Chimay | |||||
La Grand'Place avec la colonne des Princes et l'église collégiale Saints-Pierre-et-Paul. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Bourgmestre | Denis Danvoye (Les Engagés) (CLE) |
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Majorité | Construisons l´Avenir Ensemble (CLE) | ||||
Sièges CLE BOUGE |
21 11 10 |
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Section | Code postal | ||||
Chimay Baileux Bailièvre Bourlers Forges L'Escaillère Lompret Rièzes Robechies Saint-Remy Salles Vaulx Villers-la-Tour Virelles |
6460 6464 6460 6464 6464 6464 6463 6464 6460 6460 6460 6462 6460 6461 | ||||
Code INS | 56016 | ||||
Zone téléphonique | 060 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chimacien(ne)[1] | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
9 691 () 49,81 % 50,19 % 48,80 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 19,31 % 57,45 % 23,25 % | ||||
Étrangers | 4,41 % () | ||||
Taux de chômage | 19,02 % (2022) | ||||
Revenu annuel moyen | 17 048 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 02′ 53″ nord, 4° 19′ 02″ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
198,6 km2 (2021) 93,62 % 1,8 % 4,58 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville dans l'arrondissement de Thuin et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | ville-de-chimay.be | ||||
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Chimay (en wallon Chimai) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Elle se situe dans le Parc national de l'Entre-Sambre-et-Meuse créé en 2022.
Située dans l'arrondissement administratif de Thuin, elle est née de la fusion de 14 anciennes communes, le 1er janvier 1977.
La ville abrite le château des princes de Chimay où demeure la Princesse Élisabeth de Chimay[2], et la collégiale Saints-Pierre-et-Paul. Non loin de là se trouve le lac de Virelles, d'un grand intérêt ornithologique. Mais Chimay est principalement connue grâce à l'abbaye Notre-Dame de Scourmont, toute proche (à Forges), où des moines cisterciens trappistes fabriquent de la bière et des fromages.
La bière de Chimay, dorée, rouge, bleue ou triple est obtenue par un procédé de fermentation haute (à plus de 20 °C) et subit une seconde fermentation en bouteille. Elle n'est pas pasteurisée.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cimacum en 887, Cimai, Cymay depuis 1065[3]. À partir du XIIIe siècle, la graphie Chimai tend à remplacer Cimay dans des actes de 1248, 1258 et 1276[4]. La forme actuelle Chimay s'est imposée lentement dans les premières décennies du XXe siècle.
L'un des premiers spécialistes à s'être exprimé à ce sujet est Hermann Gröhler[5], pour qui le nom de Chimay repose sur l'étymon gallo-romain *Cimacum formé sur un anthroponyme hypothétique d'origine gauloise *Cimus et du suffixe -acum, soit « (le domaine) de *Cimus ». L'auteur cite plusieurs autres noms gaulois formellement attestés, tels que Cimu, Cimo, Cimiao[…], ainsi que l'épithète gallo-romain Cimiacinus « du domaine de *Cimios / *Cimiacos » appliqué à Mercure; ces derniers noms semblent tous se rattacher à ce même radical, de sens incertain.
Cette analyse est en grande partie adoptée par Jules Herbillon[6], pour qui *Cimacum est aussi la « propriété de *Cimus ou *Cimos », puis par Jean-Jacques Jespers[7], qui ne fait que reprendre telle quelle la formulation de ce dernier. Xavier Delamarre va un peu plus loin en posant un étymon entièrement gaulois (et non gallo-romain) *cimācon « domaine de Cimos », avec la forme gauloise primitive -ācon du suffixe[8].
Une vision quelque peu divergente des choses est celle d'Albert Carnoy[9]. Raisonnant sur la forme un peu plus tardive Cymacum, et le fait que les graphies y et oe sont souvent interchangeables en bas-latin, il avance l'hypothèse d'un étymon *Coemacum, toponyme gallo-romain formé sur l'anthroponyme celtique non attesté *Coimos et du suffixe -acum, soit « (le domaine) de *Coimos ». L'auteur fait état pour expliquer ce dernier nom d'un mot celtique coimos « joli, aimable », de statut douteux : en effet, il ne figure pas dans les dictionnaires de spécialistes actuels tels que de Pierre-Henri Billy[10] et Xavier Delamarre[11].
Quelle que soit l'hypothèse envisagée, l'initiale Chi- de Chimay révèle dans les deux cas un traitement dialectal picard du toponyme.
Il est à noter que Marie-Thérèse Morlet ne fait pas figurer Chimay dans son ouvrage consacré aux noms de personnes dans les noms de lieux[12], ce qui semble représenter de sa part un rejet implicite de ces explications (plutôt qu'un oubli, peu probable).
Chimay est située sur la bande calcaire de la Calestienne. Ce sont des terres propices à la culture, défrichées tôt, bien avant l'époque monastique. Chimay est en effet située dans une grande clairière, ouverte dans la forêt ardennaise[13].
Plus au sud, la clairière a été agrandie à l'époque monastique, vers les terres plus pauvres de la retombée nord du plateau de Rocroi ; ces terres étaient surtout dévolues à l'élevage et à des cultures pauvres, comme le seigle. Aux XVIIIe et XIXe siècles, des fermes créées par des entrepreneurs individuels ont poursuivi ces défrichements, encouragées par l'État.
# | Nom | Superf. (km²)[14] |
Habitants (2020)[14] |
Habitants par km² |
Code INS |
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1 | Chimay | 44,95 | 3.335 | 74 | 56016A |
2 | Virelles | 18,62 | 734 | 39 | 56016B |
3 | Vaulx | 5,38 | 156 | 29 | 56016C |
4 | Lompret | 7,49 | 167 | 22 | 56016D |
5 | Baileux | 24,30 | 1.209 | 50 | 56016E |
6 | L'Escaillère | 14,35 | 206 | 14 | 56016F |
7 | Rièzes | 7,83 | 318 | 41 | 56016G |
8 | Bourlers | 19,33 | 715 | 37 | 56016H |
9 | Forges | 15,02 | 1.178 | 78 | 56016J |
10 | Saint-Remy | 9,30 | 406 | 44 | 56016K |
11 | Villers-la-Tour | 8,00 | 525 | 66 | 56016L |
12 | Salles | 11,76 | 261 | 22 | 56016M |
13 | Bailièvre | 6,84 | 234 | 34 | 56016N |
14 | Robechies | 5,41 | 282 | 52 | 56016P |
Les communes limitrophes sont Sivry-Rance, Froidchapelle, Couvin, Momignies, Baives, Moustier-en-Fagne, Eppe-Sauvage, Signy-le-Petit, Neuville-lez-Beaulieu et Regniowez.
L'Eau blanche qui traverse la ville prend sa source dans un étang situé à cheval sur les territoires de Chimay et de la ville voisine de Momignies[15].
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 8 664 | 100,0 |
1993 | 9 690 | 100,3 |
1994 | 9 762 | 101,0 |
1995 | 9 704 | 100,4 |
1996 | 9 744 | 100,8 |
1997 | 9 732 | 100,7 |
1998 | 9 697 | 100,3 |
1999 | 9 755 | 100,9 |
2000 | 9 759 | 101,0 |
2001 | 9 812 | 101,5 |
2002 | 9 867 | 102,1 |
2003 | 9 819 | 101,6 |
2004 | 9 742 | 100,8 |
2005 | 9 715 | 100,5 |
2006 | 9 774 | 101,1 |
2007 | 9 852 | 101,9 |
2008 | 9 950 | 103,0 |
2009 | 9 870 | 102,1 |
2010 | 9 854 | 102,0 |
2011 | 9 826 | 101,7 |
2012 | 9 847 | 101,9 |
2013 | 9 836 | 101,8 |
2014 | 9 804 | 101,4 |
2015 | 9 856 | 102,0 |
2016 | 9 850 | 101,9 |
2017 | 9 879 | 102,2 |
2018 | 9 841 | 101,8 |
2019 | 9 805 | 101,5 |
2020 | 9 726 | 100,6 |
2021 | 9 647 | 99,8 |
2022 | 9 769 | 101,1 |
2023 | 9 716 | 100,5 |
2024 | 9 691 | 100,3 |
Centre de Santé des Fagnes, boulevard Louise qui fait partie du Réseau hospitalier HUmani (CHU Charleroi Chimay).
Home Le Chalon, Maison de repos, avenue du Châlon.
Chimay était à l'époque moderne une principauté. Des descendants de la famille princière existent toujours aujourd'hui[17].
Sous l'Ancien Régime, l'histoire de la ville de Chimay se confond avec celle de la principauté de Chimay.
Ville du comté de Hainaut, Chimay est envahie par les troupes révolutionnaires françaises dès le début novembre 1792. Elle était alors enclavée entre la France à l'ouest et la principauté de Liège à l'est au fond d'un long boyau de près de 25 km. Début mars 1793, sa population vote en faveur du rattachement à la France. Elle ne sera que fictivement rattachée au District de Binche dans le département 86 de Jemappes constitué car le processus ne peut être mené à son terme à cause de la défaite de la France du 18 mars 1793 à Neerwinden laquelle entraîne le retrait des troupes républicaines.
Chimay est réoccupée par la France en mai 1794, le département de Jemappes définitivement créé le 31 août 1795 et les neuf départements 'belges' annexés en bloc le 1er octobre 1795.
Le premier Traité de Paris laisse une grosse partie la région d'Entre-Sambre-et-Meuse à la France et Chimay rejoint le département des Ardennes (n°7) pour quelques mois.
Moins conciliant, le second Traité de Paris de novembre 1815, recule les frontières de la France à leurs positions de 1790 et le Canton de Chimay repasse donc au Royaume des Pays-Bas, Province du Hainaut, à dater du 1er janvier 1816.
Le château de Chimay appartenait à la famille de Croÿ, puis, en 1804, à un Riquet de Caraman, descendant de Pierre-Paul Riquet, constructeur du canal du Midi, et parent du fameux Mirabeau. Incendié partiellement en 1935, il a été construit sur des plans anciens dans le style de la Renaissance finissante.
En 1855, un chenil fut installé au château. L'équipage malgré tout chimay chassait uniquement le sanglier à courre. Il fut vendu en 1868 et remonté pour quelques années en 1882. Les chiens étaient des harriers et les piqueux se nommaient Rary Isidore, Jeumont Henri et Bouillon Antoine. Les rendez-vous étaient à Pleurmont, bois de Holling, à Salles et aux hauts-marais. Portaient le bouton : MM. le prince de Chimay, le comte de Mercy-Argenteau, le comte A. de Villermont, M. de Thomas de Stave, MM. le baron d'Anethan, le comte de Greffhulhe, le comte de Lagrange, le comte L. de Villermont, le comte B. de Vallon, Pierre Barachin, le vicomte Obert de Ticusies. On chassait trois fois la semaine. Les couleurs étaient rouge avec revers et collets bleus[18].
À la fin du régime hollandais, la Chambre de Commerce de Charleroi présente au roi des Pays-Bas une requête sur l'état de la forgerie, en demandant d'imposer fortement l'importation de fers étrangers, en vue de défendre cette industrie.
En 1831, ce projet est remanié, on évacue désormais l'idée de nouveaux droits de douane et on insiste sur les bas prix des transports. Dans le cadre de "Projets de canaux pour le bassin de la Meuse", un ingénieur propose de créer un canal qui suivrait le cours de l'Eau d'Heure pour relier au Pays Noir la région de Couvin et de Chimay, dans le but de désenclaver ce territoire.
Assez bizarrement, le titre donné à sa proposition est Le canal de Chimay... Était-ce pour rendre hommage au prince de Chimay qui pouvait être un des instigateurs de la requête au roi Guillaume Ier ou, peut-être, parce que ledit prince était un personnage marquant de son époque, qui pouvait user de son influence pour la réalisation de ce projet... On ne le sait pas.
En fait, ce projet prévoyait plutôt la canalisation de l’Eau d’Heure avec un embranchement ou « rigole de prise d’eau à l’Eau blanche, de Chimay pour aller à un bief de partage vers Aublain[19] … » ; cette captation « prise à l’aval de l’étang de Virelles … était estimée à 17.800 mètres-cubes en 24 heures ». Finalement, le canal ne voit pas le jour, il sera remplacé par la ligne de chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse, dont la première section, de Marchienne à Walcourt, sera ouverte le [20].
Blason de Chimay, accordé en 1838 et confirmé après la fusion des communes. Les armoiries montrent une épée dérivée d'une légende locale. En 57 AC, les habitants, les Pleumosiens, ont recueilli l'épée de Jules César lors d'une bataille contre l'Armée romaine. Depuis lors, cette épée est censée être le symbole de Chimay. Très probablement, les armoiries ont été créées à la fin du Moyen-Âge sur la base de cette légende. L'épée est apparue pour la première fois sur un sceau datant de 1552. Les précédents sceaux montraient les bras de la famille de Croÿ, les seigneurs de Chimay[21].
Blasonnement : De gueules à l'épée d'argent emmanchée d'or et posée en bande, la pointe vers le haut[22].
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Blason accordé lors de la période hollandaise.
Blasonnement : De sable à l'épée d'argent, posée en pal, la pointe en haut. L'écu sommé d'une couronne à cinq fleurons d'or[23].
- Arrêté royal (Pays-Bas) : 31 juillet 1823
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Armes de la famille de Caraman Chimay
Blasonnement : Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à la bande d'or, acc. en chef d'une demi-fleur-de-lis du même, défaillante à dextre, florencée d'argent et en pointe de trois roses aussi d'argent rangées en demi-orle (Riquetti) ; aux 2 et 3, de gueules, à une épée d'argent garnie d'or, posée en bande (ville de Chimay)[24].
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Armes de la famille de Caraman Chimay (comme ci-dessus).
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La commune a été commune-pilote en matière d'efficience énergétique dans le cadre du programme Palme, avec dans les années 2000 un cadastre énergétique, un projet de parc éolien sur un terrain appartenant à la Bière de Chimay”, la construction de bâtiments à énergie solaire et une centrale de biométhanisation et un projet de réseau de chaleur alimenté en bois énergie.
Le centre de développement agroforestier de Chimay ou CDAF[39] sensibilise et forme sur le thème de l'agroforesterie.
Une amélioration notable de la biodiversité en Belgique et Wallonie et particulièrement en Thiérache belge, au nord de l’Avesnois français, est liée au récent retour du castor européen[40], qui a aussi été l'occasion d'un nouveau tourisme vert, Chimay étant située dans la « vallée du castor ». Plusieurs associations et une vingtaine d'animateurs (ou « guide castor » sont en Belgique en 2009 actifs pour faire découvrir le castor et son intérêt au public qui s'y intéresse[41], Animations touristiques au « Pays des castors », avec notamment des excursions, projections de films et animations à la demande Animation « Castor Live »
L'association Natagora est particulièrement active avec le centre de l'Aquascope Virelles sur le site du lac de Virelles, tout proche. Depuis 2007 s'y trouve un centre de revalidation (CREAVES) qui accueille des animaux (vivant à l'état sauvage), blessés ou malades, dans le but de pouvoir les rendre à la nature après guérison.
Chimay est jumelée avec Conflans-Sainte-Honorine (France) qui se situe au confluent de la Seine et de l'Oise, rivière dont la source se trouve à Chimay. Elle est également jumelée avec Ramsgate (Angleterre).
La ville de Chimay dispose de plusieurs écoles.
Enseignement fondamental, cycle maternel, primaire et secondaire. Également cours techniques et professionnels.
Également appelé Collège Saint-Joseph. Enseignement du cycle secondaire. Également enseignement de cours techniques et professionnels.
Enseignement fondamental du cycle maternel au primaire inclus.
Enseignement spécialisé des cycles fondamental et secondaire.
Chaque année, le club des Dragons Audax Mons organise une randonnée cyclo-touriste Mons-Chimay-Mons.
Chaque deuxième samedi d'avril, le Jogging Athlétique Club de l'Oise ( JACO) organise le Jogging de la Principauté de Chimay, magnifique parcours avec passage dans la cour du château, dans le parc du Prince de Chimay et dans la réserve naturelle du Lac de Virelles.
Chaque année , pendant quinze jours, la ville de Chimay résonne du bruit des motos et des sidecars de course lors de l'open trophy et des classic bikes, deux meetings à ne manquer sous aucun prétexte.