Fauteuil 23 de l'Académie française | |
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Guillaume Colletet est un poète et essayiste français, né et mort à Paris ( - ). Appartenant au groupe littéraire des Illustres Bergers, il fait partie des premiers membres de l'Académie française.
Il eut de la réputation dans son temps, jouit de la protection de plusieurs grands personnages, entre autres de Richelieu, dont il fut quelquefois le collaborateur et qui lui donna une fois 600 livres pour 6 mauvais vers. Il fut un des premiers membres de l'Académie française. Il épousa successivement trois de ses servantes ; son inconduite le réduisit à la misère.
On a de lui :
Très épris de sa femme Claudine Le Hain, il voulut la faire passer aussi pour poétesse, et composa des écrits signés d'elle. Se sentant mourir, il lui rédigea une dernière pièce où elle déclarait vouloir renoncer à la poésie avec la mort de son époux. Personne ne fut dupe, et surtout pas Jean de La Fontaine, qui rima une épigramme à ce sujet.
Dans sa jeunesse, il avait fait partie du groupe de jeunes poètes libertins qui entouraient Théophile de Viau ; il est l'auteur du sizain placé en tête du recueil du Parnasse satyrique et qui en dévoilait le contenu :
En 1629, faisant référence au vin de Suresnes, Guillaume Colletet écrit dans un poème[1] :
« Par le pied du vieux Silène
Bref, par tous les appas de ce vin de Surène. »
Son fils est François Colletet.
Un square porte son nom à Villepreux (Yvelines). Guillaume Colletet y possédait un petit domaine, dans le hameau du Val-Joyeux[2]. Le square est inauguré en 2000, en présence de Pierre Rosenberg, également titulaire du fauteuil no 23 de l'Académie française.