement dans la langue française ceux de talmelier, de pesteur (pistor, celui qui pétrit) et de panetier (que l'on retrouve en italien, panettiere, et en espagnol, panadero
↑sources : * Panneau signalétique dans l'église de Tourtour. Le panneau "visitez le chemin de croix et les mosaïques, le "Tombeau du christ", réalisées par Geoff sur les ruines du château médiéval d'Ampus en 1968, rappelle qu'il s'agit également d'un don de l'Abbé aux habitants de la commune en 1985; * Bulletin municipal no 1 de "Ciel de Tourtour", Adoni Volpato, un personnage du XXe siècle, page 7
↑Michèle Galin, honorée par la médaille « femmes bénévoles en milieu rural ». Opération est initiée par le Comité des médailles de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif varois et réalisée avec le soutien de la Direction départementale de la cohésion sociale et le Comité départemental olympique et sportif varois.