Yves Fromion | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (20 ans et 8 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Réélection | 12 juin 2002 17 juin 2007 17 juin 2012 |
Circonscription | 1re du Cher |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1997-2002) UMP (2002-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | Jean-François Deniau |
Successeur | François Cormier-Bouligeon |
Maire d'Aubigny-sur-Nère | |
– (23 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Roger Pelata |
Successeur | Michel Autissier |
Conseiller régional du Centre | |
– (11 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Successeur | Rémy Pointereau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vorly, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Yves Fromion, né le à Vorly (Cher), est un homme politique français.
Diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, Yves Fromion est élu député le , pour la XIe législature (1997-2002), dans la première circonscription du Cher, face à Roland Hodel. Il est réélu en 2002 et 2007. Il fait partie des groupes RPR puis UMP.
Yves Fromion est également le créateur des « fêtes franco-écossaises » d'Aubigny-sur-Nère[réf. nécessaire].
En 2006, il est chargé d’une mission gouvernementale sur les exportations d'armement de la France et est l'auteur de deux rapports parlementaires sur l'avenir de Giat industries et sur la Recherche au bénéfice de la Défense Nationale.
Yves Fromion a été nommé président de la mission d'information sur l'attentat de Karachi, et dénonce en 2010 de nombreuses « fictions » dans le rapport parlementaire qui stipulait qu'il pourrait y avoir un rapport entre l'arrêt des versements de commissions au Pakistan et l'attentat de Karachi[1].
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[2].
En avril 2016, le député se rend en Syrie en compagnie de 6 autres parlementaires français. Une visite que le ministère des Affaires étrangères a recommandé d'annuler[3],[4]. Puis, le 25 mai 2016, il propose une résolution de Reconnaissance par les Nations Unies du génocide perpétré par Daech en Syrie à l'encontre des « populations chrétiennes, yézidies et d'autres minorités religieuses en Syrie et en Irak et de donner compétence à la Cour pénale internationale en vue de poursuivre les criminels » en appelant le gouvernement à saisir l'ONU sur ce point[5]. La résolution est adoptée[6] malgré l'abstention de certains députés selon lesquels la résolution a un caractère sélectif, regrettant qu'elle ne cherche pas à condamner toutes des exactions dirigées contre la population civile, quels que soient leurs auteurs (l'Etat islamique, la Russie ou le régime dictatorial syrien) et quelles que soient les considérations ethniques ou religieuses[7].