Nom de naissance | Francis Yvon Girod |
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Naissance |
Semblançay (France) |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 62 ans) Bordeaux (France) |
Profession | Réalisateur, producteur de cinéma et scénariste |
Francis Girod est un réalisateur, producteur de cinéma et scénariste français, né le à Semblançay (Indre-et-Loire) et mort le à Bordeaux (Gironde).
Il a dirigé une vingtaine de films entre 1974 et 2006. Son film L'Enfance de l'art a été présenté au festival de Cannes 1988[1].
En 1994, il est membre du jury du 44e festival international du film de Berlin[2].
Francis Girod grandit à Bruxelles, après le divorce de ses parents lorsqu'il a huit ans[3]. Il fait du théâtre adolescent en amateur et part pour Paris à l'âge de dix-huit ans où il s'inscrit au cours Simon et fait des études de journalisme[3]. Il travaille de 1964 à 1966 au Nouvel Observateur et à l'ORTF[4] avant de se tourner vers le cinéma. Il devient l'assistant réalisateur de Roger Vadim et de Jean-Pierre Mocky[4]. Il réalise son premier film, Le Trio infernal, en 1974 avec en vedettes Romy Schneider et Michel Piccoli.
Il est professeur au conservatoire de 1983 à 1993[5],[3]. Francis Girod devient membre de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France le 27 novembre 2002, au siège de Claude Autant-Lara. Il est membre du conseil d'administration de la Cinémathèque française[4] de 1991 à 1994 et décoré de la légion d'honneur.
Francis Girod meurt à Bordeaux des suites d'un malaise cardiaque survenu pendant le tournage de son dernier téléfilm, Notable, donc coupable. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse de Paris, au sein de la 3e division.
Ce dernier téléfilm, destiné à être diffusé sur France 2, relate l'affaire Alègre. Le tournage avait lieu à Bordeaux, et notamment à l'ancienne faculté de médecine transformée en palais de justice pour l'occasion. Francis Girod est décédé pendant le tournage.
Francis Girod attachait une importance particulière aux bandes originales de ses films. Il a déclaré : « Question méthode, je procède avec Laurent Petitgirard comme avec mes autres compositeurs, de Morricone à Alexandre Desplat. Je lui indique une idée de tempo, de couleur, parfois même d'instrument. Quand on ne connaît pas la musique, il faut faire preuve d'une grande humilité et ne pas avoir peur d'exprimer son attente, même maladroitement. »[6]