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Axel Constantin August Eggebrecht |
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Lieu de détention |
Hainewalde concentration camp (en) |
Distinctions |
Médaille Carl von Ossietzky () Joseph E. Drexel award (d) () |
Was wäre, wenn ... (d) |
Axel Constantin August Eggebrecht, né le à Leipzig et mort le à Hambourg, était un journaliste, écrivain et scénariste allemand.
Axel Eggebrecht a grandi dans un environnement bourgeois à Leipzig jusqu'en 1917, date à laquelle il s'est porté volontaire pour servir pendant la Première Guerre mondiale où il a reçu une grave blessure dont il continuera à ressentir les effets toute sa vie[1].
Indécis politiquement, il oscille entre droite et gauche. Après la Grande guerre, il devint membre d'organisations nationalistes. De 1920 à 1925, il est membre du KPD (Parti communiste d'Allemagne). Il voyage deux fois en Union soviétique en 1923 et 1924, mais il revient à Berlin déçu par le bolchevisme[1].
En 1925, il commença son travail avec Die Weltbühne de Siegfried Jacobsohn. En parallèle, il écrivit également pour la "Literarische Welt". À Berlin, il était l'un des habitants du quartier artistique et intellectuel Künstlerkolonie de Berlin, un complexe de logements dans le sud-est de Berlin construit dans le but de fournir aux écrivains et artistes financièrement précaires un logement abordable.
En 1933, il est emprisonné pendant plusieurs mois au camp de concentration de Hainewalde. Après sa libération, il a utilisé des pseudonymes pour gagner sa vie dans l'industrie cinématographique en tant que scénariste, Assistant réalisateur et critique de cinéma.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en juin 1945, il est amené par des officiers d'occupation britanniques sur l'ancien site de la station de radio gouvernementale. Là, en septembre 1945, il fut l'un des fondateurs de la Nordwestdeutscher Rundfunk (Radio nord-ouest-allemande)[1]. En tant que journaliste, Axel Eggebrecht a été l'un des pionniers du documentaire radiophonique. De 1963 à 1965, il a rendu compte des procès d'Auschwitz à Francfort.
En 1965, il devient membre de l' association PEN International, en 1972 devient vice-président de la branche allemande.
En 1983, il reçoit le Prix Gerrit-Engelke, ancien prix de littérature décerné jusqu'en 2007 par la ville de Hanovre.
En 1989, il reçoit la médaille « Bürgermeister-Stolten-Medaille », la plus haute distinction décernée par la ville de Hambourg[2], ville où il mourut en 1991.
(liste non exhaustive)