L'ARM Cortex-A7 MPCore est un processeur d'architecture ARM très basse consommation, il est de la 3e génération des ARM Cortex-A, comme l'ARM Cortex-A15 MPCore qui comporte le même jeu d'instructions mais une puissance de calcul et une consommation électrique plus élevées. L'ARM Cortex-A12, finalement remplacé par l'ARM Cortex-A17 est ensuite sorti, de puissance et consommation intermédiaire.
Superscalaire (Partial dual issue instruction), huit niveaux de pipeline, exécution des instructions in-order.
Parmi les unités qui ne sont pas incluses dans le cœur lui-même, mais qui l'accompagnent et lui permettent de travailler en cohérence avec d'autres cœurs du même type, on peut noter :
Un cache cohérent niveau 2 optionnel
L'unité de déboggage et traçage CoreSight SoC-400
L'unité d'interconnexion CoreLink CCI-400 (Cache Coherent Interconnect), qui implémente l'interface AMBA 4 ACE et permet la gestion de la cohérence du cache entre les clusters de processeurs ainsi que la connexion avec un bus AXI.
Le SCU (Snoop Control Unit), chargé de la cohérence des caches au sein d'un cluster.
Un ou plusieurs cœurs Cortex-A7 MPCore (regroupés en un cluster) peuvent être couplés à un ou plusieurs cœurs Cortex-A15 MPCore (regroupés en un autre cluster) selon la topologie Big.LITTLE. La cohérence des caches entre les clusters peut être assurée par une unité d'interconnexion CoreLink CCI-400 qui utilise l'interface AMBA 4 ACE. Il s'agit de coupler un cluster de cœurs haute-performance (A15) avec un cluster de cœurs à faible consommation d'énergie (A7)[2]. Freescale[3], HiSilicon[4] (avec le K3V3), Samsung (avec l'Exynos 5 octa) utilisent une technologie de ce type et Fujitsu prévoit de l'utiliser pour des applications industrielles[5], ce qui fera en tout 17 compagnies de conception de semi-conducteur à l'utiliser[6], le noyau Linux étant modifié pour la supporter[7],[8].
Les premières implémentations disponibles sont dans les SoCsAllWinner A20 (deux cœurs Cortex-A7) et A31 (quatre cœurs Cortex-A7), disponibles en série en [9].
MediaTek présente en 2012 le SoC MT6589 (quatre cœurs Cortex-A7 MPCore)[10] et, en 2013, le MT6572, une version moins puissante avec 2 cœurs Cortex-A7 à 1,2 GHz et 1 seul GPU Mali 400 MP.
Le SoC Spreadtrum sc7731c, utilisé dans des smartphones d'entrée de gamme, contient 4 cœurs A7, et a pour GPU un Mali 400