Avec Galien Mingaud, directeur du Muséum d'histoire naturelle de Nîmes, Valéry Mayet a alerté le monde scientifique[2] et certains décideurs et ils ont ainsi sauvé les derniers individus de la population relictuelle de castors Castor fiber. Mayet a obtenu en 1891 la suppression de la prime à la destruction de castors, alors que cette espèce avait presque été exterminée en France et dans une grande partie de l'Europe[3]. Mingaud obtiendra ensuite un statut de protection pour les derniers castors autochtones dans les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse[3]. C'est le premier animal à bénéficier d'une mesure de sauvegarde[4].
Mémoire sur les mœurs et les métamorphoses d'une nouvelle espèce de la famille des Vésícants, le Sitaris Colletis (Ann. Société entomologique de France, 1875).
↑Emannuelle Sarat, ingénieur à l’ONCFS, « Castor et loutre : deux espèces semi-aquatiques à observer en bord de Loire », émission Canal Académie, 10 février 2013
Eugène Simon, Études sur les Arachnides recueillis en Tunisie, en 1883 et 1884, par MM. A. Letourneux, M. Sédillot, et Valéry Mayet, vol. 8 : IV + 1-59 in : Ministère de l'Éducation nationale (France). 1885–1903. Exploration scientifique de Tunisie. Dix volumes, 1885.