Daniel Zaïdani | |
Fonctions | |
---|---|
Président du conseil général de Mayotte | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Prédécesseur | Ahmed Attoumani Douchina |
Successeur | Soibahadine Ibrahim Ramadani |
Conseiller général puis départemental de Mayotte | |
En fonction depuis le (13 ans, 9 mois et 11 jours) |
|
Élection | 27 mars 2011 |
Réélection | 29 mars 2015 27 juin 2021 |
Circonscription | Canton de Pamandzi |
Prédécesseur | Fadul Ahmed Fadul |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Marseille (Bouches-du-Rhône, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Sans étiquette (DVD) |
modifier |
Daniel Zaïdani, né le à Marseille, est un homme politique français. Il est président du conseil général de Mayotte de 2011 à 2015.
Il obtient son baccalauréat à Mayotte en 1995, puis suit des études d'économie à Pau, où il décroche un DESS d'études économiques[1].
En , il est élu conseiller général de Mayotte sans étiquette dans le canton de Pamandzi[2]. Il est élu président du conseil général de Mayotte dans la foulée, succédant à Ahmed Attoumani Douchina (UMP). À 35 ans, il devient le plus jeune président de conseil général en France.
En vue de l'élection présidentielle de 2012, il soutient François Bayrou.
Il perd sa majorité le , les membres du NEMA[3] ayant rallié les membres de l'UMP[4]. Il regagne sa majorité le , quatre conseillers généraux de l'opposition choisissant de le rejoindre[5].
En , il est élu conseiller départemental dans le canton de Pamandzi sous l'étiquette divers droite, en tandem avec Soihirat El Hadad[6],[7],[8],[9].
Candidat aux élections législatives de 2017 dans la première circonscription de Mayotte, il arrive en quatrième position du premier tour avec 13,4 % des suffrages exprimés, ce qui ne lui permet pas d'accéder au second tour[10]. Lors de l’élection partielle de 2018, il obtient 12,2 %[11].
En , il annonce son soutien à Marine Le Pen en vue du premier tour de l’élection présidentielle de 2022[12].
Le , il est interpellé à son arrivée de La Réunion et mis en garde à vue pour détournements de fonds publics et favoritisme, dans une affaire d'emplois fictifs[13],[14],[15],[16].
En octobre 2021, il est condamné en première instance à 80 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêt[17].