Cristian Diaconescu | |
Cristian Diaconescu en 2009. | |
Fonctions | |
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Président du Parti Mouvement populaire | |
– (11 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Emil-Marius Pașcan (intérim) Eugen Tomac |
Successeur | Eugen Tomac |
Ministre roumain des Affaires étrangères | |
– (3 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | Emil Boc Mihai Răzvan Ungureanu |
Gouvernement | Boc II Ungureanu |
Prédécesseur | Teodor Baconschi |
Successeur | Andrei Marga |
– (9 mois et 9 jours) |
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Premier ministre | Emil Boc |
Gouvernement | Boc I |
Prédécesseur | Lazăr Comănescu |
Successeur | Cătălin Predoiu (intérim) Teodor Baconschi |
Ministre de la Justice | |
– (9 mois et 18 jours) |
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Premier ministre | Adrian Năstase |
Gouvernement | Năstase |
Prédécesseur | Rodica Stănoiu |
Successeur | Monica Macovei |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bucarest (Roumanie) |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | PSD, UNPR, puis PMP |
Diplômé de | Université de Bucarest |
Profession | Juriste |
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Cristian Diaconescu, né le à Bucarest, est un homme politique roumain. Après avoir fait partie du Parti social-démocrate (PSD) et de l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), il est membre du Parti Mouvement populaire (PMP).
Diplômé en droit de l'université de Bucarest en 1983, il exerce la profession de juge jusqu'en 1989, devenant, ensuite, brièvement inspecteur au ministère de la Justice. En 1990, il intègre le ministère roumain des Affaires étrangères et travaille pour les relations avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Il est nommé secrétaire d'État aux Affaires bilatérales en , après l'arrivée au pouvoir des sociaux-démocrates d'Adrian Năstase. Il adhère au PSD en 2002 et est désigné secrétaire d'État aux Affaires européennes en . À peine deux mois plus tard, il devient ministre de la Justice.
Aux élections législatives de la fin de l'année, il est élu au Sénat, un mandat qu'il conserve lors des élections de novembre 2008. À la suite de ce scrutin, le PSD intègre une « grande coalition » avec le Parti démocrate-libéral (PDL) d'Emil Boc, dans laquelle il obtient le poste de ministre des Affaires étrangères.
Les sociaux-démocrates se retirent de la coalition le et votent une motion de censure avec l'opposition libérale onze jours plus tard. Boc parvient toutefois à se maintenir au pouvoir en s'alliant avec l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et des dissidents du PSD. Ceux-ci constituent, en , l'UNPR, dont Diaconescu est fait président d'honneur.
Le , il est choisi pour remplacer Teodor Baconschi comme ministre des Affaires étrangères, étant reconduit le 9 février suivant par le nouveau Premier ministre, Mihai Răzvan Ungureanu. Il est remplacé, le 7 mai, par Andrei Marga.
Il est nommé conseiller du président Traian Băsescu le 29 mai suivant, démissionnant alors de l'UNPR et son mandat de sénateur. Relevé de son poste le temps de la suspension du chef de l'État pendant l'été par le Parlement, il retrouve son bureau avec le retour du président le 30 août.
Il participe à la création de la Fondation Mouvement populaire (FMP) en 2013. Il est désigné, le , candidat du Parti Mouvement populaire (PMP) à l'élection présidentielle de novembre suivant. Mais en août, les dirigeants du PMP changent d'avis et le remplacent par Elena Udrea, qui est créditée d'intentions de vote plus élevées. Après avoir annoncé sa candidature comme indépendant[1], Cristian Diaconescu renonce à se présenter et apporte son soutien à Elena Udrea.