Bruno Le Maire naît le à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils de Maurice Le Maire et de Viviane Fradin de Bellabre (ou Belabre)[1]. Son père est cadre du groupe Total, dont il finit secrétaire général. Sa mère est directrice des établissements scolaires privés catholiques Notre-Dame de France dans le 13e arrondissement de Paris, puis du « petit collège » (primaire) du lycée Saint-Louis-de-Gonzague dans le 16e arrondissement, dans lequel Bruno Le Maire étudie jusqu'à l'obtention du baccalauréat.
Il est le deuxième enfant d'une fratrie de six, il a quatre frères et une sœur[2]. Les quatre frères de Bruno Le Maire travaillent dans le domaine de la finance[3]. Il est par ailleurs le beau-frère d'Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP depuis 2012[4].
En 1998, à sa sortie de l'ENA, Bruno Le Maire entre au ministère des Affaires étrangères, à la Direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement.
Il rejoint ensuite l'équipe du secrétaire général de la présidence de la République de Jacques Chirac, Dominique de Villepin. Il le suit au ministère des Affaires étrangères en 2002 en tant que conseiller pour les affaires étrangères au sein de son cabinet, au ministère de l'Intérieur en 2004 avec la même attribution, puis à Matignon en mai 2005, où il devient le conseiller politique du Premier ministre.
En juillet 2006, il est nommé directeur de cabinet du Premier ministre, en remplacement de Pierre Mongin. Il reste à cette fonction jusqu’au départ de Dominique de Villepin en 2007. À ce poste, il suit notamment la privatisation des autoroutes conclue en 2006. En 2019, alors promoteur de la privatisation d'Aéroports de Paris en tant que ministre de l'Économie, il reconnaît que « des erreurs ont été faites » à l’époque par manque de « garantie suffisante », et indique en avoir « tiré les leçons ».
Le , Mediapart révèle que Pauline Le Maire, l’épouse de Bruno Le Maire, a été rémunérée aux frais de l’Assemblée nationale en tant qu’assistante parlementaire à temps plein entre 2007 et 2013, période entrecoupée d’une longue interruption pour congé de maternité[12]. Le média rappelle que Pauline Le Maire n’a jamais été présentée publiquement comme l'assistante parlementaire de son mari, et suggère qu'elle a bénéficié à cette époque d’un emploi non pas à proprement parler, fictif mais de complaisance. L’absence de référence explicite à cet emploi de la part de Bruno Le Maire a été interprétée comme un élément intrigant, propre à susciter des doutes sur la nature exacte des fonctions concernées[13],[14],[15]. Sa rémunération pouvait atteindre 4 600 € net par mois[16].
Le , à la faveur d'un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nommé ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche[19].
Peu après sa nomination, il déclare que chercher à rétablir le régime des quotas laitiers reviendrait à « livrer [une] bataille inutile ou perdue d’avance »[20].
Lors du Conseil des ministres du , il présente un projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, dont le texte est promulgué six mois plus tard[21].
Seul candidat, Bruno Le Maire est désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti aux élections régionales de en Haute-Normandie. Il ne réussit pas à ravir la région au président sortant socialiste, Alain Le Vern, la liste qu'il conduit obtenant 30,70 % des voix dans le cadre d'une triangulaire avec le Front national ; il est néanmoins élu conseiller régional[22],[23].
Lors de la formation du troisième gouvernement Fillon, le , il est reconduit dans ses fonctions ministérielles, et obtient en plus les portefeuilles de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire. Sa connaissance de la langue allemande est présentée comme un atout dans le cadre de négociations avec les dirigeants européens[24].
Lors du second tour des élections législatives de 2012, il est réélu député dans la 1re circonscription de l'Eure avec 58 % des voix. Il démissionne ensuite du corps des conseillers aux affaires étrangères, estimant que le statut d'élu doit être incompatible avec le maintien dans la fonction publique[25],[26]. Il prône alors la réduction du nombre de parlementaires et l'impossibilité pour ceux-ci d'effectuer plus de trois mandats successifs[26].
En , après la défaite de la droite aux élections présidentielle et législatives, il se déclare candidat à la présidence de l'UMP, mais ne parvient pas à recueillir les parrainages nécessaires à sa candidature[27],[28]. Il refuse de prendre parti dans le duel entre Jean-François Copé et François Fillon et apparaît comme le chef de file des élus « non alignés » du parti[29]. À l'automne 2012, il tente selon plusieurs sources de lancer son propre parti politique, ce dont il se défend, préférant parler de « nouvelle offre politique »[29].
Bruno Le Maire est à nouveau candidat à la présidence de l'UMP en 2014. Il propose alors plusieurs mesures[source secondaire nécessaire] : transparence des comptes et financements du parti (en référence à l'affaire Bygmalion) ; élaboration d'un nouveau projet politique porté par les militants lors d'« assises du renouveau » se tenant au sein des fédérations locales de l'UMP, ouvertes aux militants mais aussi à tous signataires d'une Charte de valeurs[source secondaire nécessaire] ; respect de la loi de parité homme/femme ; consultation accrue des élus locaux avec la création d'un conseil national devant être consulté avant chaque grande orientation du parti ; investitures du parti accordées aux élus par les fédérations locales[source secondaire nécessaire]. Opposé à l'ancien président Nicolas Sarkozy et à Hervé Mariton, il bénéficie du soutien de 52 parlementaires UMP[30]. Le , il obtient 45 317 voix sur 155 285 exprimées, soit 29,18 %[31].
la mise en place de « petits boulots » payés à hauteur de 5 euros par heure, pour les bénéficiaires des minima sociaux.
Il déclare également vouloir, en cas d’élection, « gouverner par ordonnances […] au lieu de négocier avec les syndicats »[34].
Il se classe cinquième du premier tour de la primaire avec 2,4 % des voix. Pour le second tour, il annonce voter pour François Fillon, après avoir pourtant assuré durant sa campagne qu'il « ne [se] rallierai[t] à aucun candidat au second tour »[35].
Il est nommé représentant pour les affaires européennes et internationales dans le cadre de la campagne présidentielle de François Fillon[36]. Il démissionne de cette fonction le , à la suite de la convocation par le parquet national financier pour mise en examen du candidat dans le cadre de l'affaire Fillon. Il annonce toutefois le qu'il votera pour François Fillon en vertu des engagements pris dans le cadre de la primaire[37].
Après avoir estimé durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 qu'Emmanuel Macron est « l'homme sans projet »[38] et qu'il porte « une idéologie qui a planté la France »[39], il se dit prêt, quelques heures après la victoire du candidat En marche, à le rejoindre, souhaitant avec lui « travailler dans une majorité de gouvernement ». Il est alors qualifié de « traître » par plusieurs personnalités des Républicains[40],[41].
Le , il est nommé ministre de l'Économie dans le gouvernement Édouard Philippe I. Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, annonce alors qu'il n'est plus membre du parti[42]. Si François Baroin annonce dès le lendemain qu'il n'est pas formellement exclu du parti[43], Bruno Le Maire se présente toutefois pour un nouveau mandat sous l'étiquette La République en marche dans la première circonscription de l'Eure lors des élections législatives[44]. Dans un contexte de forte abstention, il est réélu au second tour face à la candidate du Front national, Fabienne Delacour.
En , il promeut la double surtaxe sur les très grandes entreprises. Cette surtaxe de 5,4 milliards d'euros compense le contentieux perdu par l'État sur la taxe à 3 % sur les dividendes[48],[49].
Début 2020, Bruno Le Maire appelle les entreprises à augmenter le salaire des employés[54]. Il considère que « le gouvernement a fait sa part du chemin », avec la défiscalisation des heures supplémentaires, la baisse de l'impôt sur le revenu et l'augmentation de la prime d'activité[55],[56].
En pleine pandémie de Covid-19, en , il interpelle l'industrie automobile, qui a selon lui « trop délocalisé »[57],[58].
Il est maintenu à la tête de son ministère au sein du gouvernement Jean Castex, en obtenant de nouvelles attributions : les comptes publics, la mise en œuvre du plan de relance et de sa bonne exécution, le « renforcement des chaînes de valeur et d’approvisionnement critiques », l’économie sociale et solidaire et la politique de l’espace[59].
En , alors que plusieurs membres de l'exécutif réfléchissent à la possibilité de reculer l'âge légal de départ à la retraite d'ici à l'élection présidentielle de 2022, il se déclare favorable à ce que le gouvernement recule cet âge de 62 à 64 ans, estimant qu'il ne faut pas « remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui »[60].
Le , quelques semaines après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, Bruno Le Maire annonce qu'il ne sera pas candidat aux élections législatives de juin, estimant qu'une circonscription n'est « ni un droit ni une rente ». Il affirme cependant vouloir continuer à rester « pleinement engagé dans la politique nationale »[61]. Sa suppléante des élections de 2017, Séverine Gipson, échoue à se faire élire dans la première circonscription de l'Eure et est battue au second tour par la candidate du Rassemblement nationalChristine Loir, faisant basculer la circonscription historique de Bruno Le Maire à l'extrême droite[62].
Quelques semaines après la réélection d’Emmanuel Macron, Bruno Le Maire est reconduit dans ses fonctions au sein du gouvernement Élisabeth Borne[63]. Il devient alors numéro deux du Gouvernement dans l'ordre protocolaire après la Première ministre[64]. Son portefeuille ministériel est élargi lors du remaniement du 4 juillet 2022, le ministre ayant désormais sous sa responsabilité quatre ministres délégués[65].
D'après Le Monde, Bruno Le Maire a notifié à son entourage et notamment à Emmanuel Macron son ambition de prendre la direction générale du FMI, dont le renouvellement est prévu en 2024. Dans cette optique, il se constitue un réseau d'appuis, dont l’ancien secrétaire au Trésor sous Donald Trump, Steven Mnuchin[66].
Lors du projet de loi de finances 2023, Bruno Le Maire décide de supprimer la taxe sur les « super-dividendes », pourtant votée à l'Assemblée nationale, la jugeant « injuste »[67].
En , un rapport parlementaire au Sénat accuse Bruno Le Maire de ne pas avoir informé le parlement d’un dérapage probable du déficit alors qu’il en était informé. Le fossé entre les dépenses et les recettes en 2023 a atteint 5,5 % du PIB contre une prévision de 4,9 %. Selon le rapport, cet écart qui atteint 0,6 point de PIB est « inédit depuis 25 ans »[68],[69].
En juillet 2024, dans un contexte où la Commission européenne s’apprête à proposer l’ouverture d’une procédure pour « déficit excessif » à l’encontre de la France, la Cour des comptes critique le bilan économique de Bruno Le Maire au ministère de l'Économie et des Finances et juge la situation des finances publiques « très dégradée ». Notant un déficit public établi à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, à 0,6 point au-dessus des prévisions (4,9 %), malgré un contexte 2023 « bien meilleur », partiellement dû à une faible croissance des prélèvements obligatoires qui aurait dû être anticipée dans les prévisions du gouvernement, elle pointe du doigt des « mesures discrétionnaires » de baisse d’impôts et de cotisations combinées à « l’absence d’économies structurelles »[70],[71]. La juridiction refute l'excuse selon laquelle le creusement de la dette publique, estimée à 3 100 milliards d’euros, soit près de 110 % de PIB serait lié à l’augmentation des dépenses liées à la gestion du Covid, faisant remarquer que « les partenaires de la zone euro » qui ont pris « des mesures exactement comparables » ne font pas face aux mêmes résultats, le Président de la Cour des comptes soulignant que la France a pris « 10 points de plus que nos partenaires en termes de dette, avec les mêmes mesures Covid »[70],[72].
Bruno Le Maire a écrit plusieurs livres ayant été plutôt bien accueillis par la critique littéraire et ayant rencontré un certain succès en librairie[non neutre]. C’est notamment le cas de Des hommes d'État, en 2008[75]. Grand lecteur de Proust[76], il publie les romans Musique absolue (2012)[77], Jours de Pouvoir (2013)[78],[79] ou encore Paul (2019)[80],[81].
En s'inspirant de sa femme, il est par ailleurs l'auteur de romans érotiques[82]. Le plus connu est Le Ministre[83]. Vers sa vingtaine d'années, il aurait écrit un livre aux éditions Harlequin sur le thème d'une histoire d'amour dans le milieu hospitalier, sous le pseudonyme « Duc William »[84].
En 2023, il sort un livre, Fugue américaine, raillé en raison de son style, en particulier d'un passage technico-érotique[85].
Bruno Le Maire est marié depuis 1998 à Pauline Doussau de Bazignan, d'une famille de la bourgeoisielandaise[86] et propriétaire de terrains agricoles. Bruno Le Maire et son épouse ont quatre fils : Louis, Adrien, Matthias et Barthélemy[87]. Son épouse, présentée par Paris Match comme « artiste-peintre, petite-fille et nièce d'agriculteurs du Gers »[88],[89],[90], est l'une de ses assistantes parlementaires de 2007 à 2013[91],[92].
Le , Bruno Le Maire démissionne de la fonction publique (corps des conseillers des affaires étrangères). Il considère que tout élu doit faire de même afin de promouvoir un « renouvellement des pratiques démocratiques ». Il dénonce une « logique de caste » qui permet aux hommes politiques membres de la fonction publique de pouvoir jouir d'une « sécurité totale » tout en demandant des efforts au reste des Français[94]. Il prône la suppression de la fonction publique territoriale et la fusion des conseils départementaux et régionaux[95].
Bruno Le Maire se prononce en contre le cumul des mandats[96] et avait déjà déposé, en 2012, une proposition de loi prévoyant une limitation de trois mandats successifs par élu[94]. Néanmoins, il a cumulé à partir de 2010 son mandat de député et celui de conseiller régional pendant un peu moins de six ans ; en outre, cette prise de position publique intervient deux mois après la fin de son cumul. De plus, il a voté en janvier 2014 contre la loi interdisant le cumul des fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au Parlement européen[source secondaire nécessaire][97].
En matière d'éducation, il veut que le collège soit constitué d'un tronc commun de vingt heures par semaine dans lequel seraient enseignés mathématiques, français, histoire et langues vivantes et auquel seraient adjointes des options. Il se prononce contre le projet de réforme du collège présenté par Najat Vallaud-Belkacem au printemps 2015[102].
Concernant l'Union européenne, il souhaite « un nouvel élan franco-allemand », qui conduirait à la redéfinition par les six États fondateurs des objectifs de la construction européenne. En ce qui concerne la France, il souhaite demander un référendum « consultatif » dans le courant d'un éventuel quinquennat, afin de « refermer la blessure de 2005 »[103]. Celui-ci porterait « sur les modifications des traités nécessaires à de nouvelles orientations européennes »[104]. Après l'échec de la fusion-acquisition d'Alstom Transport par Siemens, dont il fut un ardent défenseur, il se déclare favorable à la refonte du droit européen de la concurrence[105].
En 2016, lui-même rémunéré à plus de 130 000 euros net par an, il considère la classe politique « mal rémunérée », une déclaration qu'il fait dans le cadre du thème de la corruption des politiciens, une théorie affirmant que des hauts revenus pourraient les en prémunir[106]. Lui-même a reçu une montre de 85 000 euros offerte par l'émir du Qatar en 2009, mais a décidé qu'il ne pouvait pas garder un cadeau d'une telle valeur, estimant que cela serait se mettre « sous influence d'un État étranger »[107]. Bruno Le Maire déclare au sujet des dirigeants des monarchies du Golfe : ils « fonctionnent avec de la flatterie. Ils sont d'une grande amabilité. Ils vous proposent des cadeaux. Regardez les poignets de bon nombre de ministres ! »[108].
Le , Bruno Le Maire déclare sur le plateau de BFMTV, au sujet de prestations sociales liées à l'inflation, que les Français « n'ont aucune envie de voir que des personnes peuvent bénéficier d'aides, les renvoyer au Maghreb ou ailleurs, alors qu'ils n'y ont pas droit »[112]. Il est accusé par une partie de la classe politique de chercher à diviser les Français pour les détourner de l'opposition à la réforme des retraites[113], récemment adoptée en force via la mise en oeuvre de l'article 49.3 de la constitution. Pour le premier secrétaire du parti socialisteOlivier Faure, « mobiliser des préjugés racistes pour éviter de rappeler que la fraude sociale est essentiellement le fait des employeurs et la fraude fiscale est sans commune mesure. L’extrême-droite remplit dangereusement le vide gouvernemental »[114],[115],[113].
Pour le sociologue Vincent Dubois, « le gouvernement assimile désormais de façon explicite la question de la fraude aux prestations sociales à la question de l’immigration. Cela renvoie à un imaginaire : derrière la figure du fraudeur, il y a celle de l’immigré qui abuse, voire même de l’immigré polygame ou de l’immigré qui se servirait du RSA pour financer le terrorisme islamiste »[116].
Le parquet de Paris ouvre en 2023 une enquête au sujet du micro-parti de Bruno Le Maire, Avec BLM, à la suite d'un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Le parti n'aurait pas payé les factures de prestataires depuis 2016, ce qui pourrait constituer un financement illégal de campagne[117],[118]. L'enquête est classée sans suite en pour cause d’absence d’infraction, la justice considérant que les abandons de créances ne sont pas des financements illicites[119].
En , Bruno Le Maire annonce qu'il ne briguera pas de quatrième mandat aux élections législatives, ayant promis qu'il n'en ferait pas plus de trois[124].
↑Il est successivement ministre de l'Économie du au , ministre de l'Économie et des Finances du au , ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance du au , puis ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique du au .
↑Portefeuille de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire ajouté le 14 novembre 2010.
↑Famille d'ancienne bourgeoisie du Poitou. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 19, pages 172 à 174 Fradin. Charondas écrit qu'elle est issue de Jacques Fradin, sieur de La Cantinonière, subsistut du procureur de Civray, son fils se désista en 1666 de toutes prétentions à la noblesse mais il fut toutefois condamné pour usurpation de noblesse en 1668 et en 1670, Jacques Fradin, sieur de Bellabre, vota avec le Tiers état en 1789 et fut nommé accusateur public en 1796 (Le Cahier noir, 2015, sans pagination, Patrice du Puy éditeur).
↑René Chiroux, « La relance du quinquennat de Nicolas Sarkozy », La Revue administrative, vol. 62, no 371, , p. 546–556 (ISSN0035-0672, lire en ligne, consulté le )
↑« Législatives : Bruno Le Maire, candidat sous l'étiquette La République en marche », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cLaurent Mauduit, La Caste : enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir, Pocket, coll. « Docs/récits/essais », , 256 p. (ISBN2266307851), p. 69-70.
↑Bruno Le Maire : « en vacances, un livre et des baskets », la-croix.com, 16 juillet 2020, Entretien avec Lucie Alexandre : "C’est sans doute l’écrivain que j’ai le plus lu. Étudiant en lettres, j’ai travaillé sur la statuaire dans l’œuvre de Proust"
↑Pascal Perrineau, « Les droites en France à l’horizon de 2017 : fractures, diversités et unité », Le Débat, vol. 4, no 191, , p. 113 (lire en ligne, consulté le ).
↑Analyse du scrutin no 769. Première séance du 22/01/2014. Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au Parlement européen (lecture définitive).]
↑« Qatar : Bruno Le Maire explique la corruption par « la classe politique mal rémunérée » (sic) », Observatoire de la Corruption, (lire en ligne, consulté le )
↑« Qatar et corruption : Bruno Le Maire joue (bien) la montre », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
↑« Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
↑« Un ancien de la Banque de France chargé d'une mission sur le bitcoin », Le Point, (lire en ligne, consulté le )