Beverley McLachlin | |
Fonctions | |
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Juge non permanente invitée à la Cour d'appel final de Hong Kong | |
En fonction depuis le (6 ans, 1 mois et 28 jours) |
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Juge en chef du Canada | |
– (17 ans, 11 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Antonio Lamer |
Successeur | Richard Wagner |
Juge puînée à la Cour suprême du Canada | |
– (10 ans, 9 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | William McIntyre |
Successeur | Louis LeBel |
Biographie | |
Nom de naissance | Beverley Marian Gietz |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pincher Creek (Alberta, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Diplômée de | Université de l'Alberta |
Profession | Juriste Enseignante |
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Beverley McLachlin, née le à Pincher Creek en Alberta, est une juriste canadienne. Elle est juge en chef du Canada de 2000 à 2017.
Elle est titulaire d'un baccalauréat en arts obtenu à l'Université de l'Alberta, ainsi que d'une maîtrise en philosophie. Elle est aussi bachelière en droit et major de sa promotion. Après ses études, elle pratique le droit de 1969 à 1975 et est chargée de cours ainsi que professeure pour l'Université de la Colombie-Britannique de 1974 à 1981.
Sa carrière comme juge commence en 1981 à la Cour du comté de Vancouver. Elle poursuit sa carrière comme juge à la Cour supérieure de la Colombie-Britannique le , à la Cour d'appel de la Colombie-Britannique le , puis en tant que juge en chef de la Cour suprême de la Colombie-Britannique le .
Le , elle est nommée juge puînée à la Cour suprême du Canada et devient juge en chef du Canada le . Elle est la première femme à ce poste. À ce titre, elle exerce brièvement comme administratrice du gouvernement l'intérim des fonctions de gouverneure générale du Canada en , quand Adrienne Clarkson est hospitalisée[1].
Elle est à la tête du comité sélectif ayant choisi le médecin Henry Morgentaler, connu pour sa pratique de l'avortement et son militantisme pro-choix, à l'Ordre du Canada le .
Elle quitte ses fonctions en , après avoir passé un peu moins de dix-huit ans à la tête de la plus haute magistrature du pays, ce qui constitue le record de longévité.
En , elle est nommée par la cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, pour devenir juge non permanente invitée à la Cour d'appel final de Hong Kong, juridiction suprême du système juridique de la région administrative spéciale de Hong Kong[2]. Elle entre en fonction le pour un mandat de trois ans.
Sa décision de demeurer en poste à Hong Kong après l'adoption de mesures de répression anti-démocratiques par les autorités centrales chinoises est critiquée dans les pages du National Post comme un signe de son manque d'engagement à l'égard de l'État de droit. Selon le professeur de droit Ryan Alford, cette décision peut servir de caution morale à la dictature chinoise[3].