Ahmad Vahidi (fa) احمد وحیدی | |
![]() Ahmad Vahidi le 20 août 2022. | |
Fonctions | |
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Ministre iranien de l'Intérieur | |
En fonction depuis le (2 ans, 9 mois et 25 jours) |
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Président | Ebrahim Raïssi |
Gouvernement | Raïssi |
Prédécesseur | Abdolreza Rahmani Fazli |
Ministre de la Défense | |
– (3 ans, 11 mois et 12 jours) |
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Président | Mahmoud Ahmadinejad |
Prédécesseur | Mostafa Mohammad-Najjar |
Successeur | Hossein Dehghan |
Biographie | |
Nom de naissance | Ahmad Shahcheraghi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chiraz (Iran) |
Nationalité | Iranienne |
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Ahmad Vahidi | |
Allégeance | ![]() |
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Arme | Corps des Gardiens de la révolution islamique |
Grade | Major-général |
Commandement | Force Al-Qods |
Conflits | Guerre du Liban Guerre Iran-Irak |
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Ahmad Vahidi (احمد وحیدی en persan), né le à Chiraz, est un officier et homme politique iranien, faisant partie des Gardiens de la révolution islamique.
Il est vice-ministre de la Défense de 2005 à 2009, puis ministre de la Défense du au .
Ahmad Vahidi est commandant du renseignement militaire du Corps des Gardiens de la révolution islamique[1]. Dans les années 1980, il se rend au Liban, alors théâtre d'une guerre civile et participe en 1982 à la fondation du Hezbollah[1],[2]. Il serait impliqué dans les attentats de Beyrouth du 23 octobre 1983[1].
Il est le premier commandant en chef de la Force Al-Qods, lors de sa fondation en 1990[1].
L'Argentine accuse Ahmad Vahidi d'être responsable de l'attentat de l'Amia, commis le à Buenos Aires[1]. À la demande de l'Argentine, Ahmad Vahidi est inscrit en sur la notice rouge d'Interpol[1].
En , sa nomination comme ministre de la Défense par le président Mahmoud Ahmadinejad est approuvée par le Parlement iranien (227 voix sur 286)[3]. Elle est alors sévèrement critiquée par le ministère argentin des Affaires étrangères, qui l'accuse d'avoir participé à l'Attentat de l'AMIA en Argentine le . En réponse, le conseiller présidentiel iranien aux affaires de presse s'étonne que ces plaintes n'aient pas été formulées plus tôt[4]. De plus, l'Iran accuse l'Argentine de se mêler de ses affaires intérieures[5]. Vahidi est soutenu par les membres conservateurs du Majlis[6]. Ses actifs en Argentine ont été suspendus.
Il est recherché par Interpol[7] pour son éventuel implication dans l'attentat de l'Amia depuis [5].
Le , l'Argentine émet un mandat d'arrêt via Interpol contre Ahmad Vahidi en relation avec l'attentat à la bombe de 1994 contre un centre communautaire juif à Buenos Aires. Ahmad Vahidi se trouve actuellement au Sri Lanka[8].