Vic-en-Bigorre | |||||
Hôtel de ville de Vic-en-Bigorre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran (siège) |
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Maire Mandat |
Clément Menet 2020-2026 |
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Code postal | 65500 | ||||
Code commune | 65460 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vicquois | ||||
Population municipale |
4 822 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 151 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 204 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 11″ nord, 0° 03′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 192 m Max. 323 m |
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Superficie | 31,86 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Vic-en-Bigorre (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-en-Bigorre (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | mairie-vic-bigorre.fr/ | ||||
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Vic-en-Bigorre est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin[Lequel ?], le ruisseau de Dibès, le ruisseau de la Poutge et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vic-en-Bigorre est une commune rurale qui compte 4 822 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Vicquois ou Vicquoises.
La commune de Vic-en-Bigorre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de Vic-en-Bigorre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Lézer (2,5 km), Artagnan (2,7 km), Camalès (3,3 km), Caixon (3,4 km), Sanous (4,2 km), Pujo (4,3 km), Nouilhan (4,4 km), Liac (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Vic-en-Bigorre fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Vic-en-Bigorre est limitrophe de 14 autres communes dont Maubourguet au nord par un simple quadripoint, aux Aléas, ainsi que Bazillac au sud-est.
Vic-en-Bigorre se situe en plaine entre deux séries de coteaux ; cette situation a été façonnée par le fleuve l'Adour et ses affluents.
Il en résulte que les sols contiennent beaucoup de galets roulés par les cours d'eau en provenance des montagnes ; ces galets ont d'ailleurs été utilisés de manière prépondérante comme matériau de construction dans la région, ils font partie de l'identité du Pays du Val d'Adour. L'altitude de la mairie de Vic-en-Bigorre est de 216 mètres environ.
Elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin, le ruisseau de la Poutge, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, Canal de Camalès, Canal de la Herray et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[6],[Carte 1].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[7].
L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[8].
Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[9].
Le canal de Luzerte, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Siarrouy et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Lys à Caixon, après avoir traversé 5 communes[10].
Le canal du Moulin, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune d'Oursbelille et s'écoule vers le nord. Il se jette dans l'Échez sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].
Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 1 | 3,5 | 6 | 10,2 | 13,2 | 14,7 | 14,7 | 11,2 | 7,8 | 3,6 | 0,9 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,7 | 9,5 | 11,5 | 15,8 | 18,9 | 20,7 | 20,8 | 17,5 | 13,8 | 8,8 | 5,9 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,7 | 12,3 | 15,4 | 17 | 21,5 | 24,6 | 26,6 | 26,9 | 23,9 | 19,8 | 13,9 | 10,8 | 18,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 27.01.07 |
−12 08.02.12 |
−9,3 01.03.05 |
−3,4 04.04.1996 |
0,5 06.05.19 |
3,4 01.06.06 |
6 08.07.1990 |
4,7 29.08.1998 |
1,1 25.09.02 |
−4 25.10.03 |
−10,7 23.11.1988 |
−12 25.12.01 |
−12 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,5 01.01.22 |
26,8 24.02.1990 |
29,2 21.03.1990 |
30,3 09.04.11 |
33,5 30.05.01 |
39,7 22.06.03 |
39,7 20.07.1989 |
40,4 04.08.03 |
36,1 12.09.16 |
34,1 04.10.04 |
26,6 01.11.20 |
22,6 15.12.1989 |
40,4 2003 |
Précipitations (mm) | 81,9 | 68 | 71,7 | 111,5 | 99,8 | 71,5 | 56,4 | 57,4 | 66,6 | 74,8 | 91 | 75 | 925,6 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[14], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[16] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[17] et le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :
Au , Vic-en-Bigorre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (16,3 %), zones urbanisées (12,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 2 619[I 6].
Parmi ces logements, 85,3 % sont des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 12,5 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par les routes départementales D 935 et D 934 et les routes départementales D 4, D 6 et D 7.
Le territoire de la commune de Vic-en-Bigorre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal du Moulin et le canal de Luzerte. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2019[25],[22].
Vic-en-Bigorre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 978 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 978 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[31] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : latin vicus (= bourg, village).
Nom occitan : Vic de Bigòrra.
Avant l'époque romaine, Vic-en-Bigorre était un bourg de l'oppidum de Bigorra, ancienne capitale des Bigerriones. Après la conquête de l'Aquitaine par les Romains (en 56 av. J.-C. par Publius Crassus), le bourg celtibérique se développait en vicus gallo-romain. Sur le territoire de l'oppidum, les Gallo-Romains érigeaient au IVe siècle une fortification, le Castrum Bigorra, aujourd'hui dénommée Saint-Lézer.
Les comtes de Bigorre séjournèrent à Vic qui est alors l'une des principales villes de Bigorre. Ils la délaissent cependant au IXe siècle et en 1151, Vic fut érigée en commune. La ville est alors libre de s'administrer elle-même.
Le plan cadastral napoléonien de Vic-en-Bigorre est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[33].
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[34] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
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Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 58 | 1,97 | |||
Marine Le Pen (FN) | 549 | 18,67 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 658 | 22,37 | 1 135 | 40,54 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 396 | 13,46 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 43 | 1,46 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 15 | 0,51 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 5 | 0,17 | |||
François Bayrou (MoDem) | 286 | 9,72 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 40 | 1,36 | |||
François Hollande (PS) | 891 | 30,30 | 1 665 | 59,46 | |
Inscrits | 3 734 | 100,00 | 3 734 | 100,00 | |
Abstentions | 734 | 19,66 | 718 | 19,23 | |
Votants | 3 000 | 80,34 | 3 016 | 80,77 | |
Blancs et nuls | 59 | 1,58 | 216 | 5,78 | |
Exprimés | 2 941 | 78,76 | 2 800 | 74,99 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[35] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 128 | 4,56 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 704 | 25,08 | 970 | 41,00 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 634 | 22,59 | 1 396 | 59,00 | ||
Benoît Hamon (PS) | 160 | 5,70 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 17 | 0,61 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 32 | 1,14 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 4 | 0,14 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 117 | 4,17 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 563 | 20,06 | ||||
François Asselineau (UPR) | 19 | 0,68 | ||||
François Fillon (LR) | 429 | 15,28 | ||||
Inscrits | 3 706 | 100,00 | 3 706 | 100,00 | ||
Abstentions | 824 | 22,23 | 959 | 25,88 | ||
Votants | 2 882 | 77,77 | 2 747 | 74,12 | ||
Blancs | 53 | 1,43 | 281 | 7,58 | ||
Nuls | 22 | 0,59 | 100 | 2,70 | ||
Exprimés | 2 807 | 75,74 | 2 366 | 63,84 |
Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Vic, chef-lieu du canton de Vic-en-Bigorre. Baloc est commune en 1790 avant de lui être rattachée entre 1791 et 1801[38].
Vic-en-Bigorre appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 et qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.
La commune de Vic-en-Bigorre dispose d'une agence postale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2021, la commune comptait 4 822 habitants[Note 9], en évolution de −4,14 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’écoles, collège et lycées en 2016[44].
En 2018, la commune compte 2 108 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 206 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 640 €[I 7] (20 420 € dans le département[I 8]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (44,4 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 8 % | 11,7 % | 11,4 % |
Département[I 10] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 713 personnes, parmi lesquelles on compte 68,3 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 31,7 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 2 157 emplois en 2018, contre 2 240 en 2013 et 2 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 565, soit un indicateur de concentration d'emploi de 137,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %[I 13].
Sur ces 1 565 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 613 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Blasonnement :
Coupé : au premier parti : au I d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au II écartelé au 1 et au 4 d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur, au 2 de gueules aux chaînes d'or posées en croix, sautoir et orle, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, au 3 d'or aux trois pals de gueules, au second d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, tenant de ses pattes antérieures un miroir d'argent bordé de sinople, au manche du même[45].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
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