Abdelhamid Brahimi | |
Fonctions | |
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Premier ministre d'Algérie | |
– (4 ans, 9 mois et 14 jours) |
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Président | Chadli Bendjedid |
Gouvernement | Brahimi I et II |
Prédécesseur | Mohamed Abdelghani |
Successeur | Kasdi Merbah (chef du gouvernement) |
Ministre de la Planification et de l'Aménagement du territoire | |
– (4 ans, 10 mois et 14 jours) |
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Président | Chadli Bendjedid |
Gouvernement | Abdelghani I, II et III |
Prédécesseur | Kamel Abdellah Khodja (secrétaire d'État au Plan) |
Successeur | Ali Oubouzar |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdelhamid Brahimi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mila (Algérie) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Kouba, Alger (Algérie) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | FLN |
Père | Mebarek el Mili |
Profession | Économiste |
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Premiers ministres d'Algérie | |
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Abdelhamid Brahimi (en arabe : عبد الحميد براهيمي), né le à Mila en Algérie et mort le à Kouba, est un homme d'État algérien.
Il est Premier ministre durant la présidence de Chadli Bendjedid du au .
Abdelhamid Brahimi est né le 2 avril 1936 à Mila[1].Il combat dans les rangs de l'ALN pendant la Guerre d'Algérie. De 1963 à 1965, il représente la région d'Annaba dans le gouvernement de Ahmed Ben Bella, et occupe divers postes ministériels, sous la présidence de Houari Boumédiène, jusqu'en 1970. Il enseigne ensuite l'économie, à l'université d'Alger jusqu'en 1975.
Durant la présidence de Chadli Bendjedid, Il est nommé, en 1979, à la tête du ministère de la Planification et de l'Aménagement du territoire qu'il occupera jusqu'en 1983. Il est nommé premier ministre, le . Le , Il doit faire face à des manifestations populaires et à la révolte de la jeunesse algérienne dénonçant la mal vie, la corruption du système politique algérien et les injustices sociales. Il est limogé à la suite de ces événements. Ensuite, à partir de 1992, il se rend à Poitiers en France, puis à Washington et à Georgetown aux États-Unis puis au Royaume-Uni pour donner des conférences dans des universités[2]. Ensuite, empêché de rentrer en Algérie, il décide de s'exiler à Londres. Il retourne en Algérie en 2016[3].
Il est mort le à l’hôpital central de l’armée à Kouba à Alger[4].