Jean-Francois Lamour en 1988. | ||||||||||||||||||
Carrière sportive | ||||||||||||||||||
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Sport pratiqué | Escrime | |||||||||||||||||
Arme | Sabre | |||||||||||||||||
Maître d'armes | Maître Parent | |||||||||||||||||
Club | La Française Maisons-Alfort | |||||||||||||||||
Biographie | ||||||||||||||||||
Nationalité | Française | |||||||||||||||||
Naissance | ||||||||||||||||||
Surnom | Jeff | |||||||||||||||||
Palmarès | ||||||||||||||||||
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Jean-François Lamour, né le à Paris (XIIe arrondissement), est un homme politique français, ancien sportif de haut niveau. Il est double champion olympique au sabre (1984 et 1988) et porte-drapeau de la délégation française en 1992.
Formé par le maître d'armes Augustin Parent, il est double champion olympique de sabre et membre de l'Académie des sports. Il est également député de Paris élu dans la 13e circonscription, conseiller de Paris du 15e arrondissement et ancien président du groupe UMP au Conseil de Paris.
Formé par le Me Augustin Parent, Jean-François Lamour domine le sabre français de 1977, date de son premier titre de champion de France jusqu'en 1992, date de son treizième et dernier titre.
C'est grâce à la nomination en France du Maître d'armes hongrois, László Szepesi, comme entraîneur national au sabre en 1982, que Jean-François Lamour s'est progressivement révélé au niveau international. Il remporte en 1984 la victoire aux Jeux olympiques de Los Angeles, mais le boycott de l'épreuve par les pays de l'Est, entraînant notamment l'absence des tireurs Hongrois, Russes et Polonais, diminue le crédit de cette performance[1].
Son titre mondial en 1987, ainsi que son titre olympique de 1988, lui permettent de montrer sans contestation possible sa supériorité mondiale. Il termine sa carrière internationale sur deux médailles de bronze (individuel et équipe) aux Jeux olympiques d'été de 1992.
Bien plus tard, en 2003, il fera partie des membres fondateurs de Paris 2012 et ainsi participera activement à amener les Jeux olympiques en France. Ce sera finalement la ville de Londres qui sera choisie.
Jean-François Lamour | |
Jean-François Lamour, en janvier 2010. | |
Fonctions | |
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Conseiller de la métropole du Grand Paris | |
– (4 ans, 5 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Paris |
Président | Patrick Ollier |
Conseiller de Paris | |
– (12 ans, 3 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Circonscription | 15e arrondissement |
Maire | Bertrand Delanoë Anne Hidalgo |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 13e de Paris |
Législature | XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2007-2012) R-UMP (2012-2013) UMP (2013-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | René Galy-Dejean |
Successeur | Hugues Renson |
Président du groupe UMP au Conseil de Paris | |
– (4 ans, 5 mois et 23 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Françoise de Panafieu |
Successeur | Jean-François Legaret |
Ministre de la Jeunesse, des sports et de la vie associative | |
– (3 ans, 1 mois et 15 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Raffarin III De Villepin |
Prédécesseur | Lui-même (Sports) Luc Ferry (Jeunesse) |
Successeur | Roselyne Bachelot |
Conseiller régional d'Île-de-France | |
– (3 ans, 11 mois et 16 jours) |
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Élection | 28 mars 2004 |
Circonscription | Paris |
Président | Jean-Paul Huchon |
Ministre des Sports | |
– (1 an, 10 mois et 24 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Raffarin I et II |
Prédécesseur | Marie-George Buffet |
Successeur | Lui-même |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (Seine, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP puis LR |
Profession | Kinésithérapeute |
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Jean-François Lamour est :
Membre de l'UMP
Pour les élections législatives de , Jean-François Lamour est investi « candidat officiel » par l'UMP dans la treizième circonscription de Paris (René Galy-Dejean (maire du 15e arrondissement) et Dominique Beaud (adjointe au maire du 15e arrondissement) se présentaient aussi sous l'étiquette « majorité présidentielle », mais n'avaient pas reçu l'investiture de l'UMP).
Il est élu député (avec 56,74 % des suffrages) lors du deuxième tour de l'élection législative qui l'opposait à Anne Hidalgo (PS).
Le , il adhère au groupe Rassemblement UMP présidé par François Fillon[2].
Il est élu député de la 13e circonscription de Paris en 2007. Le , il est officiellement investi par le Conseil national de l’UMP comme candidat dans la 13e circonscription de Paris pour les élections législatives de 2012.
Le , il annonce qu'il renonce à se porter candidat en à la présidence du groupe UMP à la mairie de Paris[3].
En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.
Le , un témoin accuse Jean-François Lamour et le député-maire Philippe Goujon, de violences envers un groupe de réfugiés accueilli dans un gymnase du 15e arrondissement. Selon ce témoin, les deux élus auraient tenu des propos particulièrement agressifs et Philippe Goujon aurait donné des coups de pied dans les affaires personnelles des migrants, ce que démentent les intéressés [4].
Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5]. À la suite de la victoire de ce dernier lors de cette primaire, il devient président de la commission nationale d'investiture Les Republicains [6] ; Éric Ciotti lui succède en .
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il annonce qu'il votera pour le candidat En marche ![7].
Jean-François Lamour, élu au comité de l'Agence mondiale antidopage depuis le , puis vice-président depuis le , fut pressenti pour en devenir président, mais il renonce finalement le au beau milieu de rumeurs à la suite d'une médiatisation à retardement d'un contrôle positif le concernant lors des championnats du monde à Lausanne en 1987. À l'époque, la contre-expertise s'est avérée négative et une 3e contre-expertise a confirmé que le taux de concentration du produit incriminé, le Guronsan, était inférieur au taux maximal autorisé.
Les Treizistes attribuent parfois à Jean-François Lamour, une attitude sinon hostile en tout cas peu favorable au rugby à XIII. Celle-ci se manifeste notamment au moment de la mise en lumière du dossier de la spoliation des biens du rugby à XIII par le régime de Vichy. À la suite de l'interdiction de ce sport par le régime de Vichy en 1941, les biens des différents clubs avaient en effet été saisis et n'ont jamais été restitués.
Une commission d'historiens est alors créée par son prédécesseur au Ministère de la Jeunesse et des Sports, Marie-George Buffet : cette commission rédigera un rapport ; rapport qui aurait été finalement enterré par Jean-François Lamour lorsqu'il était ministre[8],[9].
Il faut noter toutefois que sous son mandat ministériel, Jean-François Lamour autorise que soient décorés d'anciens joueurs treizistes ; ainsi il accorde à Gilbert Verdié la médaille de la Jeunesse et des Sports[10] et fait remettre des médailles d'or de la Jeunesse et des Sports aux anciens joueurs de l'Equipe de France des années 1951, 1954 et aux Bleus de 1965 à 1972[11].