Hélène Casimir-Perier | |
Détail d'un portrait d'Hélène Casimir-Perier par Paul Dubois (vers 1890). | |
Épouse du président de la République française | |
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– (6 mois et 20 jours) |
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Président | Jean Casimir-Perier |
Prédécesseur | Cécile Carnot |
Successeur | Berthe Faure |
Biographie | |
Nom de naissance | Hélène Louise Mathilde Perier-Vitet |
Naissance | Groslay (Val-d'Oise) |
Décès | (à 57 ans) 8e arrondissement de Paris |
Conjoint | Jean Casimir-Perier |
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Hélène Casimir-Perier, née Hélène Perier-Vitet le à Groslay, morte le à Paris, est l'épouse de Jean Casimir-Perier, président de la République française du au .
Hélène Louise Mathilde Perier-Vitet est la fille d'Édouard Perier (1813-1865), maître des requêtes au Conseil d'État, et de Mathilda Brockwell. Elle est désignée héritière de son oncle paternel, le député et écrivain Ludovic Vitet, l'époux de sa tante Cécile Perier (1814-1858), dont il n'a pas d'enfant. Elle est la petite-fille de Scipion Perier (1776-1821).
Elle se marie le à Jean Casimir-Perier, un cousin. Celui-ci, petit-fils d'un président du conseil de Louis-Philippe Ier (Casimir Perier) est néanmoins très influencé[1] par sa femme qui le pousse à se présenter à la présidence de la République.
Le couple présidentiel — avec ses deux enfants, Claude et Germaine — emménage au palais de l'Élysée le . Il quitte sa propriété, le château de Vizille dans lequel la très riche Hélène Casimir-Perier, grande mondaine, avait pour coutume de recevoir le Tout-Paris.
Jean Casimir-Perier démissionne seulement sept mois après son arrivée au pouvoir, ce qui en fait la présidence la plus courte dans l'histoire de la République française. Son épouse accueille sèchement la nouvelle, le président ne l'ayant guère prévenue. Elle lui dit alors « Si vous m'aviez consultée, je vous aurais empêché de faire une telle sottise ! »[1] ; et lui de répondre « C'est bien pourquoi je ne vous ai rien dit. »[1]. Ils se retirent alors dans leur château.
Grande et blonde, Hélène Casimir-Perier est assez fastueuse dans ses tenues : « Elle porte des robes à traîne sur lesquelles pendent des doubles jupes, les polonaises et les guirlandes posées de biais ».