Jean-Claude Lenoir | |
Jean-Claude Lenoir devant l'Arc de Triomphe. | |
Fonctions | |
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Président de la communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche | |
En fonction depuis (23 ans et 7 mois) |
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Réélection | |
Prédécesseur | Jean-Jacques Beuzit |
Sénateur français | |
– (6 ans) |
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Élection | 25 septembre 2011 |
Circonscription | Orne |
Groupe politique | UMP (2011-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | Alain Lambert (indirectement) |
Successeur | Sébastien Leroux |
Président de la commission des Affaires économiques du Sénat | |
– (3 ans) |
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Élection | |
Prédécesseur | Daniel Raoul |
Successeur | Sophie Primas |
Député français | |
– (18 ans, 5 mois et 28 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Réélection | 1er juin 1997 16 juin 2002 10 juin 2007 |
Circonscription | 2e de l'Orne |
Législature | Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NI (1993) RL (1993-1997) UDF (1997-1998) DLI (1998-2002) UMP (2002-2011) |
Prédécesseur | Francis Geng |
Successeur | Véronique Louwagie |
Maire de Mortagne-au-Perche | |
– (25 ans et 5 jours) |
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Réélection | 25 juin 1995 |
Prédécesseur | Robert Tanné |
Successeur | Jacki Desouche |
Conseiller général de l'Orne | |
– (11 ans et 22 jours) |
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Circonscription | Canton de Mortagne-au-Perche |
Prédécesseur | Pierre du Breil de Pontbriand |
Successeur | Roland Caillaud |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mortagne-au-Perche (Orne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF, UMP puis LR |
Liste des députés de l'Orne Liste des sénateurs de l'Orne |
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Jean-Claude Lenoir est un homme politique français, né le à Mortagne-au-Perche (Orne), membre de l'UDF puis de l'UMP.
Professeur au lycée Bignon de Mortagne-au-Perche, Il enseigne d’abord l’histoire de 1963 à 1970 avant d'entamer une carrière entièrement tournée vers la vie publique. Il devient l'assistant parlementaire du député Aymar Achille-Fould et l'administrateur du groupe centriste de l'Assemblée Nationale de 1970 à 1974. Il est ensuite Conseiller technique auprès de plusieurs ministres, Michel d’Ornano, René Monory et Alain Madelin de 1974 à 1988. De 1988 à 1993, il est chargé des relations avec le Parlement auprès de la direction générale d’EdF. Parallèlement, Il s'engage dans la vie locale, fait son entrée au conseil municipal de Mortagne-au-Perche où devient adjoint au maire en 1971. Il a depuis été réélu sans discontinuité dans cette ville dont il est maire entre 1989 et 2014 [1] ,[2]. En 1981, il succède à M. de Pontbriand comme conseiller général du canton de Mortagne-au-Perche. Il conserve ce mandat jusqu'en 1993, date de son élection comme député. Il siège également au Conseil régional de Basse-Normandie de 1986 à 2001. Élu député en 1993 (sans étiquette), il est réélu en 1997 (DL), en 2002 et en 2007 (UMP). Le , il est élu sénateur de l’Orne (UMP), et président de la commission des affaires économiques au Sénat ()[3]. Ses centres d'intérêt portent sur l'énergie, les questions touchant l'aménagement du territoire[4] et l’application de la loi Morin (reconnaissance et indemnisation des victimes des essais nucléaires français).
Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5].
En 2002, le Conseil supérieur de l'énergie est créé. En novembre de la même année, le gouvernement Raffarin le nomme président du conseil. Il est renouvelé en , à la suite de son élection au Sénat le , par le gouvernement Fillon. Toutefois, en devenant un élu parlementaire de l'opposition, le mardi , il décide de démissionner de la présidence, tout en restant membre du conseil supérieur de l'énergie[6].
Membre de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, Jean-Claude Lenoir est chargé avec le député PS Christian Bataille d'un rapport sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels », dont une « version d'étape » a été déposée le [7]. Ce rapport, qui conclut à la « nécessité de relancer les travaux de recherche afin de mieux connaître notre patrimoine géologique » et de « poursuivre l'exploration puis engager, dès que possible, l'exploitation du gaz de houille (gaz de couche) dans les anciens bassins miniers du Nord-Pas-de-Calais et de Lorraine dans la mesure où elle ne nécessite pas l'emploi de la fracturation hydraulique », a été critiqué par les opposants aux gaz de schiste pour ses approximations scientifiques et le manque d'équilibre de la liste des personnes auditionnées par les rapporteurs, parmi lesquelles deux seulement représentaient une association de défense de la nature[8].
Jean-Claude Lenoir est nommé par arrêté ministériel du médiateur national à l'énergie. Cette nomination fait l'objet d'une contestation par le député François Brottes qui relève que le député UMP vient « d'être nommé au poste dont il a fait voter la création en y adjoignant les moyens nécessaires »[9]. Il renonce à cette fonction quelques mois plus tard et son successeur est nommé le .