Président Défense de la langue française | |
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Fauteuil 20 de l'Académie française | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Ange-Marie Rinaldi |
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Père |
Pierre-François Rinaldi (d) |
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Antoinette Rinaldi (d) |
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Distinction |
Ange-Marie Rinaldi dit Angelo Rinaldi, né le à Bastia, est un écrivain et journaliste français, élu à l'Académie française en 2001.
Fils de Pierre-François Rinaldi et d'Antoinette Pietri, Ange-Marie Rinaldi[1],[2] grandit en Corse avant de devenir journaliste. Il travaille à Nice-Matin et Paris Jour comme reporter et chroniqueur judiciaire et collabore successivement à L'Express, au Point et au Nouvel Observateur, avant de devenir directeur du Figaro littéraire après le renvoi de Jean-Marie Rouart en 2003, ,jusqu'à sa retraite en 2005[3].
Il exprime son admiration pour certains écrivains « rares » qu'il a fait redécouvrir à un public plus large, comme François Augieras, Marguerite Audoux, Olivier Larronde, Fritz Zorn, Elizabeth Taylor, Jean Rhys, Italo Svevo [réf. nécessaire].
Dans le recueil Service de presse (1999) apparaissent des thèmes récurrents, en particulier son goût pour la poésie, les romans noirs américains, la pureté de la langue française, et sa férocité envers les auteurs « à la mode » (Marguerite Duras, Albert Cohen, Alain Robbe-Grillet, Philippe Sollers, Julia Kristeva, Philippe Djian, Michel Houellebecq, Christine Angot). Dans L'Express, il témoigne de son aversion pour Georges Simenon en titrant « Simenon : le zéro de la pensée » en 1979[4], en 1992[5] et en 2012[6].
Il obtient le prix Femina, en 1971. Il reçoit le prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre et se voit élu au premier tour le à l'Académie française (20e fauteuil), où il rejoint son compagnon Hector Bianciotti. Succédant à José Cabanis, il est reçu sous la Coupole en 2002 par Jean-François Deniau et prononce le « Discours sur la vertu » en 2004.
Hector Bianciotti et Angelo Rinaldi sont le premier couple officiellement homosexuel à siéger à l'Académie française[7].
En , il démissionne de la présidence de l'association Défense de la langue française pour protester contre la remise d'un prix à Éric Zemmour[8], à la suite de la condamnation du journaliste polémique pour provocation à la discrimination raciale.
L'écrivain Salim Jay lui a consacré un ouvrage, Pour Angelo Rinaldi (Belles Lettres, 1994).