Sport | Basket-ball |
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Création | 1936 |
Organisateur(s) | NCAA |
Catégorie | Divisions I à III |
Lieu(x) |
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Participants |
365 équipes div I, + de 300 div II, + de 400 div III. + de 1000 sur les 3 niveaux. |
Statut des participants | Universitaires |
Tenant du titre | Huskies du Connecticut (6) |
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Plus titré(s) | UCLA (11) |
Le Championnat NCAA de basket-ball (NCAA Men's Division I Basketball Championship) oppose les équipes masculines de basket-ball des universités des États-Unis, réparties en trois divisions : Division I, II et III.
C'est l'un des championnats les plus populaires des États-Unis, même si son aura s'est légèrement ternie ces dernières années du fait que les meilleurs joueurs ne passent plus les quatre ans habituels dans le championnat correspondant à la durée de leur cursus universitaire, mais préfèrent rejoindre la NBA après une (par exemple Carmelo Anthony), deux ou trois années, voire passer directement de l'école secondaire (LeBron James) à la NBA. Avec ses quatre ans de NCAA, Tim Duncan faisait figure d'exception. Cela peut s'expliquer en partie du fait que les joueurs n'y ont droit à aucune rémunération, ce qui n'est pas le cas des entraîneurs richement payés et qui sont aussi d'authentiques vedettes (John Wooden, Bobby Knight, Dean Smith, Rick Pitino, Mike Krzyzewski, etc.).
Le championnat universitaire continue cependant à remplir des salles de 10 000 places et plus, à être régulièrement télévisé et certains joueurs d'être des vedettes nationales. Seul le Super Bowl dépasse le tournoi final de la NCAA en renommée.
Chaque équipe a son surnom : les Blue Devils de Duke (les diables bleus) ; les Hoosiers de l'Indiana (les culs-terreux), les Gators de la Floride (les alligators), etc.
Le championnat comporte trois divisions. Seule la Division I est très médiatisée.
Les moyens accordés aux équipes de Division III sont généralement faibles et illustrés à l'extrême par l'académiquement réputé California Institute of Technology, où l'équipe masculine des Beavers a enchaîné un record historique de 310 défaites consécutives pendant 26 ans dans la Southern California Intercollegiate Athletic Conference[1], qui devrait faire l'objet d'un film de fiction produit par Ben Stiller[2].
Depuis 1939, le championnat se termine par un tournoi final à quatre. Avant cette date, le titre récompensait l'équipe ayant le meilleur pourcentage de victoires du championnat. À partir de janvier, les universités participent à un championnat par match aller et retour au sein de cette conférence. Durant cette même période, ces universités rencontrent des universités d'autres conférences, mais selon des critères incluant le palmarès : ainsi, seules les équipes de même standing se rencontrent. Le meilleur joueur du tournoi final est nommé Most Outstanding Player. Un autre prix (College Player of the year) récompense le meilleur joueur de l'année sur le championnat.
Les équipes sont réparties en 32 conférences, dont les plus renommées sont l'Atlantic Coast Conference (Blue Devils de Duke, Yellow Jackets de Georgia Tech, Tar Heels de la Caroline du Nord), la Big East (Golden Eagles de Marquette, Wildcats de Villanova, Hoyas de Georgetown), la Big Ten (Hoosiers de l'Indiana, Boilermakers de Purdue) et la Pacific-12 Conference (Bruins de l'UCLA, Wildcats de l'Arizona). Certaines équipes étaient indépendantes (hors conférence), aujourd'hui ce n'est plus le cas. À l'issue de leur championnat régulier, les conférences désignent leur champion par l'intermédiaire d'un tournoi.
Le tournoi final a lieu en mars et suscite un grand intérêt aux États-Unis, on parle de March Madness (la folie de mars) pour signifier cet engouement. Le tournoi regroupe 64 équipes (après le First Four). Les champions de conférence sont déterminés lors d'un tournoi propre à chaque conférence : 32 vainqueurs de conférence sont alors automatiquement qualifiés (automatic bids en anglais) pour le tournoi national de fin de saison. Les meilleures conférences peuvent avoir plusieurs représentants. Les 36 autres formations sont sélectionnées (at-large[3]) par un comité de sélection lors du Selection Sunday, composé d'un groupe d’administrateurs (commissaire, directeur sportif...) au sein des universités et conférences[4] qui exercent un mandat de 5 ans. Le comité de sélection est seul juge dans le choix des participants et des désignations des têtes de série (de 1 à 16). Jusqu'en 2018, le comité se basait en partie sur le RPI (Rating percentage index[5]) calculé à partir d'un coefficient évaluant les victoires, les défaites et la difficulté du calendrier, entre autres critères. Désormais ce n'est plus le cas pour le tournoi masculin. Le comité s'appuie sur un autre index le NCAA Evaluation Tool (ou NET), dont les axes principaux sont :
Selon des règles de répartition complexes, 4 groupes régionaux de 16 équipes sont ainsi constitués. Par un système d'élimination directe, les équipes les plus cotées rencontrent les plus faibles. Les surprises sont nombreuses et ce n'est pas toujours les quatre têtes de série qui sont qualifiées pour la finale à quatre. C'est le Bracket final. Dans tous le pays, experts et amateurs font leur « arbre », les Américains donnent à la prédiction des rencontres le nom de bracketology. Les chances de réussir un bracket parfait sont environ d'une sur un trillion (un chiffre à 18 zéros).
Les différents tours lors de la March Madness :
Il existe également un championnat universitaire féminin NCAA. Avant la création de la WNBA, il n'existait pas de championnat majeur aux États-Unis, obligeant les joueuses voulant devenir professionnelles à jouer en Europe ou ailleurs.
En 2002, 2003, 2004, l'Université de Connecticut a remporté 3 finales consécutives. En 2004, c'était même l'année du doublé filles-garçons pour UConn.
Ces titres non officiels furent attribués rétroactivement en 1936 par la Fondation Helms en prenant en compte le meilleur rapport victoires/défaites au cours de la saison. Pas de championnat à caractère national avant 1939.
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