Amado Boudou | |
![]() Amado Boudou en juillet 2009. | |
Fonctions | |
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Vice-président de la Nation argentine | |
– (3 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Président | Cristina Fernández de Kirchner |
Prédécesseur | Julio Cobos |
Successeur | Gabriela Michetti |
Ministre de l'Économie et des Finances | |
– (2 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Président | Cristina Fernández de Kirchner |
Prédécesseur | Carlos Rafael Fernández |
Successeur | Hernán Lorenzino |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Buenos Aires (Argentine) |
Nationalité | Argentine |
Parti politique | Front pour la victoire |
Conjoint | Daniela Andriuolo (1993-1998, divorcés) Agustina Seguin (1996-2007, séparés) Agustina Kämpfer (2009-) |
Diplômé de | Université nationale de Mar del Plata |
Profession | Économiste |
Religion | Catholicisme |
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Vice-présidents de la Nation argentine | |
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Amado Boudou, né le à Buenos Aires, est un économiste et homme d'État argentin, membre du Front pour la victoire. Il est vice-président de la Nation du au , sous la présidence de Cristina Fernández de Kirchner.
Deux des arrière-grands-parents d'Amado Boudou, Frédéric Boudou et Eugénie Vernhes étaient Français, originaires de Durenque[1], en Aveyron. Ils émigrèrent en 1903 avec leurs sept enfants vers Pigüé où Clément Cabanettes installa à la fin du XIXe siècle une colonie forte d'une centaine de personnes, toutes d'origine aveyronnaise. L'association Rouergue-Pigüé, présidée par Nathalie Auguy-Périé, ancienne maire de Saint-Côme-d'Olt, maintient des liens permanents entre les Aveyronnais et les descendants des émigrés. L'ex-vice-président argentin possède encore de la famille en Aveyron.
Il occupe plusieurs postes dans la fonction publique comme celui de directeur de l'Agence nationale de la sécurité sociale (ANSES).
Le , il devient ministre de l'Économie (en).
Candidat à la vice-présidence aux côtés de Cristina Fernández de Kirchner lors de l'élection présidentielle du 23 octobre 2011, il entame son mandat le suivant, à la suite de la réélection dès le premier tour de Kirchner, avec 53,96 % des voix. À l'issue de son mandat de quatre ans, il quitte ses fonctions, où lui succède Gabriela Michetti.
Le , il est placé en détention provisoire dans une affaire d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent[2]. Il est libéré le et placé en résidence surveillée à Buenos Aires en attendant son procès[3].
Le , il est condamné à six ans de prison pour corruption et écroué[4].