Considéré comme l’un des principaux rivaux de Jacques-Louis David, il est rapidement supplanté par celui-ci. À la Révolution, ses convictions royalistes l’opposent encore plus à David.
Il devient l'un des premiers membres de l’Académie des beaux-arts de l'Institut de France, qui remplace l'Académie royale en 1795. Vers la fin de sa vie, il peint moins à cause de problèmes de santé, mais il continue à recevoir des honneurs officiels. Il était décoré de la Légion d'honneur[4] et membre de plusieurs académies européennes.
La Leçon de dessin ou Un jeune Homme, donnant une leçon de dessin à une Demoiselle, 1774, huile sur toile, 61,4 × 74 cm, Paris, collection particulière[7]
Triple portrait de l’artiste, de l’architecte Pierre Rousseau et du peintre Coclers dit van Wyck, 1775, huile sur toile, 81 × 98 cm, musée du Louvre, Paris[7]
Molé et les factieux, ou Le Président Molé, saisi par les factieux, au temps des guerres de la Fronde, 1779, huile sur toile, 325 × 325 cm, Assemblée nationale[8],[7]
Les Sabines, ou Combat des Romains et des Sabins interrompu par les femmes Sabines, 1781, huile sur toile, 325 × 423 cm, musée des beaux-arts d'Angers[7]
Homme nu assis, vu de face, tenant une draperie dans la main droite, sanguine et pierre noire, rehauts de craie blanche, estompe, sur papier beige, H. 0,537 ; L. 0,418[11]. Paris, Beaux-Arts de Paris[12]. Un dessin puissant, réalisé à Rome en 1772. Même si l'emphase du mouvement, les draperies et le fond élaboré sont liés à la tradition de Carle Van Loo, l'esthéthique néoclassique est déjà sensible par l'attention portée à la musculature et par la théâtralité du geste. La chevelure du modèle retenue par un bandeau renvoie aux bas-reliefs romains.
Homme en costume du XVIIe siècle, plume et encre noire, lavis gris sur traits de sanguine, H. 0,281 ; L. 0,204 m[13]. Paris, Beaux-Arts de Paris[14]. Datée de 1790-1792 par Jean-Pierre Cuzin, cette feuille a peu d'équivalents dans le corpus de l'artiste. Il s'agit très certainement d'une étude pour un costume d'un personnage de théâtre. On y retrouve le style vif, élégant et drôle de certaines des caricatures romaines de l'artiste.
Tête dite de Cicéron, d'après un buste antique, pierre noire, H. 0,507 ; L. 0,408 m, Cette tête correspond au portrait sculpté d'époque romaine d'un homme âgé. Le soin apporté aux traits et à l'expression du visage est surprenant, tant il transpose fidèlement les caractéristiques du marbre[15],[16].
Homme portant un tricorne et vêtu d’un long manteau vu de trois-quarts dos, 1773-1774, sanguine sur papier vergé, 33,3 x 22,5 cm, Orléans, musée des Beaux-Arts[17].
Étude de deux femmes nues, de profil à droite, pour Arria et Poetus, vers 1784, plume et encre brune sur tracé à la sanguine ; mise au carreau à la sanguine sur papier vergé crème collé sur carton, 48,1 x 42,1 cm, Orléans, musée des Beaux-Arts[19].
Étude d’homme nu, de profil à gauche, pour Arria et Poetus, vers 1784, plume et encre brune sur tracé à la sanguine et à la pierre noire ; mise au carreau à la sanguine et à la pierre noire sur papier vergé crème collé sur carton, 48 x 41,9 cm, Orléans, musée des Beaux-Arts[20].
↑Jean-Pierre Cuzin, François-André Vincent : Catalogue raisonné de l’œuvre, Paris, Arthena, , p. 20
↑ a et bDomenico Gabrielli, Dictionnaire historique du cimetière du Père-Lachaise XVIIIe et XIXe siècles, Paris, éd. de l'Amateur, , 334 p. (ISBN978-2-85917-346-3, OCLC49647223, BNF38808177)
↑Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, de l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p.122-123, Cat. 37
↑Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Poussin, Géricault, Carpeaux ... A l'école de l'antique, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2019, p. 85-88, Cat. 21.
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°73
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°86
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°91
↑Dominique Brême et Mehdi Korchane, Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN9 788836 651320), n°92
↑Jean-Pierre Cuzin, « François-André Vincent - Une redécouverte », in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, décembre 2013-janvier-février 2014, no 26, p. 96-97.