Boril (en bulgare : Борил), tsar de Bulgarie de 1207 à 1217.
Ivan Asen II (en bulgare : Иван Асен II, prononciation française en API : ivan asɛn ; en roumain : Ioan Asen II, en grec : Ιωάν Ασένου B), tsar de Bulgarie de 1218 à 1241. Ivan Asen II se nomme lui-même « tsar et autocrate des Bulgares »[4] et « tsar des Bulgares et des Grecs »[5]. Il est aussi connu sous le nom francisé de Jean Assen II, Jean IIIAssen II ou Jean Assen II. Dès les XIIIe et XIVe siècles, il avait en Bulgarie la réputation d'être le plus grand des Assénides (en bulgare : Асеневци, Asenevci)[réf. nécessaire]. Son prénom était orthographié « Iωάн » sur les fresques des monastères bulgares. Il est mort vers la fin du mois de .
Koloman ou Kaliman Ier Asên (en bulgare: Каломан І Асен), tsar de Bulgarie de 1241 à 1246.
Constantin Ier (en bulgare : Константин I, ou КонстантинТих), tsar de Bulgarie de 1257[réf. nécessaire] à 1277. Constantin Ier était le fils d'un noble appelé Tih, descendant d'un notable de Skopje ayant vécu au début du XIIIe siècle. Par sa mère, Constantin descendait aussi de Stefan Nemanja, prince de Serbie.
Ivaïlo (en bulgare : Ивайло, parfois translittéré en Ivajlo ou Ivaylo), tsar de Bulgarie de 1278 à 1279. Ancien porcher ou berger, il prend la tête d'un soulèvement paysan contre les Mongols, les Byzantins et les boyards. Sa mort marquera la fin de la grande jacquerie nationale bulgare[Quoi ?] commencée en 1277. Les historiens bulgares[Lesquels ?] de l'école marxiste de la seconde moitié du XXe siècle ont souligné, via le prisme de la lutte des classes en Ivajlo, le prototype du héros national et populaire, s’opposant à la fois aux forces de la féodalité et aux impérialismes étrangers byzantin et mongol[réf. nécessaire].
À l'époque des nationalismes (XIXe – XXe siècle), l'héritage des Assénides fut disputé entre les historiens bulgares et roumains qui travaillèrent alors à revendiquer pour cette dynastie une ascendance exclusivement bulgare ou exclusivement valaque, sauf pendant le régime communiste, lorsqu'il fut au contraire instrumentalisé dans le cadre de la promotion de la Grande amitié prolétarienne bulgaro-roumaine. Depuis la chute de ces régimes entre 1989 et 1990, les historiens modernes reconnaissent mieux tant l'importante composante slavonne[Lequel ?] de l'histoire de la Roumanie, que l'importante composante valaque de l'histoire de la Bulgarie et pour les y encourager, une commission mixte inter-académique bulgaro-roumaine d'histoire a été instituée le [6].
↑Selon Anne Comnène, Georges Cédrène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès, Ιωαννίτση Καλοιωάννης était comme ses ancêtres Asénides un Valaque, et les sources latines mentionnent Calojean comme roi des (omnium) Bulgarorum atque Blachorum soit « (tous) les Bulgares et Valaques » ou encore comme Blachorum domino soit « seigneur des Valaques ». L'historiographie bulgare moderne[Qui ?] considère ces affirmations comme de la pure fiction[évasif], bien qu'elles aient été acceptées et reprises par Calojean. En raison des controverses nationalistes modernes entre la Bulgarie, qui a slavisé tous les noms à consonance valaque dans les sources anciennes (Ivan Asen pour Ioan Asen), et la Roumanie qui souligne au contraire leur origine aroumaine. Les historiens bulgares contemporains modernisent et transforment le nom Ioan (du grec Ioanis) en Ivan pour toute la période médiévale. De cette manière, le nom du tsar du Premier Empire bulgare, Ioan Vladislav (1015-1018) est modifié aussi. Au Moyen Âge, son nom était orthographié Їѡаннъ et prononcé Ioan, et aujourd'hui la forme Ivan est acceptée. L'historiographie internationale actuelle néglige, relativise ou occulte cet aspect[réf. nécessaire]. En fait, leur généalogie révèle qu'ils avaient des origines multiples, les boyards et joupans bulgares et valaques se mélangeant pour former une aristocratietransnationale, comme le souligne le pape Innocent III qui qualifie Calojean de « descendant à la fois des tsars du Premier Empire bulgare et de la noblesse de Rome » : Florin Constantiniu, Une histoire sincère du peuple roumain, ed. Enciclopedică, Bucarest 1997 et Grigorie P. Jitaru, Contribuții la istoricul blazonului Basarabilor, p. 29, în: « Anuarul Muzeului național de Istorie a Moldovei », tomes I, p. 27-36 (1992), et II (1995), p. 19-40
↑Geoffroi de Villehardouin le nomme « Joanisse, le roi de Blaquie et de Bougrie » dans ses Historiens et Chroniqueurs du Moyen Âge Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard Paris 1952 : La Conquête de Constantinople, Chapitre LXXVIII, tandis que le papeInnocent III le qualifie de rex Bulgarorum et Blachorum
↑Втора българска държава dans l'ensemble de l'historiographie bulgare et, par traduction, internationale : Hristo Hristov, History of Bulgaria, éd. Dimităr Markovski, Sofia 1985
↑Adolf Armbruster, La romanité des Roumains : histoire d'une idée, (ISBN9734500589 et 9789734500581), éd. Encyclopedică, Bucarest 1993 ; Arnold Toynbee, Nevil Forbes, et al., The Balkans: A History of Bulgaria, Serbia, Greece, Rumania, Turkey. Republished from the 1916 revised edition.
↑Turnovo inscription of Tsar Ivan Asen II in the Holy 40 Martyrs Church in honour of the victory at Klokotnitsa on 9 March 1230
↑Иван Божилов, Васил Гюзелев: История на средновековна България VII - XIV век. Verlag Anubis, Sofia 2006, deutsche Übersetzung des Titels: Iwan Boschilow, Wasil Gjuselew: Geschichte des mittelalterlichen Bulgariens VII. – XIV. Jahrhundert. Band 1 der dreibändigen Geschichte Bulgariens. (ISBN978-954-426-718-6), S. 487.
↑Commission mixte inter-académique bulgaro-roumaine d'histoire sur [1].
↑Дуйчев, Иван. Идеята за приемствеността в средновековната българска държава, в: Дуйчев, Иван. Проучвания върху средновековната българска история и култура, София, 1981, с. 74 – 78
The Asanids - The Political and Military History of the Second Bulgarian Empire (1185-1280) - Author: Alexandru Madgearu - Series: East Central and Eastern Europe in the Middle Ages, 450-1450, Volume: 41.