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Arsène Urbain Pierre Alexandre |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 65-115, 52 pièces, -)[1] |
Arsène Alexandre, né le à Paris 3e[2] et mort le à Brain-sur-Allonnes, est un collectionneur d'œuvres d'art, journaliste, critique d'art et inspecteur général des Musées français.
Après ses études au lycée de Versailles[3], il collabore à L'Événement, au Paris et à L'Éclair, au Journal des artistes, et participe en 1894 à la fondation du journal satirique Le Rire, dont il devient le directeur artistique. Il est ensuite critique d'art au Figaro. C'est lui et Félix Fénéon qui employèrent les premiers le terme de « néo-impressionnisme » en . C'est lui aussi qui utilisa le premier le terme d'« école de Rouen » en [4]. Il est également l'auteur de nombreuses critiques pour le Théâtre, notamment « Le Théâtre au Salon » en , et de quelques critiques dramatiques.
Pour l'enterrement d'Alfred Sisley, au cimetière de Moret, le , il vint de Paris avec Pissarro, Renoir, Monet et Adolphe Tavernier[5]. Il écrivit une préface publiée trois mois après la mort de Sisley pour la vente à la galerie Georges-Petit au profit des enfants du peintre[5]:12.
Habitué du grenier des Goncourt, il est proche des grands artistes et écrivains de l'époque comme Rodin, Antonio de La Gandara, Carrière, Raffaëlli, Edmond Rostand, Émile Zola ou encore Alphonse Daudet et Louise-Catherine Breslau[6].
Lors de la Première Guerre mondiale, il est Inspecteur général des Musées sous la supervision du sous-secrétaire d’État des Beaux-Arts Albert Dalimier, poste où il est chargé de veiller au rapatriement d’œuvres d'art de musées de province et constater les dégâts subis par les biens culturels.
Il s’était vu promouvoir au grade d’officier de la Légion d’honneur par décret du rendu sur le rapport du Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts[7].
Il meurt dans sa propriété de la Varenne à Brain-sur-Allonnes[8].