Christian Hutin | |
Christian Hutin en 2014. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (10 ans et 1 jour) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 13e du Nord |
Législature | XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | App. SRC (2012-2016) App. SER (2016-2017) App. NG (2017-2018) App. SOC (2018-2022) |
Prédécesseur | Michel Delebarre |
Successeur | Christine Decodts |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 12e du Nord |
Législature | XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | App. SRC |
Prédécesseur | Jean Le Garrec |
Successeur | Circonscription supprimée |
Maire de Saint-Pol-sur-Mer (Maire délégué à partir du ) | |
– [1] (22 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 18 juin 1995 |
Réélection | 18 mars 2001 16 mars 2008 30 mars 2014 |
Prédécesseur | Gaston Tirmarche |
Successeur | Jean-Pierre Clicq |
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais | |
– (12 ans et 5 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (Nord) |
Nationalité | Français |
Parti politique | RPR (avant 1999) MRC (2003-2018) MDC (1999-2003, depuis 2018) |
Diplômé de | Faculté de médecine de Lille |
Profession | Médecin |
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Maires de Saint-Pol-sur-Mer | |
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Christian Hutin, né le à Lille (Nord), est un médecin et un homme politique français.
Élu maire de Saint-Pol-sur-Mer en 1995 sous l'étiquette du Rassemblement pour la République, il adhère au Mouvement des citoyens en 1999. Il soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle de 2002 et rejoint le Pôle républicain puis le Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Vice-président de Dunkerque Grand Littoral dès 1995, il devient conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais en 1998 avant d'être élu député du Nord lors des élections législatives de 2007. Il devient le seul élu du MRC à l'Assemblée nationale.
Évoqué comme siégeant au groupe communiste, il confirme qu'il siègera au groupe socialiste[2]. En 2008, il est réélu maire de Saint-Pol-sur-Mer dès le premier tour, sa liste n'ayant aucune concurrence.
En 2015, pendant la guerre civile syrienne, il se rend en Syrie aux côtés d'autres élus. Le voyage est désapprouvé par l’État et par la présidence de l'Assemblée nationale, les relations diplomatiques étant coupées depuis les crimes du régime syrien au printemps 2011, d'autant que les élus « ne cachent pas leur soutien au régime de Bachar el-Assad ». Il y rencontre Bachar el-Assad et le grand mufti Ahmed Badreddin Hassoun[3],[4], [5].
Aux élections législatives de juin 2017, il gagne les élections avec 63 % des voix contre son adversaire du Front national, le candidat Philippe Eymery[6],[7]. Il est membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Il est également vice-président des groupes d'amitié France-Ghana, France-Irlande et France-Qatar[8].
Au Mouvement républicain et citoyen, il refuse le choix de la direction de se rapprocher de La France insoumise et de fusionner avec l'Alternative pour un programme républicain, écologiste et socialiste. Il rejoint le nouveau Mouvement des citoyens refondé le [9].