Albert Grévy

Albert Grévy
Illustration.
Fonctions
Député français

(9 ans, 1 mois et 7 jours)
Élection 8 février 1871
Réélection 5 mars 1876
28 octobre 1877
Circonscription Doubs
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Gauche républicaine
Sénateur français

(19 ans, 4 mois et 4 jours)
Circonscription Doubs
Gouverneur d'Algérie

(2 ans, 8 mois et 11 jours)
Prédécesseur Alfred Chanzy
Successeur Louis Tirman
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mont-sous-Vaudrey
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Mont-sous-Vaudrey
Fratrie Jules Grévy
Paul Grévy
Résidence Doubs

Albert Grévy est un homme politique français, né le à Mont-sous-Vaudrey (Jura) et mort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de droit à Paris, il devient avocat et s'inscrit au barreau de Paris, puis au barreau de Besançon, dont il devient le bâtonnier.

Alors que la Commune de Besançon est engagée de mars à , les républicains modérés parmi lesquels le maire Louis-Joseph Fernier, le préfet François Regnault, et le député Albert Grévy, pesèrent de tout leur poids afin de contrôler la situation puis de se distancer des Communards[1].

Il est le frère de Jules Grevy et de Paul Grévy. Il est l'un des 363 députés à s'opposer au ministère de Broglie le .

Il est nommé le 15 mars 1879 par décret comme gouverneur provisoire de l'Algérie, pour une mission de 6 mois renouvelables. Premier gouverneur civil, il est alors confronté à l'insurrection de Cheikh Bouamama. Il est alors fortement critiqué à la Chambre pour sa mauvaise gestion de la crise, doublé d'un conflit avec les militaires et le secrétaire général de l'Algérie, Louis Tirman, qui démissionne. Les décrets de rattachement du 6 septembre 1881 lui enlèvent la plupart de ses attributions en rattachant chacun de ses services aux ministères attenants. Il finit par démissionner en novembre 1881.

Entre-temps, il a été élu sénateur inamovible en 1880 et reste membre de la Gauche républicaine. Il s'abstient cependant de voter sur la procédure à suivre contre Georges Boulanger et se retrouve éclaboussé du Scandale de Panama, poursuivit, il obtient un non-lieu mais il se retire alors des affaires du Sénat.

Mandats[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude Fohlen, Histoire de Besançon, tome 2, Besançon, Cêtre, 1994, 824 pages, page 378 (ISBN 2-901040-27-6).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]