La gamme MOTO désigne les micro-ordinateurs commercialisés ou construits par Thomson SIMIV durant les années 1980. Leur popularité en France est notamment due au plan « Informatique pour tous ».
Cette désignation est un néologisme utilisé par les personnes qui s'intéressent aux machines Thomson, mais qui ne correspond pas à une dénomination officielle en vigueur durant la période de commercialisation de ces machines.
Modèle | Entreprise(s) | Période de vente | Remarques |
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Thomson MO | |||
Thomson MO5 | SIMIV | 1984 - 1986 | Existe en 2 versions : « clavier gomme » ou « clavier mécanique » ; la version avec clavier mécanique a fait l'objet d'une série limitée : le « Thomson MO5 Michel Platini » |
Thomson MO5E | SIMIV | 1985 - ? | E : « Étendu » ou « Export » |
Thomson MO5NR | Léanord, SIMIV | 1985 - ? | NR : nanoréseau. Cet ordinateur, doté d'une interface nanoréseau en interne, possède en réalité les caractéristiques du MO6 |
Thomson MO6 | SIMIV | 1986 - 1989 | Commercialisé en Italie sous le nom « Olivetti Prodest PC128 »[2] ; cet Olivetti possède un boitier d'aspect légèrement différent de celui du MO6, et d'un clavier disposé en Qwerty |
Thomson TO (TO : « Télé/Ordinateur ») | |||
Thomson TO7 | Thomson-Brandt | 1982 - 1984 | A été précédé d'un prototype en 1980 : le Thomson 9000 (ou T9000)[3]. |
Thomson TO7/70 | SIMIV | 1984 - 1986 | Existe en 2 versions : « clavier gomme » ou « clavier mécanique » ; une disposition en clavier Qwerty permet également d'écrire les caractères arabes[4] |
Thomson TO8 | SIMIV | 1986 - 1989 | |
Thomson TO8D | SIMIV | 1987 - 1989 | Thomson TO8 doté d'un lecteur de disquette (D) |
Thomson TO9 | SIMIV | 1985 - ? | |
Thomson TO9+ | SIMIV | 1986 - ? |
Le Thomson TO16, commercialisé à partir de 1987, est un compatible PC doté d'un microprocesseur Intel 8088. Le TO16 est décliné en 4 modèles : le TO16 PC, le TO16 PCM (avec un modem), le TO16 XPDD (avec deux lecteurs de disquette) et le TO16 XPHD (avec un disque dur et un lecteur de disquette).
A noter que sur certains modèles de MOTO, le processeur Motorola 6809 n'était pas soudés mais enfichés, ce qui a permis à certains thomsonistes de le remplacer par l'Hitachi 6309 (en), 100 % compatible avec le 6809, et ayant certaines caractéristique très intéressantes (consommant moins d'énergie, copies de blocs mémoire, des opérations de calcul sur 16 et 32 bits - additions, multiplications ou divisions - et un mode natif permettant un gain jusqu'à 25 % de la vitesse de traitement : au lieu d'avoir 0.43 MIPS/MHz on monte à 0.55 MIPS/MHz ce qui en faisait le processeur 8 bits grand public le plus performant et le seul à disposer, en hard, de tels fonctions de calcul de produits et de divisions).
Les BASIC utiles au fonctionnement des ordinateurs Thomson (hors TO16) s'appellent le BASIC 1.0, le BASIC 128 et le BASIC 512, tous fournis par Microsoft. Voici le résumé de leurs nombreuses différences :
Certains modes graphiques des différents ordinateurs de la gamme (hors TO16) présentent des contraintes d'affichage restreignant le nombre de couleurs réellement utilisables par ligne. Par exemple, chez le Thomson TO7, chaque bloc d'affichage de 8 pixels "en ligne" ne peut contenir que deux couleurs différentes (alors qu'il y en a théoriquement 8 disponibles sur les premier TO7 et 16 sur le reste de la gamme)[5]. Ce mode vidéo dit "TO7" est particulièrement adapté au texte. Cependant, cette contrainte n'existe pas verticalement. Un bloc de 8 octets "en lgne" peut avoir du rouge en couleur d'écriture et noir en fond, alors que pour la ligne du dessous, les 2 couleurs peuvent être en bleu pour l'écriture et cyan pour le fond.
Cette contrainte d'affichage est due à la capacité RAM vidéo de 16 kO : la définition graphique étant de 320x200 Pxl, pour afficher 16 couleurs (un demi octet) par Pixel, il aurait fallu avoir 32 kO de RAM vidéo. Avec 16 kO de RAM vidéo, il a été fait le choix de gérer des blocs de 8 Pxl (dit "GPL") alignés avec 2 octet par GPL.
Les modèles utilisant un processeur Motorola (MO5, MO6, TO7, etc.) étaient incompatibles avec les modèles utilisant un processeur Intel (TO16 PC, TO16 PCM, etc.).
La gamme des machines dotées d'un processeur Motorola comporte deux branches fonctionnellement incompatibles (TO et MO) malgré leur électronique extrêmement proche ; de plus, il existait des incompatibilités mineures au sein de chaque branche. En résumé :