August Haußleiter

August Haußleiter
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Député bavarois
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Autres informations
Partis politiques
Tombe d'August Haußleiter et de son épouse Renate Haußleiter-Malluche, née Münzberg, au Cimetière de l'ouest de Munich.

August Haußleiter (né le à Nuremberg et décédé le à Munich), également connu sous le pseudonyme de Karl Konstantin, était un homme politique d'extrême-droite et journaliste allemand. Il cofonda l'Union chrétienne-sociale (CSU) et en fut député de 1946 à 1949. Il fonda également la Communauté allemande national-neutraliste en 1949 et ainsi que le Groupe d'action des Allemands indépendants (AUD) en 1965. En 1979-1980, Haußleiter participa également à la fondation des Verts.

On sait peu de choses sur la vie de Haußleiter avant 1945. Les informations reposent en grande partie sur ses déclarations propres ou celles officielles de son parti de la Communauté allemande, qui n'ont pas pu être confirmées. Haußleiter a également brouillé les pistes en faisant circuler des versions très différentes de son passé[1].

August Haußleiter, fils d'un pasteur protestant, grandit à Nuremberg. Selon ses propres déclarations, il perdit ses parents à l'adolescence et devint orphelin[2]. Politiquement actif dès son plus jeune âge, il rejoint des « associations militaires nationalistes » lorsqu’il était lycéen[3]. Il est ainsi impliqué dans des affrontements violents entre militants. À l'âge de « 15 ans, il est arrêté pour la première fois par la police lors d’une grave confrontation »[1]. A ce sujet, Haußleiter fit publier en 1957 les propos suivant :

« Avec les conditions de guerre civile de ces années-là, il n'est pas resté chez lui. Durant les grandes "Journées allemandes" dans le nord de la Bavière, il était considéré comme l'un des jeunes précurseurs du mouvement national de ces années-là, et l'effondrement du 9 novembre 1923 [putsch de Hitler-Ludendorff] toucha le jeune homme, alors âgé de dix-huit ans, jusqu'au cœur. (...) Il a alors appris une chose : il faut rester lucide et évaluer correctement la force de l'ennemi si l'on veut obtenir des résultats durables dans la lutte politique. »

Alors que Richard Stöss et le journaliste Martin A. Lee supposent que Haußleiter a participé au putsch raté d'Hitler[4], Silke Mende considère cette citation autobiographique comme une simple indication que Haußleiter « a recherché très tôt des liens avec des groupes nationalistes »[5].

Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires, Haußleiter étudie la théologie et la philosophie à Erlangen où il travaille à côté de ses études[3]. En 1924, il devient membre du Corps d'Onoldia[6]. Selon diverses sources, il serait alors devenu membre du Parti populaire national-libéral allemand avant 1933. Richard Stöss, qui l'a également décrit en 1980, est arrivé à une conclusion en 1983 : « Bien qu'il ait eu des sympathies pour Stresemann et son Parti populaire allemand (DVP), il n'a pas rejoint les nationaux-libéraux[7],[8]

À partir de 1928, Haußleiter travaille comme journaliste économique et politique au Fränkischer Kurier, un journal de Nuremberg[3]. Après 1918, cet ancien journal bourgeois déplace sa ligne éditoriale vers une ligne « nationaliste » antirépublicaine et en partie antisémite. Avec ce journal il fut donc pionnier indirect du national-socialisme, même si les nazis décrivirent le journal comme un « Papen-Blatt » avant 1933, référence au proche confident d'Hindenburg et chancelier du Reich Franz von Papen (Chancellerie du 1er juin 1932 au 17 novembre 1932)[9]. Après 1933, le journal ne suscita de sérieuses critiques qu'occasionnellement de la part des nationaux-socialistes. Il fut notamment accusé d'avoir une « attitude favorable à l'Église »[10]. Cependant, Haußleiter a écrit « une série d'articles justifiant le national-socialisme et même sa politique antisémite » dans le Fränkischer Kurier[11].

Selon Richard Stöss, Haußleiter aurait activement participé au développement de la révolution conservatrice dans l'échiquier politique de la République de Weimar. L’un de ses compagnons politiques de longue date le décrivait comme un « adepte » du cercle Tat[1], qui appartenait à « ceux pour qui, d’un côté, les nazis étaient bien trop bruyants, bien trop vulgaires, bien trop vulgaires. ignorants, beaucoup trop peu éduqués et frissonnant face à la dynamique nationaliste déchaînée »[12]. Stöss a souligné : « August n’était pas un nazi[13],[1]. Selon Silke Mende, il se décrit comme un « socialiste allemand » sur la base d'Otto Strasser[14].

En 1940, Haußleiter eut une vive dispute avec le gauleiter Julius Streicher, qui résidait à Nuremberg. Celle-ci aboutit à l'exclusion de Haußleiter du Fränkischer Kurier[3]

Selon le Spiegel, Haußleiter était « l'auteur involontaire de l'interdiction de la critique d'art imposée par Goebbels, qui a été imposée après qu'il ait attaqué l'un des favoris de Streicher »[15]. Selon l'historiographie récente, cette interdiction de la critique d'art[16] annoncée par Goebbels dans le Völkischer Beobachter du 27 novembre 1936 était liée à un renforcement du contrôle national-socialiste sur la culture[17].

En 1940, Haußleiter est enrôlé dans la Wehrmacht et passe la Seconde Guerre mondiale au sein de l'état-major du XIIIe corps d'armée[18]. Grièvement blessé sur le front de l'Est en 1942[13], il rentre et publie le livre Sur le front du Moyen-Orient (An der Mittleren Ostfront). Selon Stöss, ce livre glorifie la guerre contre l'Union soviétique déclenchée par les nationaux-socialistes[1]. Il fut ensuite transféré sur le front occidental et fait prisonnier par les Américains en 1945[1]. Kittel (2002) décrit l'attitude de Haußleiter sous le Troisième Reich comme typique des personnalités nationales-libérales-protestantes qui "ont généralement reconnu très tôt le visage terrible du national-socialisme et s'en sont ensuite détournées de manière décisive"[8].

Après 1945

[modifier | modifier le code]

À son retour de captivité en 1945, Haußleiter travaille en tant qu'enseignant dans une école de Neudrossenfeld[19]. Il cofonde la CSU à Kulmbach en 1946 [20] et soutint au sein du parti le courant interconfessionnel, libéral-conservateur et fédéraliste modéré[21], dans lequel il « représentait l'élément protestant de Franconie ». La même année, il devient membre de l'Assemblée constituante de l'État de Bavière et membre du Landtag de l'État pour la CSU jusqu'en 1949 ainsi que membre du conseil exécutif de l'État et du conseil exécutif de la CSU. En 1946/1947 et 1948/1949, il est également membre du conseil d'administration du groupe parlementaire CSU pour le Landtag de Bavière[20].

Le 25 juin 1947, Haußleiter est démis de son mandat au parlement du Land par un vote majoritaire parce que ses idées militaristes et nationales-socialistes étaient ostensibles dans ses publications, en particulier dans son livre Sur le front du Moyen-Orient . Haußleiter intenta un recours devant la Cour constitutionnelle bavaroise et après avoir été disculpé par la chambre arbitrale de Kulmbach, repris ses fonctions le 16 janvier 1948[22]. Le 29 février 1948, est élu vice-président de la CSU[20].

En raison de divergences internes entre les différentes ailes, démissionne de la CSU en septembre 1949. Il prépare son départ de la CSU en janvier 1949 à Braunschweig en tant que co-fondateur de l' Union allemande (UD)[23]. Leur programme fut rédigé conjointement par Haußleiter et Gerhard Krüger[24]. En collaboration avec Ferdinand Fried du « Tatkreis », Haußleiter a publié l'hebdomadaire La réalité allemande (Die deutsche Wirklichkeit)[25].

De ce qui était initialement prévu comme une plate-forme pour un mouvement de réforme sociale à Francfort le 18 septembre 1949, auquel Haußleiter était présent pour l'Union allemande[26], le parti de la Communauté allemande (CA) a finalement émergé à l'initiative de Haußleiter, dont il fut le porte-parole et détermina fortement la politique[27].

En Bavière, Haußleiter préconisa une fusion entre la CA et le Bloc des réfugiés (BR). Après la fusion et un accord de coopération pour les élections nationales entre les deux le 10 octobre 1950, un groupe parlementaire de six membres rejoint le parlement du Land[28] en fut chef jusqu'en 1952 et membre du le parlement de l'État jusqu'en 1954[29].

Au cours de l'année 1952, le groupe parlementaire bavarois de la Communauté allemande se dissout car les militants désertent. En parallèle, les Déplacés s'éloignent de la CA. Il ne resta au final que sa future épouse, Renate Malluche, et lui-même[30].

Compte tenu de l'interdiction prévisible du Parti Socialiste du Reich (PSR), initia le 4 octobre 1952 une rencontre avec Karl-Heinz Priester, président du Mouvement social allemand (MSA) et représentant du PSR, ainsi qu'avec Werner Boll du Parti du Reich (PDR), pour fonder lieu pour tout le PSR[31]. Pendant cette période, écrit des articles pour le magazine néonazi Nation und Europa[32].

Pour les élections fédérales de 1953, Haußleiter fonde l'alliance électorale Union tutélaire des nationalistes (Dachverband der Nationalen Sammlung, DNS). Les partenaires les plus importants en étaient Karl-Heinz Priester et Karl Meißner du Bloc allemand. L'alliance obtint 0,3% des voix[33],[34].

Une alliance électorale nationale-neutraliste commence à se former en 1965 grâce aux efforts d'Hermann Schwann, de Haußleiter et de la Communauté allemande. Ils participèrent au Groupe d'action pour les Allemands indépendants (AUD). En 1967, Haußleiter commença à publier le journal de l'AUD Les Indépendants (Die Unabhängigen), qui parut sous deux titres jusqu'en 1979 : Les Indépendants et la Communauté allemande.

Pour les élections européennes de 1979, une alliance nommée "L'autre réunion politique des Vers" (die Sonstige politische Vereinigung Die Grünen) fut formée par l'AUD, la Liste verte pour la protection de l'environnement, la Grüne Aktion Zukunft. publia le journal de campagne électorale Die Grünen, et à partir de ce moment, son journal paraît également avec cet en-tête, qui remplace l'ancien en-tête Communauté allemande . devint alors l'un de leurs porte-paroles. Il fut élu au sein du nouveau parti les Verts 23 mars 1980 à Sarrebruck. Les Verts se présentent pour la première fois aux élections fédérales du 5 octobre 1980.

Le 24 avril 1980, le magazine télévisé politique Monitor[35] diffusa un reportage sur Haußleiter faisant référence à son journal de guerre, avec des images filmées lors d'une conférence du parti de la Communauté allemande à Göttingen en 1957. Quelques citations de Haußleiter du début des années 1950 furent ainsi dévoilées. La thèse selon laquelle le leader parlementaire était un national-socialiste était ainsi au coeur du reportage. Haußleiter dit s'attendre à ce genre de campagnes[36] contre le nouveau parti, touchant tout le monde d'une manière ou d'une autre. La décision de sa démission est prise par la grande commission fédérale des Verts[37] réunie à Dortmund. L'orientation convenue par les participants à la conférence du parti fonctionna : son successeur fut le président régional du parti réactionnaire et nationaliste de la Communauté d'action des allemands indépendants, Dieter Burgmann.

Haußleiter était marié à la femme politique et médecin Renate Haußleiter-Malluche, temporairement trésorière des Verts bavarois . Il continua à publier l'hebdomadaire Die Grünen[38].

Après les élections régionales de 1986, les Verts entrent pour la première fois au Landtag de Bavière. Parmi les 15 députés, on trouvait . Mais en 1987, il démissionne pour des raisons de santé[38].

Avis actuels

[modifier | modifier le code]

Ralf Fücks, cofondateur du thinktank berlinois Zentrum Liberale Moderne, issu des groupes K et membre des Verts à partir de 1982, a déclaré rétrospectivement dans une interview donnée en 2019 que Haußleiter était « un journaliste nazi et l'un des premiers représentants du parti » et qu'il avait « remarqué » la rhétorique de Haußleiter avant même de rejoindre le parti[39].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Sur le front central-oriental. Un corps allemand combattant les Soviétiques . Dessins de Josef Sauer, éd. Commandement général adjoint du XIII. Corps d'armée commandé par un corps d'armée franconien, conçu par August Haußleiter. JL Schrag Verlag, Nuremberg 1942.
  • Politique culturelle de l'Union. Pourquoi une école confessionnelle ? L'Union sur la question de l'État et de l'Église. Avec Wolfgang Prechtl. Deux discours sur la nouvelle constitution bavaroise. Munich 1946.
  • Qui a financé Hitler ? (Sous le pseudonyme de Karl Konstantin). (= Contributions au socialisme libéral. H. 6). Aussi-Druck u. Verlag, Freising 1970.
  • Changement de conscience avec positions constantes. Manuscrit, o. O., o. J (1980).
  • La chute de « l’Ochsensepp ». Dans : Michael Schröder : Bavière 1945 : Un nouveau départ démocratique, entretiens avec des témoins oculaires. Munich 1985, p. 90-103.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Stefan Appelius, Lothar Wieland : Discours d'ouverture des archives Fritz Küster. Dans : Discours de l'Université d'Oldenbourg, n° 1. 26. Publié par la bibliothèque et le système d'information de l'Université d'Oldenbourg, 1989.
  • Beate Baldow : Épisode ou danger – L'affaire Naumann . Ressource en ligne, thèse. FU Berlin, 2013 (voir liens web).
  • Peter Bierl : August Haußleiter (1905-1989). Le père fondateur vert. Dans : Gideon Botsch, Christoph Kopke, Karsten Wilke (éd.) : Extrémiste de droite : biographies après 1945 . De Gruyter, Oldenbourg, Berlin etc. un. 2023, (ISBN 978-3-11-101099-1), pp. 165-188 ( https://doi.org/10.1515/9783111010991-009 ).
  • Barbara Fait, Alf Mintzel (avec la collaboration de Thomas Schlemmer ) : La CSU 1945-1948. Protocoles et documents sur les débuts de l'histoire de l'Union chrétienne-sociale, Vol. 3 : Documents, biographies, registres. Munich 1993.
  • Manfred Jenke : La droite nationale. Partis, hommes politiques, journalistes. Colloque, Berlin 1967.
  • Manfred Jenke : Un complot de droite ? Un rapport sur le radicalisme de droite en Allemagne après 1945 . Colloque Verlag, Berlin 1961.
  • Jens Mecklenburg (éd.) : Manuel de l'extrémisme de droite allemand. Berlin 1996.
  • Silke Mende : « Ni à droite, ni à gauche, mais devant ». Une histoire des Verts fondateurs (version révisée de la thèse 2009/10). Munich 2011, (ISBN 978-3-486-59811-7) .
  • Alf Mintzel : La CSU. Anatomie d'un parti conservateur. Opladen 1975.
  • Frank Schnieder : Du mouvement social à l'institution. L'émergence du Parti Vert. dans les années 1978 à 1980 ( Les partis politiques en Europe, vol. 2). Münster/Hambourg/Londres 1998.
  • Tribunal de Kulmbach, AZ : AR 1103/47. Décision de désistement dans l’affaire August Haußleiter c. 9 décembre 1947. Ms., peut être consulté et disponible sur demande à l'adresse suivante : Hanns-Seidel-Stiftung, Lazarettstr. 33, 80636 Munich.
  • Richard Stöss : Du nationalisme à la protection de l'environnement - La Communauté allemande, Groupe d'action des Allemands indépendants dans le système des partis d. République Fédérale. (= Écrits de l'Institut central de recherche en sciences sociales de l'Université libre de Berlin. Tome 32). Maison d'édition ouest-allemande, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X) .
  • Richard Stöss : Manuel du parti : les partis de la République fédérale d'Allemagne, 1945-1980, volume 1 : AUD en EFP . Maison d'édition ouest-allemande, Opladen 1983, (ISBN 3-531-11570-7) .
  • Peter Zeitler : Chronique « Valeurs, racines, chemins » – 50 ans de la CSU dans le district de Kronach.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Richard Stöss: Parteien-Handbuch: die Parteien der Bundesrepublik Deutschland, 1945–1980. Band 1 AUD bis EFP. Westdeutscher Verlag, Opladen 1983, S. 878.
  2. Deutsche Gemeinschaft (Zeitung), Nr. 39 vom 17. Januar 1963, S. 3 („Wer ist August Haußleiter“).
  3. a b c et d Hans Frederik: Die Rechtsradikalen. Humboldt-Verlag, München 1965, S. 57.
  4. Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 65; Martin A. Lee: The Beast Reawakens: Fascism’s Resurgence from Hitler’s Spymasters to Today’s Neo-Nazi Groups and Right-Wing Extremists. Routledge, 1999, S. 217.
  5. Silke Mende: „Nicht rechts, nicht links, sondern vorn“. Eine Geschichte der Gründungsgrünen (überarbeitete Fassung der Dissertation 2009/10). München 2011, (ISBN 978-3-486-59811-7).
  6. Kösener Corpslisten 1996, 111, 1085.
  7. Richard Stöss: Parteien-Handbuch: die Parteien der Bundesrepublik Deutschland, 1945–1980. Band 1 AUD bis EFP. Westdeutscher Verlag, Opladen 1983, S. 878. Auch nach der Veröffentlichung von Stöss wird dennoch teilweise weiterhin eine Mitgliedschaft in der DVP genannt, so in: Barbara Fait, Alf Mintzel (unter Mitarbeit von Thomas Schlemmer): Die CSU 1945–1948. Protokolle und Materialien zur Frühgeschichte der Christlich-Sozialen-Union, Band 3: Materialien, Biographien, Register. München 1993, S. 1876;
  8. a et b Manfred Kittel: Erbschuld aus Weimar? Nationale und Nationalliberale in den bürgerlichen Parteien nach 1945. In: Konrad-Adenauer-Stiftung, Nr. 395, Oktober 2002, S. 76; Karl-Ulrich Gelberg: Das Kabinett Ehard II: 24.9.1947–22.12.1948. Oldenbourg, 2003, S. 12.
  9. Quelle zur Einschätzung durch die Nationalsozialisten: Historisches Lexikon Bayerns. historisches-lexikon-bayerns.de
  10. « Fränkischer Kurier – Historisches Lexikon Bayerns », sur www.historisches-lexikon-bayerns.de (consulté le )
  11. Richard Stöss: Parteien-Handbuch: die Parteien der Bundesrepublik Deutschland, 1945–1980. Band 1 AUD bis EFP. Westdeutscher Verlag, Opladen 1983, S. 878 unter Verweis auf den Artikel Jörg Mettkes in Der Spiegel 1980 unter dem Titel Warm und ehrlich. s. Abschnitt Weblinks.
  12. Zitiert nach: Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 67.
  13. a et b Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 66.
  14. Silke Mende: „Nicht rechts, nicht links, sondern vorn“. Eine Geschichte der Gründungsgrünen (überarbeitete Fassung der Dissertation 2009/10). Oldenbourg Wissenschaftsverlag, München 2011, (ISBN 978-3-486-59811-7), S. 95.
  15. Kurze biographische Angaben des Spiegels unter dem Bild Haußleiters in Haußleiters Gastbeitrag im Spiegel: August Haußleiter: Bayerische Rätsel – Eine Seite für August Haußleiter. In: Der Spiegel vom 11. Oktober 1947 (spiegel.de).
  16. Joseph Wulf: Die bildenden Künste im Dritten Reich. Sigbert Mohn, Gütersloh 1963; Neuauflage Ullstein Taschenbuch, Frankfurt am Main 1983, (ISBN 3-550-07057-8), S. 127f.
  17. Gesa Jeuthe: Die Moderne unter dem Hammer – „Verwertung“ der „entarteten“ Kunst durch die Luzerner Galerie Fischer 1939. In: Uwe Fleckner (Hrsg.): Angriff auf die Avantgarde. Kunst und Kunstpolitik im Nationalsozialismus. Berlin 2007, S. 197; Andreas Zeising: Revision der Kunstbetrachtung – Paul Fechter und die Kunstkritik der Presse im Nationalsozialismus. In: Ruth Heftrig, Olaf Peters, Barbara Schellewald (Hrsg.): Kunstgeschichte im „Dritten Reich“: Theorien, Methoden, Praktiken. Akademie Verlag, Berlin 2008, (ISBN 978-3-05-004448-4), S. 183.
  18. Spruchkammer Kulmbach; Az.: A.R. 1103/47; In Sachen gegen August Haußleiter; Ms.; 9.2.47; S. 1.
  19. Manfred Jenke: Verschwörung von Rechts? Ein Bericht über den Rechtsradikalismus in Deutschland nach 1945. Colloquium Verlag, Berlin 1961, S. 261.
  20. a b et c Barbara Fait: Die CSU 1945–1948: Protokolle und Materialien zur Frühgeschichte der Christlich-Sozialen Union. Oldenbourg Verlag, 1989, S. 1876.
  21. Thomas Schlemmer: Aufbruch, Krise und Erneuerung: Die Christlich-Soziale Union 1945 bis 1955. Oldenbourg Verlag, 1998, S. 90.
  22. Peter Jakob Kock: Der Bayerische Landtag 1946 bis 1986. Band 1. Bayerische Verlagsanstalt, 1986, S. 39.
  23. Thomas Schlemmer: Aufbruch, Krise und Erneuerung: Die Christlich-Soziale Union 1945 bis 1955. Oldenbourg Verlag, 1998, S. 288.
  24. Henning Hansen: Die Sozialistische Reichspartei (SRP): Aufstieg und Scheitern einer rechtsextremen Partei. Droste-Verlag, 2007, S. 40.
  25. Paul Sering (Pseudonym für Richard Löwenthal): Drei Wege deutscher Außenpolitik. In: Der Monat. Jahrg. 1, Heft 8/9, 1948/49, S. 26.
  26. Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 74.
  27. Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 75.
  28. Tätigkeitsbericht über die 2. Wahlperiode 1950/54
  29. Richard Stöss: Vom Nationalismus zum Umweltschutz – Die Deutsche Gemeinschaft / Aktionsgemeinschaft Unabhängiger Deutscher im Parteiensystem der Bundesrepublik. Westdeutscher Verlag, Opladen 1980, (ISBN 3-531-11512-X), S. 85.
  30. Susanne Sander: Karrieren und Barrieren: Landtagspolitikerinnen der BRD in der Nachkriegszeit. Helmer Verlag, 2003, S. 229.
  31. Oliver Sowinski: Die Deutsche Reichspartei 1950–1965: Organisation und Ideologie einer rechtsradikalen Partei. Peter Lang Verlag, 1998, S. 130.
  32. Simone Bautz: Gerhard Schumann: Biographie, Werk, Wirkung eines prominenten nationalsozialistischen Autors. Gießen, Univ., Diss., 2006, S. 300 (geb.uni-giessen.de PDF).
  33. Andreas Schulze: Kleinparteien in Deutschland. Springer, 2004, S. 64.
  34. Jürgen Willbrand: Kommt Hitler wieder? Auer Cassianeum, 1964, S. 50.
  35. Siehe dazu z. B.: Thomas Grethe: Die Grünen kommen. Politischer Roman. Ottersberg 1982, S. 184: „Der Wind der Medien weht den Grünen jetzt mitten ins Gesicht. Der erste, der das zu spüren bekommt, ist August Haußleiter. Nicht nur linke Postillen zetern, dass nun ein Rechter an der Spitze der Grünen angekommen ist, sondern in der Sendung ‚Monitor‘ wird ihm seine angeblich braune Vergangenheit buchstäblich um die Ohren geschlagen.“
  36. Zum Kampagnencharakter der Medien-Berichterstattung (insbesondere auch durch die Monitor-Sendung) sowohl gegen Haußleiter als auch gegen die Grünen insgesamt siehe: Frank Schnieder: Von der sozialen Bewegung zur Institution. Die Entstehung der Partei Die Grünen. Münster 1998, S. 116 f.
  37. Thomas Grethe: Die Grünen kommen. Politischer Roman. Ottersberg 1982, S. 191 f.
  38. a et b (de) « August Haußleiter », sur Munzider, (consulté le )
  39. Marc Felix Serrao: Die deutsche Angst vor dem Liberalismus. In: Neue Zürcher Zeitung, 7. Juni 2019, abgerufen am 10. Juni 2019 (Interview mit Ralf Fücks).

Liens externes

[modifier | modifier le code]