Carmen García Bloise | |
Fonctions | |
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Secrétaire à l'Organisation du Parti socialiste ouvrier espagnol | |
– (5 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Secrétaire général | Felipe González |
Prédécesseur | Alfonso Guerra |
Successeur | Txiki Benegas |
Députée aux Cortes Generales | |
– (17 ans et 11 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Madrid |
Législature | Constituante, Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Enedina Álvarez Gayol |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) |
Nature du décès | infection généralisée |
Sépulture | Madrid (Espagne) |
Nationalité | espagnole |
Parti politique | PSOE |
Profession | technicienne commerciale |
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Carmen García Bloise, née le à Madrid et morte le à Madrid, est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Exilée en France entre et , elle travaille au sein de la Régie Renault, où elle est déléguée syndicale de Force ouvrière. Elle adhère à l'Union générale des travailleurs (UGT) au PSOE en exil en . Elle occupe plusieurs fonctions exécutives au sein du parti.
Après son retour en Espagne, elle est élue au Congrès des députés aux élections de . Elle devient en secrétaire à l'Organisation du Parti socialiste, étant alors la première femme à occuper cette fonction stratégique. Elle est remplacée à ce poste en et continuer d'exercer son mandat parlementaire jusqu'à sa mort.
Elle s'installe à Paris en avec sa mère, afin de rejoindre son père Mariano García Gala, exilé depuis neuf ans. Elle étudie alors au lycée technique puis à l'école des comptables de France.
Elle s'inscrit en à la Jeunesse socialiste (JS). Elle adhère quatre ans après au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et à l'Union générale des travailleurs (UGT).
Elle est recrutée en par la Régie Renault à Paris, où elle occupe un poste de technicienne commerciale et administrative. Elle devient par la suite déléguée syndicale de la Confédération générale du travail - Force ouvrière (FO).
En , elle est nommée secrétaire aux Femmes du parti et accède donc au comité directeur. Déléguée aux trois congrès postérieurs, elle quitte ses fonctions exécutives en .
À la suite du XXVe congrès, en , elle devient secrétaire à la Formation militante de la commission exécutive. Elle est relevée de ces responsabilités en , restant membre sans responsabilité au sein de la direction du PSOE et rejoint le comité national pour les deux années qui suivent.
Elle revient vivre à Madrid avec son époux Rafael Robledo en . Elle démissionne donc de son poste à la Régie Renault et se trouve embauchée comme salariée du parti, chargée de l'organisation et de l'administration. Elle est élue par XXVIIe congrès, célébré en , secrétaire à l'Administration dans la nouvelle équipe formée par le secrétaire général Felipe González.
Pour les élections législatives constituantes du , elle est investie cinquième de la liste du Parti socialiste dans la circonscription électorale de Madrid[1]. Élue au Congrès des députés, elle siège initialement à la commission de l'Économie et des Finances et à la commission du Gouvernement intérieur. En , elle est désignée seconde vice-présidente de la nouvelle commission des Finances[2].
Après le XXVIIIe congrès fédéral du PSOE de , une direction provisoire est instituée sous la présidence de José Federico de Carvajal, dont elle fait partie. Le congrès fédéral extraordinaire l'élit le suivant secrétaire à l'Organisation du parti. Succédant à Alfonso Guerra, désormais vice-secrétaire général, elle est la première femme à occuper ce poste stratégique et la première à atteindre un tel niveau de responsabilité dans un parti politique espagnol.
Elle est confirmée au XXIXe congrès de mais doit céder ses fonctions à Txiki Benegas à l'occasion du congrès fédéral suivant, le . Jusqu'à Leire Pajín en , elle sera la seule femme à avoir dirigé le département de l'Organisation du PSOE. Première vice-présidente de la commission des Budgets du Congrès depuis , elle cède cette fonction en , quand s'ouvre la Ve législature.
Elle meurt le à l'hôpital Gregorio Marañón de Madrid d'une infection généralisée, consécutive à sa seconde transplantation de foie. Enterrée au cimetière civil de La Almudena, elle reçoit un hommage unanime de la classe politique[3].
En , le Parti socialiste ouvrier espagnol lance, à destination de ses militants, un programme informatique d'analyse socio-électorale pour chacun des 36 000 bureaux de vote baptisé « Bloise », en hommage à Carmen García Bloise[4].