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André Jaubert naît à Marseille, au 105 de la rue Saint-Pierre. C’est à l’école Copello qu’il rencontre Fernandel avec qui il se lie d’une amitié qui ne se démentira jamais. Plus tard, Fernandel le lance au cinéma, en l'aidant à avoir des rôles (tous les réalisateurs avec qui Andrex a travaillé connaissaient Fernandel). Andrex était environ quatre ans plus jeune que Fernandel, qui était né en 1903.
Andrex continue parallèlement de mener avec sa carrière d’acteur, une carrière de chanteur avec des chansons telles que Comme de bien entendu, La Samba brésilienne ou encore son plus grand succès Chez Bébert (le monte-en-l'air), dont il se souvient dans le titre de ses mémoires : On ne danse plus la java chez Bébert. Il participe à de nombreux galas à Lyon organisés par son ami Jo Darlays (le célèbre speaker Octave-Joseph Gerbet-Darlays, dit « Jo », dit « Toto», dont Fernandel et lui avaient fait la connaissance dans la troupe du comédien Niamord de Marseille), et il y rode ses tours de chant. Darlays était aussi un ancien marin de Toulon, qui a connu plus tard le Commandant L'Herminier.
Brigitte Fontaine, qui l'a personnellement connu, lui rend hommage dans son album kékéland en reprenant le titre Y a des zazous, en duo avec -M-. Du côté de sa carrière d’acteur, jusqu’au bout, Fernandel pense à lui. Dès lors, Andrex fait partie du premier film produit par la Gafer, société de production fondée, comme son nom le suggère, par Gabin et Fernandel. Au début des années 1970, il s’essaye aux séries télévisées et apparaît ainsi dans Le Petit Théâtre de Jean Renoir (1970).
Après le décès, en 1971, de son épouse, l'actrice Ginette Baudin (1921-1971), et de Fernandel, son grand ami, qui l'aidait à avoir de petits rôles au cinéma, les apparitions d'Andrex dans les médias se font de plus en plus rares.
En 1973, il participe avec d'autres artistes à l'enregistrement de succès de la chanson française des décennies 1930, 1940 et 1950, parus ensuite en albums de deux disques sous le label Festival (distribution Musidisc-Europe).