Ulrich Almer réalise une quinzaine de premières dont celles de l'aiguille de Blaitière et de l'aiguille de Triolet. En 1874, à la descente après une tentative à la face sud du mont Blanc, sa cordée tombe dans une crevasse sur le glacier du Brouillard, J. A. G. Marshal et Johann Fischer mourant sur le coup ; Ulrich Almer, évanoui mais indemne, réussit à sortir de la crevasse et à rejoindre Courmayeur[1],[2]. Comble de malchance, trente-huit ans plus tard, en 1912, au cours d'une descente de l'Aletschhorn, c'est au tour d'Andreas Fisher, le fils de Johann Fischer, et auprès du même guide, d'être victime d'une chute dans une crevasse. La réputation d'Ulrich Almer en fut définitivement ternie.
1874 - Tentative en face sud du mont Blanc avec J. G. A. Marshal et Johann Fisher, le 31 août. Ils avaient probablement fait au passage la première de la pointe qui sera appelé plus tard pic Eccles[4]
↑Charles Henri Durier et Joseph Vallot, Le Mont-Blanc, rééd. La Fontaine de Siloé, 2000, p. 363
↑Cet accident est raconté dans Charles Gos, Tragédies alpestres, Les Éditions de France, , chap. IX (« Le glacier au clair de lune »), pp. 115-128
↑François Labande, Guide du Haut-Dauphiné : Massif des Écrins, t. 2 : Partie est : Écrins, Ailefroide, Pelvoux, Roche Faurio, Combeynot, Agneaux, Clouzis, Éditions de l'envol,
↑Richard Goedeke, 4000 des Alpes : Toutes les voies normales des sommets de 4000 mètres, LIBRIS, p.205
↑François Labande, Guide du Haut-Dauphiné : Massif des Écrins, t. 3 : Partie sud : Bans, Sirac, Olan, Muzelle, Rouies, Vallon des Étages, Arias, Éditions de l'envol,
↑Maurice Brandt, Guide des Alpes Valaisannes Vol.4, du Theodulpass au Monte Moro, Club alpin suisse (CAS)