Une histoire de fou est un film français réalisé par Robert Guédiguian , sorti en 2015 . Il est tiré du livre de José Antonio Gurriarán , La Bombe [ 1] .
Le film traite des conséquences du génocide arménien , d'abord avec l'Opération Némésis des années 1920, notamment l'assassinat de Talaat Pacha en Allemagne , ensuite avec le terrorisme des années 1972-1986 (Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie ou Commandos des justiciers du génocide arménien ), principalement à partir du Liban .
Aram, un jeune homme d'origine arménienne, veut mettre fin aux soixante ans d'action ou d'inaction non-violente de la communauté arménienne, et particulièrement de sa famille. L'organisation à laquelle il appartient, à Marseille , le forme à réaliser un premier attentat à Paris contre l'ambassadeur de Turquie . Dans cette attaque meurtrière, un cycliste français est gravement blessé. Cette victime collatérale va l'obséder durablement.
Puis Aram part pour Beyrouth et s'engage dans un groupe armé, dont les objectifs sont de faire reconnaître le génocide arménien par des attentats contre les intérêts turcs, avec victimes civiles innocentes, dont l'attentat de l'aéroport d'Orly (1983). Il rencontre l'amour avec une jeune terroriste du même groupe. Mais il commence à douter de l'efficacité de cette violence aveugle.
Le film est inspiré de l'histoire de José Antonio Gurriarán , journaliste espagnol, accidentellement blessé au cours d'un attentat à Madrid commis par l'ASALA en 1981[ 2] dans la nuit du 29 décembre 1980 [ 3] . Après cette attaque, il rencontre et interroge le chef de l'ASALA au Liban , et relate son histoire dans un livre autobiographique intitulé La Bombe , publié en 1982[ 4] .
Titre français : Une histoire de fou
Titre international : Don't Tell Me the Boy was Mad
Réalisation : Robert Guédiguian
Scénario : Robert Guédiguian et Gilles Taurand
Photographie : Pierre Milon - Ratio 1,85:1 - noir et blanc et couleur
Son : Stéréo
Montage : Bernard Sasia
Musique : Alexandre Desplat
Supervision musicale : Pascal Mayer et Steve Bouyer pour le compte de NOODLES
Casting : Sarah Teper
Décors : David Vinez et Michel Vandestien
Cascades : Rémi Canaple
Matériels de tournage : Groupe TSF
Producteurs : Robert Guédiguian et Marc Bordure
Coproducteurs : Sabine Sidawi-Hamdan, Hubert Caillard et Arnaud Bertrand
Sociétés de production : Agat Films , Canal+ , France Télévisions , Ciné+ , France 3 Cinéma , Alvy Productions, La Banque postale Image 7, Indéfilms 3 et SofiTVciné 2
Soutien à la production : régions Île-de-France et PACA , Centre national du cinéma arménien et le CNC
Production exécutive au Liban : Orjouane Productions
Sociétés de distribution : Diaphana (France - 85 633 entrées ), Falcon Films ( Liban ) et Filmcoopi Zurich ( Suisse - 2 557 entrées)[ 5]
Ventes internationales : MK2
Pays d'origine : France
Langues : allemand , arménien et français
Genre : drame , historique
Durée : 134 minutes
Budget : 6.42M€ [ 6]
Date de sortie :
Visa d'exploitation n° 132231
Ariane Ascaride : Anouch
Syrus Shahidi : Aram, le fils d'Anouch et Hovhannes
Grégoire Leprince-Ringuet : Gilles
Simon Abkarian : Hovhannes, le mari d'Anouch, épicier
Robinson Stévenin : Soghomon Tehlirian
Razane Jammal : Anahit, l'amie combattante de Aram
Rodney El Haddad : Vrej, le chef du commando
Lola Naymark : Valérie, la petite amie de Gilles
Amir El Kacem : Vahé, l'ami d'Aram
Siro Fazlian : Arsinée Sarkissian, la mère d'Anouch
Serge Avédikian : Armenak
Jürgen Zwingel : le président du tribunal berlinois
Jurgen Genuit : le docteur Lepsius
Wolfgang Pissors : l'avocat Werthauer
Gerald Papasian : le leader arménien
Hrayr Kalemkerian : Haig
Alain Lenglet : le père de Gilles
Sylvie Degryse : la mère de Gilles
Yann Trégouët : le policier de la DST
Pierre Banderet : l'envoyé du ministre
Patrick Bonnel : l'Arménien marseillais
Adrien Jolivet : le journaliste français à Berlin
Paulo Dos Santos : l'ambassadeur turc
Maria Pitarresi : Gayane
Christophe Demerdjian : Simon
Francis Boulme : Talaat Pacha
Christian Benedetti : le beau-père
Catherine Fourty : la belle-mère
Jeremias Nussbaum : journaliste allemand
Matthias-Leonhard Lang : le président des jurés
Sarkis Atechian : Arménien 1
Armen Catanasian : Arménien 2
Ghassan Salhab : Barsam
Omar Mikati : Narguiz
Sarkis Donikian : Prêtre
Bertrand Lacy : Chirurgien
Corinne Debeaux : la cliente
Pauline Leprince-Ringuet : jeune Arménienne
Rosy Kuftedjian : combattante arménienne
Étienne Seukunian : combattant arménien
Mathieu Naert : avocat adjoint
↑ Anne Dastakian, « Une véritable "histoire de fou" », sur marianne.net , 11 novembre 2015 (consulté le 6 février 2016 )
↑ (es) Ángeles García, « José Antonio Gurriarán, el periodista herido en un atentado armenio: "Me he salvado porque me he negado a morir" », sur elpais.com , 26 février 1981 (consulté le 6 février 2016 )
↑ Stéphane/armenews, « Poignant témoignage de José Antonio Gurriarán », sur armenews.com , 20 décembre 2015 (consulté le 6 février 2016 )
↑ « 'Don't Tell Me the Boy Was Mad' ('Une Histoire de fou'): Cannes Review », sur The Hollywood Reporter
↑ « LUMIERE : Film: Une histoire de fou », sur lumiere.obs.coe.int (consulté le 19 janvier 2017 )
↑ JP , « Une Histoire de fou (2015)- JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le 19 janvier 2017 )
↑ « Robert Guédiguian : Beyrouth et son « Histoire de fou » ! / CollectifVAN.org », sur www.collectifvan.org (consulté le 19 janvier 2017 )
↑ AlloCine , « Les secrets de tournage du film Une Histoire de Fou » (consulté le 19 janvier 2017 )
↑ « Robert Guédiguian tourne Une histoire de fou », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen (consulté le 19 janvier 2017 )
Ressources relatives à l'audiovisuel :