Arthur Hamilton-Gordon

Arthur Hamilton-Gordon
Illustration.
Fonctions
Gouverneur du Ceylan britannique

(6 ans, 5 mois et 25 jours)
Monarque Victoria
Prédécesseur John Douglas
Successeur Arthur Elibank Havelock
Gouverneur de Nouvelle-Zélande

(1 an, 6 mois et 26 jours)
Monarque Victoria
Prédécesseur Hercules Robinson
Successeur William Jervois
Gouverneur des Fidji

(5 ans)
Monarque Victoria
Prédécesseur Hercules Robinson
Successeur William Des Vœux
Gouverneur de Maurice

(3 ans, 5 mois et 28 jours)
Monarque Victoria
Prédécesseur Henry Barkly
Successeur Arthur Purves Phayre
Gouverneur de Trinidad

(3 ans, 7 mois et 18 jours)
Monarque Victoria
Prédécesseur John Henry Thomas Manners-Sutton
Successeur James Robert Longden
Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick

(4 ans, 11 mois et 4 jours)
Monarque Victoria
Prédécesseur John Henry Thomas Manners-Sutton
Successeur Charles Hastings Doyle
Biographie
Nom de naissance Arthur Charles Hamilton-Gordon
Date de naissance
Lieu de naissance Londres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande)
Date de décès (à 82 ans)
Lieu de décès Londres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande)
Nationalité Britannique
Père George Hamilton-Gordon
Conjoint Rachel Emily Shaw Lefevre
Enfants 2
Diplômé de Trinity College
Profession Administrateur colonial

Arthur Charles Hamilton-Gordon (1829-1912) est un administrateur colonial et homme d'État britannique qui est lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, gouverneur de Trinidad, de Maurice, des Fidji, de Ceylan et gouverneur-général de Nouvelle-Zélande. Il a pour titre celui de 1er baron Stanmore.

Arthur Charles Hamilton-Gordon naît à Londres le 26 novembre 1829. Il suit des études au Trinity College de Cambridge et s'oriente vers la prêtrise.

Toutefois, lorsque son père, le Comte d'Aberdeen, devient premier ministre du Royaume-Uni en 1852, Arthur devient son secrétaire particulier et se retrouve alors plongé dans la politique britannique.

Il entre lui-même au Parlement en 1854, mais perd son siège trois ans plus tard. En 1861, on lui propose le poste de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick qu'il obtient le de la même année.

Une de ses réalisations principales est de réformer le système de milice qui était déficient et d'en faire une force très efficace qui put notamment lutter contre les raids fenians en 1866, avec l'appui de troupes envoyées par Charles Hastings Doyle, le Commandant de l'Amérique du Nord britannique, basé à Halifax.

Il doit aussi gérer la période pré-Confédération mais, sans être totalement contre, il est néanmoins plutôt favorable à l'union des seules Provinces maritimes. Des voies de communication étant nécessaires pour réaliser une union, quelle qu'elle soit, Gordon fait pression afin de dégager des fonds pour la réalisation d'un chemin de fer reliant les Maritimes au reste du Canada. Il obtient alors le soutien du premier ministre, Samuel Leonard Tilley, mais pas celui du procureur général, Albert James Smith. Ce dernier sort finalement vainqueur puisque la Province du Canada refuse le projet qui est alors annulé et, dans la foulée, remporte les élections en 1865 et devient premier ministre. De fortes tensions apparaissent alors entre les deux hommes et Gordon finit par l'emporter en forçant Smith à la démission l'année suivante.

Arthur Hamilton-Gordon cesse ses fonctions de lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick le 30 septembre 1866 et part gouverner Trinidad, puis l'Île Maurice, les îles Fidji et la Nouvelle-Zélande tout en étant haut commissaire et consul général du Pacifique occidental. Il termine sa carrière outre-mer comme gouverneur de Ceylan et retourne en Angleterre pour entrer à la Chambre des lords.

En 1897, il devient président du conseil d'administration (chairman) de la Pacific Islands Company. En 1900, un agent cette société commerciale découvre la richesse en phosphates de Banaba et de Nauru. Grâce à l'appui de Lord Stanmore, la PIC obtient un monopole très avantageux du gouvernement britannique sur l'exploitation de Banaba, rattaché formellement au protectorat des îles Gilbert en septembre 1901. Son activisme auprès du Colonial Office permet de limiter tout contrôle sur la compagnie qui réalise 1,75 million de livres de profit entre 1904 et 1913 et verse des dividendes annuels compris entre 25 et 50%.

Il décède à Chelsea le 30 janvier 1912. son fils George Hamilton-Gordon (2e baron Stanmore) lui succède.

Références

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Liens externes

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