Administrateur général de la Comédie-Française | |
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Président Société des auteurs et compositeurs dramatiques |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Grave of Fabre (d) |
Nom de naissance |
Emile Ernest Fabre |
Nationalité | |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3138, 1 pièce, date inconnue)[1] |
Émile Fabre (Metz, - Saint-Mandé, [2]) est un auteur dramatique français. Il est administrateur général de la Comédie-Française de 1915 à 1936.
Émile Fabre naît à Metz le [3] peu avant l'annexion de la Moselle par l'Allemagne. Son père Louis-Emmanuel Fabre est artiste lyrique et sa mère Justine-Louise Doucet couturière.
Fabre devient administrateur général de la Comédie-Française le 2 février 1915. Il le reste jusqu'en 1936. Il est un des partisans enthousiaste du Théâtre-Libre, où il fait jouer sa pièce l'Argent (1895). Ses œuvres socio-politiques, empruntées à l'Antiquité grecque (Timon d'Athènes, 1899) ou à la vie contemporaine : Les Ventres dorés, 1905, La Maison d'argile, 1907, Un Grand bourgeois, 1914, ont conservé toute leur valeur de témoignage[3].
Également metteur en scène, Fabre a adapté notamment Un ménage de garçon d'après Balzac, en 1903, au Théâtre de l'Odéon. Il a adapté également La Rabouilleuse en 1939 à la Comédie-Française, une pièce qui connait de nombreuses reprises. En 1943, pour le centenaire de la Comédie humaine, Émile Fabre met en scène Vidocq chez Balzac, avec André Brunot dans le rôle du romancier.
Émile Fabre meurt à l'hôpital privé Jeanne d'Arc à Saint-Mandé (actuel Val-de-Marne) le [3]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (89e division).
Fait chevalier de la Légion d'honneur en 1904, les insignes lui sont remis par Ludovic Halévy le 29 février 1904 ; il est ensuite promu officier en 1913 et décoré par Paul Hervieu le 14 février 1913, enfin promu commandeur de la Légion d'honneur en 1920 et décoré par l'amiral François-Ernest Fournier le 21 octobre 1920[4].