Nom de naissance | Alejandro de la Iglesia Mendoza |
---|---|
Naissance |
Bilbao, Espagne |
Nationalité | Espagnole |
Profession | Réalisateur, scénariste, producteur de cinéma |
Films notables |
Le Jour de la bête, Mort de rire, Mes chers voisins, 800 balles, Le Crime farpait, Balada triste |
Álex de la Iglesia, né le à Bilbao, est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma espagnol.
Diplômé d'une licence de philosophie de l'université de Deusto[1], il commence à dessiner de courtes histoires dans les fanzines No, el fanzine maldito[2] et Metacrilato, ainsi que des revues comme Trokola, Burdinjaun et La Ría del Ocio[3].
Il fait ses débuts au cinéma comme décorateur pour les courts-métrages Mama (1988)[4], réalisé par Pablo Berger, et Todo por la pasta (1991), d'Enrique Urbizu. Il avait déjà travaillé pour ce dernier auparavant, en réalisant l'affiche du long-métrage Tu novia está loca (1988).
Il réalise son premier court-métrage en 1991, Mirindas asesina. Le film capte l'attention de Pedro Almodóvar. À travers sa société de production, El Deseo, ce dernier lui propose de financer son premier long-métrage, Action mutante (1993)[5].
En 1995, son film Le Jour de la bête reçoit six prix Goya, dont celui de meilleur réalisateur. Cette comédie horrifique est devenue culte au point d'être inscrite au programme de l'agrégation d'espagnol[1]. Le film a également propulsé la carrière de Santiago Segura, acteur principal du long-métrage.
Cette consécration amorce la renommée internationale d'Álex de la Iglesia et une longue série de longs-métrages ; plus d'une quinzaine à ce jour, entre productions internationales (Perdita Durango, Crimes à Oxford) et films espagnols. Au cours de sa carrière, il a dirigé de grands acteurs espagnols, comme Javier Bardem, Carmen Maura ou Eusebio Poncela, et même internationaux, à l'instar de James Gandolfini, Elijah Wood, John Hurt ou Salma Hayek.
En 2009, il succède à Ángeles González-Sinde, qui est nommée ministre de la culture, à la présidence de l'Académie du Cinéma Espagnol[6], l'instance qui délivre les Prix Goya, équivalents des Césars français. En 2011, il quitte cette fonction de façon fracassante pour protester contre la récente loi Sinde[7], version atténuée de l'Hadopi française, et consacre son discours de clôture de la Cérémonie des Goya, le , à une défense d'Internet dans l'économie culturelle[8].
En 2013, il sort Les Sorcières de Zugarramurdi[9] un long-métrage tourné entre la France et l'Espagne avec Hugo Silva, Mario Casas et Macarena Gomez.
En 2014, il produit Musarañas[10], un film noir sur l'agoraphobie avec Macarena Gomez et Nadia de Santiago
En 2020, la société de production qu'il dirige aux côtés de Carolina Bang, Pokeepsie Films[11], s'associe avec Prime Video pour lancer The Fear Collection, une collection cinématographique de genre qui rassemblera plusieurs films d'horreur et fantastiques. Le premier d'entre eux, Veneciafrenia (2021), réalisé par Alex de la Iglesia, est suivi de Venus, réalisé par Jaume Balagueró et dont la sortie est annoncée pour 2022[12],[13].
Álex de la Iglesia s'est aussi aventuré dans la télévision en dirigeant plusieurs sketchs pour les émissions El peor programa de la semana et Inocente Inocente[14]. Il crée aussi la série Plutón BRB Nero (2008), avec Jorge Guerricaechevarría, Pepón Montero et Juan Maidagán, pour TVE[15].
Sa série 30 Coins, écrite avec Jorge Guerricaechevarría, est diffusée sur HBO Espagne depuis le 20 novembre 2020.
En 2022, il publie la campagne "La broma macabra" en espagnol pour le jeu de rôle L'appel de Cthulhu, traduit en français en 2023 sous le titre "Farce macabre", aux éditions Edge Studio[16].
Très porté sur l'humour noir[17], le fantastique ou la science-fiction décalée[18], Álex de la Iglesia se dit influencé par Alfred Hitchcock, "le Peter Jackson de la première époque" , Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro.
Álex de la Iglesia est scénariste de tous ses films.
Balada triste de trompeta
Crimes à Oxford
Le Crime farpait
800 balles
Mes chers voisins
Morts de rire
Perdita Durango
Le Jour de la bête