Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Trans-en-Provence se trouve directement au sud-est de Draguignan, sous-préfecture du département du Var. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Dracénie Provence Verdon agglomération.
La ville et les villages les plus proches de Trans-en-Provence sont : Draguignan (sous-préfecture) à 4,5 km, par la route D 1555, Les Arcs à 5 km, par la route D 1555 et La Motte à 5,5 km, par la route D 47.
Sa latitude est de 43,503 degrés nord et sa longitude de 6,487 degrés est. Ses coordonnées géographiques, en degré-minute-seconde, calculées dans le système géodésiqueWGS84, sont : 43° 30' 12" de latitude nord et 6° 29' 10" de longitude est. En Lambert-93 du chef-lieu, ses coordonnées géographiques sont : X = 9 820 hectomètres Y = 62 734 hectomètres.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Arcs_sapc », sur la commune des Arcs à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Statistiques 1991-2020 et records LES ARCS_SAPC (83) - alt : 55m, lat : 43°27'03"N, lon : 6°28'14"E Records établis sur la période du 01-07-1997 au 04-01-2024
Zone 0 : risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib : risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Trans-en-Provence est en zone sismique de très faible risque « Ia »[9].
Au , Trans-en-Provence est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (41 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), zones urbanisées (21,9 %), cultures permanentes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Trans-en-Provence est reliée, par la D 1555, à l'autoroute A8 (échangeur no 36 au Muy, à 7 km).
Par l'autoroute A8, elle est située à 53 km de Cannes (Alpes-Maritimes), à 82 km de Toulon (préfecture du Var - 83), à 86 km de Nice (Alpes-Maritimes), à 106 km de MonacoMonte-Carlo, à 107 km d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), à 138 km de Marseille (Bouches-du-Rhône) et en enchainant avec l'autoroute A7 et A6, à 866 km de Paris.
Il s'agit, à l’origine, de plusieurs villages répartis le long de la rivière Nartuby. En effet, à cet endroit, la rivière connait plusieurs chutes dues à une forte déclivité. La force hydraulique récupérée grâce à plusieurs barrages, moulins et aménagements hydrauliques à différents endroits a permis différents foyers primitifs. Plusieurs églises à vocation paroissiale ont été construites. Outre l'église principale, on peut citer l'ancienne paroisse Saint-Roch-et-Notre-Dame. Un autre site était implanté sur la colline Saint-Victor et son déplacement a donné le nom de Trans (trans, en latin, signifie au-delà). Le nom apparaît en 1004, dans des actes du cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille.
Mais longtemps le village fonctionnera comme quatre entités autonomes. Les gains des activités produites par les moulins à eau sont considérables. Rivalités, jalousies et divisions des familles propriétaires du foncier ont perpétué l'éclatement du village au cours des siècles. Par exemple, l'église Saint-Roch (aujourd'hui chapelle) sera agrandie et reconstruite en 1680[19] ce qui renforcera le bourg de Saint-Roch, de fait autonome, par rapport au nouveau bourg de Trans.
De nos jours, on peut encore voir cette division territoriale dans l'architecture du village. La taille des lieux de culte était disproportionnée pour un village ne comptant même pas un millier d'habitants. Quatre églises indépendantes dominaient les bourgs ou anciennes paroisses suivantes :
Saint-Victor (le vieux Bourg, plus ancien établissement sur la colline du même nom et occupant toute la rive gauche)
Saint-Roch (considéré comme le plus riche et plus grand concurrent du nouveau bourg)
Trans-Saint-Victor (simplifié par la suite en "Trans" ou Tranç en provençal)
Le Bousquet (rattaché à l'église Notre-Dame-de-Pitié)[20]
Sur la carte IGN, on retrouve le nom des anciennes paroisses transformées aujourd'hui en quartiers. La topographie actuelle indique : "St-Roch", "Le Bosquet" et "St-Victor"[21].
À la fin du XIIe siècle, le village faisait partie du domaine direct du comte de Provence qui le donne en fief, en 1200, à Giraud de Villeneuve. De cette date jusqu’en 1789, les membres de la famille de Villeneuve seront seigneurs de Trans. Au XIVe siècle, la demeure du seigneur est transformée en château fort.
En 1348, la peste noire fait des ravages et la population du village diminue et n’augmentera à nouveau qu’un siècle plus tard. Le village se transforme avec la naissance et le développement de la culture de l’olivier. Une procédure des habitants contre le seigneur aboutit à une transaction.
Au milieu du XVIe siècle, le village compte 500 à 600 habitants. En 1506, Louis de Villeneuve reçoit du roi Louis XII le titre de marquis de Trans pour sa conduite et les services rendus à la Couronne pendant les guerres d’Italie: c'est le plus ancien titre de marquis de France. Au cours de la lutte entre François Ier et Charles Quint, Trans est envahie deux fois et reste fidèle au roi de France. Un nouveau litige se déclare entre le seigneur et les Transians. Puis ce fut la période de la guerre de Religion au cours de laquelle le village sera pillé par le parti carciste (catholiques), puis les Razats (opposants) feront le siège du château. Le château du marquis de Trans est enlevé par les protestants en 1579[22]. Le village échappe à une nouvelle épidémie de peste à la fin du siècle. La guerre reprend et durera une dizaine d’années ; elle fut extrêmement violente et ruineuse pour le village.
Au XVIIe siècle, la culture de l’olivier se développe encore ; un deuxième moulin à huile est construit et un troisième en projet ce qui permet d’améliorer le sort de ses habitants. Le marquis ne réside plus dans le village ; il occupe des fonctions dans l’armée ou la marine. Au début du XVIIe siècle, Trans connaît les affres de la guerre et, en 1709, un terrible hiver qui va geler les oliviers plonge le pays dans la misère. En 1720, la peste menace à nouveau le village. À nouveau, en 1746, des troupes occupent les lieux. En 1730 est créée la première filature de soie. Le marquis et les villageois s’opposent encore dans un litige : c’est l’époque des « temps orageux ». Dans la deuxième partie du siècle, Trans connait une certaine prospérité (construction d’un 6e moulin à huile), mais aussi des années difficiles dans la décennie 1780 et voit sa population s’accroître (1 200 habitants en 1789) ; le village se transforme (hôtel de ville, agrandissement de l’église, nouveau pont sur la Nartuby). Les Transians adhèrent à la Révolution. Il n’y a pas de violence ni de malveillance au cours des années difficiles.
Le début du XIXe voit le retour de l’ordre et du calme, mais des jours sombres surviennent : mauvaises récoltes, conscriptions mal acceptées qui génèrent mécontentement et misère. La misère va durer jusqu’au milieu du siècle. La seconde partie du XIXe siècle est une période de transformations : développement industriel et commercial ; production d’huile d’olive (quatorze moulins sur le territoire de la commune), scieries, minoterie ; arrivée du chemin de fer (1864), création d’une usine électrique. Le développement de l’activité attire une main-d’œuvre en provenance d’Italie. La population atteint un maximum en 1872 : 1 611 habitants. À la fin du siècle, la crise agricole entraîne un déclin (concurrence des huiles étrangères). La population décroît. La République est chaleureusement accueillie en 1870 et la majorité des électeurs va se situer à gauche jusqu’en 1914.
Après la Grande Guerre, le déclin du village se poursuit. Le village compte 823 habitants en 1921, son point le plus bas. Une nouvelle vague d’immigration dans les années 1920-1930 permet à la population d’augmenter. L’opinion politique reste à gauche. Dans le domaine économique, les activités agricoles s’affaiblissent et les industries disparaissent progressivement. En 1956, le gel des oliviers met un terme à la principale activité agricole.
La croissance de la population commence dans les années 1960 et s’accélère dans les années 1970, pour atteindre 5 531 habitants en 2010. Elle est principalement composée de retraités, militaires, employés de l’administration et du commerce. L’opinion politique se modifie : majoritairement à gauche jusqu’en 1981, elle bascule franchement à droite après cette date. Puis à l'extrême-droite à partir de 2015 (plus de 55 % des voix pour le Front-National aux élections régionales[23]) et plus de 57 % aux présidentielles[24].
La commune a été victime de deux inondations catastrophiques, le [25], et le (4 morts)[26].
De 1871 à 1936, le clivage entre la Droite et la Gauche[27] se situe, dans un premier temps entre les monarchistes et bonapartistes, d’une part, et les républicains[28], d’autre part ; puis, entre la défense de la religion et l’anticléricalisme[29],[30] ; enfin, d’un côté, le socialisme et le communisme, face à leurs adversaires.
À travers les résultats des élections à Trans, il est possible de distinguer trois périodes successives au cours de la Troisième République, régime politique de la France de 1870 à 1940 :
une vague républicaine à gauche de 1871 à 1906
un recentrage de 1910 à 1924
un nouvel élan à gauche de 1928 à 1936
De 1945 à 1981, la gauche capte la majorité des voix (mise à part, paradoxalement, la présidentielle de 1981 !). Depuis 1984, les Transians votent en faveur de la droite.
En 69 ans, la répartition s’est inversée : en 1945, la droite est très faible à Trans, la gauche obtient 88 % des suffrages exprimés. En 2014, la gauche n’obtient plus que 18 % des voix, mais la Droite parvient à 82 % et se maintient au-dessus de 65 % depuis 2004 ; de plus, l’alternative droite-gauche n’est plus le seul choix possible.
Sauf pour les élections de l'assemblée constituante de 1945 et celles de 1946, le vote communiste devance le vote socialiste au cours de la période 1946-1956 ; après cette date, le PC conserve une forte proportion des voix jusqu’en 1979.
À partir de 1984, l’opinion exprimée par les Transians bascule à droite ; le vote FN prend de l’importance et s’installe durablement dans le paysage électoral du village jusqu'à obtenir la majorité absolue des suffrages au 1er tour des élections régionales de 2015[31].
Trans-en-Provence fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-communauté d'agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[34] de 110 014 habitants en 2017[35], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
Trans-en-Provence est officiellement jumelée, depuis 2006, à la commune de Gamlitz, en Autriche.
Cette charmante bourgade autrichienne, d’une superficie de 34,5 km2, est située à 278 mètres d’altitude et compte un peu plus de 3 000 habitants. Profitant d’un climat doux et méditerranéen, elle est la plus grande commune viticole de la Styrie (district sud de Leibnitz), avec plus de 550 hectares de vignobles et environ 180 domaines viticoles. Sa production de vins est mondialement connue.
À l’entrée sud du village de Trans-en-Provence, une fresque réalisée par Philippe Makabrou orne la fontaine du rond-point Gamlitz et symbolise ce jumelage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2021, la commune comptait 6 285 habitants[Note 5], en évolution de +10,38 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La fête de la Saint-Roch a lieu chaque année, pendant la semaine qui suit le 15 août. Durant plusieurs jours, concours de pétanque, aioli, bals et concerts sont organisées au sein du village. Il semblerait que cette fête patronale fut instaurée dès le XVIe siècle et que l’on faisait déjà, à l'époque, une procession religieuse en l'honneur de saint Roch, agrémentées de festivités païennes. Il est à rappeler que le quartier Saint-Roch est un des principaux foyers primitifs avant la fusion en une seule commune ayant pris le nom définitif de Trans. Cette ancienne paroisse très populaire dont l'activité tournait principalement autour des moulins abritait de nombreux commis, tâcherons et artisans. La population laborieuse organisait de nombreuses festivités païennes. L'église a toujours eu le souci d'encadrer ces activités. La procession religieuse de saint Roch remonterait à cette époque.
Tout au long de l’année, de nombreuses autres manifestations sont organisées par la municipalité et les associations : Loto, apéritif de quartier, carnaval, commémoration, débarquement de Provence…
L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 5 km[44],[45]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[46] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
La commune de Trans-en-Provence possède plusieurs fédérations et infrastructures sportives : gym, foot, basket, tennis, pétanque, pêche… Elle met aussi à la disposition des différentes associations culturelles et clubs sportives transians, diverses salles communales tout au long de l'année.
La proximité de la ville de Draguignan permet d'avoir accès à un plus large éventail de loisirs et activités sportives, tels que la natation, l'équitation, le rugby, le hand-ball, les sports de glisse et de combat, la danse…
Culte catholique - église Saint-Victor (20, place de l'Église, 83720 Trans-en-Provence)[47], Diocèse de Fréjus-Toulon : office religieux le samedi soir, le dimanche matin et pendant les fêtes religieuses.
Culte musulman -mosquée ET-Taqwa (195, boulevard Rempart, 83300 Draguignan) et mosquée Al Imane (28 avenue 18-Juin-1940, 83300 Draguignan)[48].
Culte hébraique - synagogue de Draguignan (15, rue de l'Observance, 83300 Draguignan)[49].
Ce village provençal est au centre d’un vaste bassin touristique et aux abords de nombreux sites renommés, comme : le Rocher de Roquebrune (Var) à 18 km, par la route D 25, Les pittoresques villages du Haut-Var (Tourtour, Entrecasteaux, Sillans-la-Cascade, Aups…) à moins de 20 km, par la route D 557, L’abbaye du Thoronet (Var) à 30 km, par la route DN 7, les plages de Fréjus-Saint-Raphaël (Var) à 27 km et celle des Issambres (Var) à 35 km, par la route D 7, Saint-Tropez (Var) à 43 km, par la route D 25, le lac de Sainte Croix (Var et Alpes-de-Haute-Provence) à 48 km, par la route D 49, les gorges du Verdon (Var et Alpes-de-Haute-Provence) à 55 km, par la route D 54, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) à 72 km, par la route par N 555 et le plateau de Valensole (Alpes-de-Haute-Provence) à 79 km, par la route D 557.
L'office du tourisme de Trans-en-Provence se situe à l'entrée sud du village, après le rond-point Gamlitz.
En comparaison avec les villes côtières de la Côte d'Azur et malgré sa position géographique, entre mer et montagne, l'impact touristique sur la commune de Trans-en-Provence reste moyen, pour ne pas dire faible. Le village et la CAD continuent néanmoins à offrir un large choix d'infrastructures hôtelières et de restauration : hôtel, locations estivales, chambres d'hôtes, camping, restaurant, snack…
L'environnement paisible de la région, le développement des commodités et la proximité de grands axes touristiques, a toutefois permis de fidéliser un certain tourisme familial et l'essor des résidences secondaires.
L'ancien hôtel de ville, construit entre 1779 et 1781, sur les ruines d'un ancien château appartenant à la famille seigneuriale De Villeneuve. Sa façade de style Louis XV est particulièrement remarquable. Restaurée en 1982, elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[54]. La porte en chêne moulurée est d'esprit Louis XV. Au 1er étage, trois balcons constituent un bel ornement. Au-dessus de la fenêtre centrale, on peut voir un cadran solaire encadré par deux amours peints. L'ensemble est couronné par un fronton triangulaire sculpté.
La fontaine de la place de l'Église, édifiée vers 1775 et contemporaine de l'ancien hôtel de ville. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[55].
Le Puits aérien (tour de récupération de la rosée ambiante)[56] de l'ingénieur belge Achile Knappen (1930)… toujours sec : matins et soirs, étés comme hivers[57]. Il devait permettre de récupérer l'humidité nocturne par condensation pour irriguer les cultures, mais conçu pour l'Afrique, ses rendements furent décevants[58],[59].
Parmi les lieux de culte de la commune :
L'église du XVe siècle, richement décorée et dédiée à saint Victor, fut consacrée en 1496 par Nicolas de Fiesque, évêque de Fréjus, sous le titre de Notre-Dame-de-l'Aire. Incendiée en 1536, par les troupes de Charles Quint qui envahirent le village, elle est reconstruite entre 1536 et 1545[60]. Les cloches sont classées au titre des objets mobiliers3[61],[62]. L'orgue a été inauguré le [63].
La chapelle Saint-Victor[64], construite en 1490. Agrandie une 1re fois au XVIIe siècle et une seconde fois au XVIIIe siècle, par l'adjonction d'un collatéral.
La chapelle Notre-Dame, située à l'entrée du village et édifiée par Marguerite de Pontevès, épouse d'Arnaud de Villeneuve, baron de Trans[65]. C'est un ex-voto élevé à la suite d'un vœu fait par celui-ci au cours d'un naufrage. Elle renferme une pietà offerte par la reine Marie Amélie, épouse du roi Louis Philippe.
Le pont Bertrand, en plein cœur du village, surplombant la Nartuby et permettant d'admirer de jolies cascades, composées de différentes strates de roches, sculptées par les eaux.
La fontaine de la place de l'Hôtel-de-Ville, édifiée au XIXe siècle et se composant d'un bassin circulaire avec piédestal central, surmonté d'une pyramide et couronnée par une boule. Les faces du piédestal sont ornées de mascarons en forme de têtes d'hommes perruquées. L'originalité de cette fontaine réside dans la polychromie des marbres des plaques et des mascarons.
Le Vieux Moulin (construction troglodyte), reconverti en restaurant gastronomique[71],[72].
César Baldaccini, dit César (1921-1998), sculpteur français : En 1949, ses moyens sont modestes et par manque d'argent, César ne peut travailler des matières nobles, comme le bronze ou le marbre. De passage à Trans-en-Provence, il s’initie alors à la soudure à l’arc, dans une menuiserie industrielle du village et réalise ses premières sculptures métalliques, en utilisant des matériaux de récupération peu coûteux ; une matière qui lui offre plusieurs avantages : une grande variété de formes et de colorations, une facilité d’exécution et de retouche, tout en étant un matériau définitif, peu onéreux. En s’appropriant la technique de la soudure à l'arc, à Trans-en-Provence, César créera plus de 300 constructions jusqu'en 1966. En tant que Nouveau Réaliste, sont art est aujourd'hui mondialement reconnu et collectionné par les plus grands musées (Centre Pompidou, Tate Gallery, MoMA…) et collectionneurs privés. Ses œuvres majeures sont Les Compressions, Les Expansions, Les Empreintes humaines, Les Fers et Les Animaux imaginaires. Il est également le créateur du trophée César du cinéma (1976), une compression en bronze qui récompense les professionnels du cinéma français.
Le , Renato Nicolaï, ouvrier à la retraite de 52 ans et habitant de Trans-en-Provence, déclare avoir vu un ovni ayant la forme « de deux assiettes renversées l'une contre l'autre » se poser en contrebas de son jardin. Craignant le ridicule, il en parle à son épouse, laquelle en parle autour d'elle, suscitant par la suite une enquête de gendarmerie.
L'affaire de Trans-en-Provence a fait l'objet également d'une enquête de la part du GEPAN. Le manque de sérieux de cette enquête a été vivement critiqué par les sceptiques[76]. L'explication considérée comme la plus plausible pour ce cas aujourd'hui est que le témoin a menti pour créer un canular à l'intention de ses voisins[76], et que la trace physique prétendument laissée par l'engin extraterrestre était en réalité un ripage de pneu[77].
Les armoiries de Trans-en-Provence se blasonnent ainsi[78] :
Deux écus accolés:
(1) D'azur au pont isolé de deux arches d'or, accompagné de trois fleurs de lis du même rangées en chef.
(2) De gueules fretté de six lances d’or, entresemé d’écussons du même, sur le tout d’azur à la fleur de lis d’or (armoiries de la Maison de Villeneuve, titulaire du marquisat de Trans).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Draguignan comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« coopérative vinicole La Transiane », notice no IA83001394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur) enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Claudius le Magnifique et l'Auberge du Vieux Moulin; * L'école autrefois; * Le monument aux morts; * Des Salles aux Eyssares; * L'ancienneté de la culture de la vigne; * Les Ricaud de Barcelonnette s'installent à Trans; * A travers les archives : le registre de catholicité de 1668 à 1673; * La mise en service de la Gare de Trans en 1864; * L'immigration italienne à Trans; * Les Latins et les arbres; * La carraire des Bois Routs; * L'origine des armoiries de Trans; * Le puits aérien; * La première horloge de Trans; * Fresques sur des carreaux de faïence.
Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Trans, p. 142
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]